Évolution du trouble bipolaire chez les enfants et adolescents

 

 

Évolution du trouble bipolaire chez les enfants et adolescents

 

                               
       
Chez les enfants souffrant d'un trouble bipolaire, les symptômes persistent plus longtemps et sont plus changeants que chez les adultes selon une récente étude qui est la première à décrire la progression de chacun des sous-types du trouble bipolaire chez les enfants et les adolescents. On estime qu'environ 1 enfant ou adolescent sur 100 est touché par cette maladie. 

Alors que la maladie apparaît souvent pendant l'adolescence, la plupart des recherches concernent les adultes.    


  
    
                    Le trouble bipolaire de type I est caractérisé par des épisodes de manie et de dépression majeure. Le type II implique des épisodes de manie moins sévères, appelés hypomanie, et de dépression majeure. Le 3e type, appelé trouble bipolaire non spécifié, était défini dans cette étude par une humeur élevée ou irritable qui perturbe la vie quotidienne et à laquelle s'ajoutent 2 ou 3 des symptômes du trouble tels que des changements dans le sommeil ou l'appétit, des difficultés de concentration ou des comportements sociaux inappropriés.

Les symptômes chez 263 enfants et adolescents de 7 à 17 ans souffrant du trouble étaient évalués. Les participants étaient interviewés aux 35 semaines pendant une période de 2 ans. 

Pendant ces deux ans, les participants présentaient des symptômes (de dépression ou de manie) en moyenne 60% du temps. Chez les jeunes souffrant des deux premiers types, les épisodes duraient moins longtemps et se succèdaient plus rapidement que dans le type III où les épisodes se prolongaient davantage. Alors que chez les adultes il peut passer des mois ou des années entre les épisodes, chez les enfants, l'intervalle se mesurait plutôt en semaines. 

Les symptômes étaient changeant, conduisant souvent à des modifications du diagnostic: 20% des participants ayant un diagnostic de trouble de type II ont vu leur diagnostic changer pour le type I (c'est-à-dire qu'un ou des épisodes de manie plus sévères sont survenus) et 25% des jeunes ayant un diagnostic de trouble non spécifié ont vu ce dernier être modifié pour un trouble de type I ou II (c'est-à-dire qu'ils rencontraient dorénavant les critères pour des épisodes de dépression et de manie ou d'hypomanie).    

Cette étude a été publiée dans les Archives of General Psychiatry, février 2006. 


03/05/2013
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