Bandits, bandits

Bandits, bandits

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Bandits, bandits (Time bandits) est un film britannique de Terry Gilliam, sorti en 1981

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Synopsis [modifier]

Kevin est un jeune garçon vivant dans un futur proche, avec des parents d'un matérialisme navrant. Bientôt il découvre avec effroi que son armoire est l'extrémité d'un tunnel spatio-temporel, lorsqu'une nuit un cavalier la traverse violemment. La nuit suivante il se retrouvera face à des nains en fuite. Ils viennent de dérober la Carte des Portes Temporelles à leur maître, l'Être Suprême, pour devenir les plus puissants pillards de l'Univers. Alors qu'ils repoussent un mur de la chambre à la recherche d'une issue temporelle, l'Être Suprême surgit, effrayant Kevin qui à la suite des nains franchit la Porte et se trouve transporté dans le passé.

Kevin se retrouve alors entraîné dans leurs aventures burlesques qui d'époque en époque les conduiront à affronter le Mal, convoitant la carte pour se libérer de la Forteresse des Ténèbres où l'Être Suprême le tient captif.

Commentaires [modifier]

Les Monty Python apparaissent presque au complet, et sont rejoints notamment par Sean Connery et George Harrison qui signe le générique et produit le film. L'esprit Monty Python est donc très présent, et ce film ne pourra convaincre ses détracteurs.

Pour quiconque goûte l'humour décalé du groupe, les maladresses d'un Terry Gilliam encore débutant (plans et montages peu recherchés) sont effacées par son exubérance, qui en retour donne au film un aspect très désordonné. C'est en partie ce joyeux désordre qui fait le charme de ce conte, tout en laissant transparaître un scénario riche (époques et lieux variés, chaque rencontre avec un héros légendaire est très différente des autres), progressif (introduction tardive du Mal) sans être linéaire (rébellion des nains...) et plein de merveilleux (nains, légendes, lutte du Bien contre le Mal), enchaînant les gags pas toujours potaches (vol des grecs...) : on pressent déjà les futurs films de Terry Gilliam, qui fait preuve d'une belle imagination dans la reprise des légendes les plus connues (Napoléon et Robin des bois parodiés, l'Ogre tel que présenté dans les contes, et Agammemnon très humain...).

L'inégalité de l'ensemble l'empêche d'être culte, mais l'épilogue d'abord désopilant et aux références nombreuses (jusqu'à Saturnin, qu'on eut pu croire inconnu des Britanniques !), puis presque sérieuse au travers des questions qu'elle soulève, réjouit les spectateurs sensibles à l'humour Monty Pythonesque.

Fiche technique [modifier]

Distribution [modifier]

Voir aussi [modifier]



27/08/2007
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