Bisexualité
Bisexualité
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Bisexualité (mot formé sur le modèle de homosexualité et hétérosexualité) désigne l'attirance sexuelle ou/et sentimentale pour des personnes des deux sexes, soit simultanément soit alternativement.
Origines du mot [modifier]
En biologie [modifier]
A l'origine le terme s'appliquait à la biologie puis il a pris le sens d'une prédisposition bio-psychologique à la fois féminine et masculine propre à tout être humain. Cette prédisposition n'augure en rien des conduites sexuelles à proprement parler. Il ne faut pas la confondre avec l’androgynie, c’est-à-dire un être humain dont l'apparence ne permet pas de décider à quel sexe il appartient. Quand une personne est physiquement porteuse des deux sexes on parle plutôt d'hermaphrodite.
En psychanalyse [modifier]
On distingue la bisexualité comme comportement de la "bisexualité psychique" théorisée notamment par Wilhelm Fliess et Freud qui serait le fondement psychique inconscient de tout être humain. Selon Freud dans "Trois essais sur la théorie sexuelle. "La recherche psychanalytique s'oppose avec la plus grande détermination à la tentative de séparer les homosexuels des autres êtres humains en tant que groupe particularisé. En étudiant d'autres excitations sexuelles encore que celles qui se révèlent de façon manifeste, elle apprend que tous les hommes sont capables d'un choix d'objet homosexuel et qu'ils ont effectivement fait ce "choix" dans l'inconscient. De fait, les liaisons de sentiments libidinaux à des personnes du même sexe ne jouent pas un moindre rôle, en tant que facteurs intervenant dans la vie psychique normale, que celles qui s'adressent au sexe opposé (...). Bien plus tôt, c'est l'indépendance du choix d'objet vis à vis du sexe de l'objet, la liberté de disposer indifféremment d'objets masculins ou féminins - telle qu'on l'observe dans l'enfance, dans les états primitifs et à des époques reculées de l'histoire-, que la psychanalyse considère comme base originelle à partir de laquelle se développent, à la suite d'une restriction dans un sens ou dans l'autre, le type normal aussi bien que le type inversé." Les bisexuels peuvent avoir des relations simultanées avec les partenaires de n’importe quel sexe, pratiquer la monogamie en série avec des partenaires de l’un ou l’autre sexe, avoir des relations avec des partenaires d’un seul sexe ou pratiquer la chasteté. La bisexualité se réfère aux désirs et au concept de soi, pas nécessairement au comportement.
Orientation sexuelle ou comportement agi [modifier]
Dans son sens actuel il désigne les conduites et l'attirance sexuelle ou/et sentimentale pour des personnes des deux sexes, soit simultanément soit alternativement. Dans cette perspective, l’identité bisexuelle reposerait sur des normes culturelles et des préjugés. La biphobie est une tendance à refuser au bisexuel le sentiment amoureux pour un unique individu, alors qu’il revendique son attirance pour les deux sexes tout en choisissant de vivre avec une seule entité sexuée.
La bisexualité agie est une orientation sexuelle caractérisée par l’amour romantique et/ou le désir sexuel pour les membres des deux sexes, en contraste avec l’homosexualité, l’hétérosexualité, et l’asexualité.
La bisexualité agie définirait une personne qui n’est ni exclusivement hétérosexuelle, ni exclusivement homosexuelle, mais dont la préférence est typiquement réprimée (voir Alfred Kinsey). Beaucoup de bisexuels se considèrent comme gays ou lesbiennes (ou une partie de la communauté de LGBT) .
L’orientation bisexuelle se situe entre les deux orientations sexuelles d’homosexualité et d’hétérosexualité et peut être une combinaison unique de caractéristiques. Un autre point de vue de la bisexualité est que l’homosexualité et l’hétérosexualité sont monosexualités, tandis que la bisexualité comprend toutes les orientations monosexuelles.
Pansexuel, omnisexuel et pomosexuel (« post-moderne » - sexuel) sont des néologismes qui se réfèrent également aux gens qui sont attirés par plus d’un sexe. Au lieu d’attraction sexuelle « des deux » ou « bi », ils se réfèrent à l’attraction à tout ou « omni » et sont souvent utilisés par ceux qui souhaitent exprimer leur compréhension et leur acceptation de toutes possibilités de genre y compris transgenre et intersexe. Pansexualisme inclut parfois une attraction pour les activités sexuelles moins courantes, telles que le BDSM. Trysexual (parfois « trisexuel ») est un néologisme et un jeu de mots sur « bisexuel » et l’anglais to try « essayer ». Il est utilisé comme un terme amusant pour quelqu’un qui essaiera toute expérience sexuelle au moins une fois. Les gens qui ne sont pas bisexuels sont soit « monosexuels » (attirés par seulement un sexe) soit asexuels (attirés par aucun sexe).
La prédominance de la bisexualité au sens large [modifier]
Quelques études, notamment le Comportement sexuel du mâle humain (1948) et le Comportement sexuel de la femelle humaine (1953) d’Alfred Kinsey tendent à prouver qu'une large majorité n'a pas une orientation sexuelle aussi tranchée qu'il y parait. Les cas de strictes hétérosexualité ou de strictes homosexualité seraient relativement rare (entre 5-10% selon Kinsey) et les cas de réelle indétermination (la bisexualité "pure") plus rare encore (inférieur à 1%). L'identification à un comportement ou une orientation sexuelle relèverait purement du domaine social selon les études de Kinsey.
Échelle de Kinsey [modifier]
Rating | Description |
---|---|
0 | Exclusivement hétérosexuel(le) |
1 | Prédominance hétérosexuelle, expérience homosexuelle |
2 | Prédominance hétérosexuelle, occasionnellement homosexuel(le) |
3 | Bisexuel sans préférence |
4 | Prédominance homosexuelle, occasionnellement hétérosexuel(le) |
5 | Prédominance homosexuelle, expérience hétérosexuelle |
6 | Exclusivement homosexuel(le) |
La bisexualité dans l'Histoire [modifier]
La bisexualité a une histoire universelle, selon la plupart des sources historiques et littéraires. Les gens dans la plupart des sociétés connues ont montré des variables degrés de bisexualité et ce sans que ce comportement ait été jugé anormal. La plupart des relations bisexuelles étaient attachées soit à une période de la vie (comme pour la pédérastie dans l'Antiquité ou le shudo dans le Japon pré-moderne), soit à un troisième genre (comme pour les Deux-Esprits nord-amérindiens ou les bacchás d'Asie centrale). Les comportements hétérosexuels et homosexuels masculins, bien qu'également présents, semblent constituer des exceptions partout, sauf dans les sociétés influencées par les religions abrahamiques (judaïsme, islam et christianisme), où les comportements bisexuels et homosexuels sont fortement réprimés et l'hétérosexualité encouragée. La plupart de ce que l’on appelle homosexualité dans les cultures anciennes est en fait une forme de bisexualité.
L'histoire de la bisexualité agie féminine est plus difficile à établir, dans la mesure où les sociétés les mieux connues étaient généralement patriarcales, pour lesquelles les sources dont l'on dispose émanent principalement d'hommes.
Dans la Grèce antique, il semble que les hommes avaient successivement des comportement homosexuel, bisexuel puis majoritairement hétérosexuel. L'homosexualité était associée à l'adolescence, suivie par une phase de bisexualité caractérisée par des relations pédérastes, suite à quoi l'homme adulte se mariait, enfantait et adoptait un comportement principalement hétérosexuel. La Rome antique, les pays arabes (y compris aujourd'hui), la Chine et le Japon connaissent également des modèles de comportement similaires. Le cas le plus célèbre est sans nul doute celui d'Alexandre le Grand qui a eu beaucoup de femmes, mais entretenait aussi des relations avec au moins deux hommes, dont son ami proche Héphaestion. Mais les comportements bisexuels étaient également courants chez les empereurs romains et chinois, ou encore chez les shogun japonais.
On doit noter que les termes d’hétérosexualité, bisexualité, d’homosexualité et généralement d'orientation sexuelle correspondent à des constructions sociologiques modernes qui ne sont pas forcément adaptées dans ces contextes historiques. Dans la plupart des sociétés anciennes, les comportements ont pu être considérés comme homosexuels sans que l’on ait pour autant utilisé de tels termes.
Grèce antique [modifier]
L'ancienne Sparte tolérait les relations entre hommes adultes et jeunes hommes, dès lors que ces hommes finissaient par épouser une femme et enfanter. Les spartiates pensaient que les relations physiques entre soldats expérimentés et novices étaient de nature à renforcer la loyauté au combat et encourageaient les comportements héroïques car les hommes rivalisaient pour impressionner leurs amants. Quand le jeune soldat dépassait un certain âge, les relations sexuelles étaient supposées cesser, mais on ignore si cela était vraiment respecté.
Dans le reste du monde grec en revanche, si la pédérastie était largement acceptée, le fait que la relation entre l'homme mûr et le jeune homme perdure était sévèrement condamné par la société, qui considérait que l'adulte abusait alors du jeune homme.
Par ailleurs, la bisexualité tient une place importante dans la mythologie grecque.
Moyen-Orient et Asie centrale [modifier]
La civilisation musulmane place l'amour (Ichq) comme le bien absolu, quel que soit le genre de l'être aimé, bien que les comportements contraire à l'islam soient condamnés. L'attraction d'un homme pour la beauté des jeunes hommes y est généralement considérée comme normale[1]. Le juriste hanbaliste Ibn al-Jawzi (vers 1200) aurait ainsi dit : « Celui qui affirme qu'il n'éprouve aucun désir à la vue des beaux garçons ou jeunes hommes est un menteur, et si ce qu'il disait était vrai, il serait un animal et non un être humain ».
Plusieurs textes religieux évoquent explicitement cette tentation, qu'ils estiment plus forte que l'attraction pour les femmes, et le danger d'y céder. D'autres textes, plus controversés, enseignent que l'amour pour les jeunes garçons est un des chemins vers la communion avec Dieu. Les amours de jeunes garçons est un sujet récurrent dans l'art musulman et notamment dans la poésie, du moyen-âge au début du XXe siècle. Parmi ces artistes, on trouve notamment les poètes Abu Nuwas, Hafez et Omar Khayyam ainsi que le peintre persan Reza Abbasi. Certains artistes contrevenaient ainsi à l'interdiction coranique du liwat (la sodomie entre mâles, considérée comme un pêché majeur), d'autres l'évitaient en décrivant des relations sexuelles non consommées.
Le pêché de liwat peut être puni de mort. Le Coran exige cependant que la transgression soit attestée par quatre hommes, ou huit femmes, pour condamner un homme accusé de liwat. La plupart des comportements homosexuels ne sont donc pas punis, et les hommes peuvent avoir des relations homosexuelles, dès lors qu'ils se marient et fondent une famille entre autres obligations sociales. Ces pratiques sont cependant considérées comme moins fréquentes aujourd'hui que dans le passé, du fait de la forte exposition du monde musulman à la morale occidentale à partir du XIXe siècle. Le fait de se déclarer ouvertement homosexuel serait considéré comme inacceptable dans la plupart des pays musulmans.[réf. nécessaire].
La bisexualité dans la culture occidentale [modifier]
Les gays et lesbiennes ont parfois adopté l’étiquette « bisexuel(le) » de façon à garder le privilège de l’hétérosexualité. En découle l’idée reçue que tous ceux qui s’identifient comme bisexuel(le) sont en réalité des gays ou lesbiennes ayant peur de l’admettre. Cette idée fausse souvent évidente dans la culture populaire, dans les films, la télévision et la musique explique un des adages de la culture gay : « Bi maintenant, gay plus tard ».
Beaucoup de bisexuels ne se sentent de véritable place ni dans la communauté gay ni dans le monde hétérosexuel. Parce qu’ils ont tendance à rester invisibles au public (vivant sans attirer de l’attention des sociétés homosexuelles et hétérosexuelles), quelques bisexuel(le)s ont formé leurs propres communautés et leurs propres mouvements.
« Biphobie » est un néologisme exprimant l’idée que les gens sont soit hétérosexuels soit homosexuels, ou indiquant la désapprobation de la bisexualité. Les personnes bisexuelles peuvent être aussi la cible d’homophobie de la part d'hétérosexuel-le-s, et d'hétérophobie de la part d'homosexuel-le-s.
Le drapeau de la fierté bisexuelle [modifier]
Pour plus de visibilité et pour créer un symbole pour le rassemblement de la communauté bisexuelle, Michael Page a créé le drapeau de la fierté bisexuelle.
Le drapeau bisexuel a une raie rose ou rouge en haut pour l’homosexualité, une raie bleue en bas pour l’hétérosexualité et violette au milieu pour représenter la bisexualité, le violet étant la combinaison du rouge et du bleu. Cette dernière est plus petite que les autre, figurant ainsi la non-visibilité des bisexuel(le)s dans la société.
Histoire du drapeau de la fierté bisexuelle par Michael Page (Source : The biflag (http://biflag.com) / Traduit de l'anglais par http://bi-way.net)
Le premier drapeau de la fierté bisexuelle a été dévoilé le 5 septembre 1998. Le but de créer un tel drapeau était de maximiser la visibilité des bisexuels.
En raison de mon implication comme bénévole chez Bi-Net USA, il m’est clairement apparu nécessaire d’avoir un drapeau pour nous rendre visibles de façon distincte en tant que bisexuels lors d’évènements célébrant la fierté ainsi que lors de rassemblement politiques. À cette époque, il n’y avait, selon moi, aucune représentation bisexuelle qui soit assez haute en couleurs, ou qui aie été suffisamment mise en avant pour pouvoir instantanément et de façon durable être reconnue comme un drapeau. Il n’y avait alors que les "bi-angles", un double triangle inversé, le symbole bi constitué de trois anneaux, et diverses autres représentations sorties de l’imagination de groupes bi locaux.
Il est incontestable que nombre de personnes bisexuelles ont supporté le mouvement Gay et Lesbien depuis les émeutes de Stonewall en 1969, je peux en témoigner. Le principal problème des bisexuels demeurait leur manque de visibilité. C’était le problème des homosexuels et lesbiennes avant 1969, car peu d’entre eux étaient "sortis du placard".
En 1978, j’ai fait la connaissance de Gilbert Baker de San Francisco en Italie à l’occasion du World Pride 2000. C’est lui qui a créé le drapeau arc en ciel. Chacune des couleurs de ce drapeau représente la communauté homosexuelle et lesbienne dans sa diversité. Ce drapeau est désormais le symbole incontesté de la communauté homosexuelle et lesbienne.
D’après mon expérience personnelle, la grande majorité des personnes bisexuelles ne se reconnaît pas dans le drapeau arc en ciel, pas plus que dans le triangle rose ou le triangle noir, le symbole lambda, ou la cognée à double tranchant. Ces symboles étaient considérés comme des représentations homosexuelles et lesbiennes, ce qui était leur but premier. Recherchez l’histoire de la création du drapeau arc en ciel sur internet, et vous comprendrez ce que je veux dire.
Je crois que les personnes bisexuelles ont besoin de se rassembler autour de leur propre drapeau et symboles. Je constate d’ailleurs que les GLBT (Gay, Lesbiennes, Bisexuels, Transgenre) ont besoin de travailler ensemble autant que de s’affirmer comme des composantes uniques de l’équation GLBT.
En créant le drapeau de la fierté bi, j’ai repris les couleurs du "bi-angle" en choisissant celles qui étaient le plus attrayantes, à savoir le magenta, la couleur lavande et le bleu roi. Ayant choisi les couleurs, j’ai décidé de prendre le magenta pour faire la partie supérieure du drapeau et de lui donner 40% de la hauteur. La couleur lavande qui est la résultante du mélange du magenta et du bleu roi occuperait la partie centrale du drapeau, sur 20% de la hauteur. Finalement, la partie inférieure occupant les 40% restant, sera bleue.
Symbolique : Le magenta représente l’attirance pour les personnes de même sexe (homosexuels et lesbiennes). Le bleu représente l’attirance pour les personnes de sexe opposé (hétérosexuels). La couleur lavande qui occupe la partie centrale du drapeau, et qui est le résultat du mélange des deux autres couleurs représente l’attirance pour les deux sexes. Pour bien comprendre le symbolisme de ce drapeau, Il faut savoir que la subtilité réside dans le fait que la couleur lavande se fond de façon imperceptible dans les deux autres couleurs, rappelant que dans la réalité aussi, les personnes bisexuelles se mêlent imperceptiblement dans les communautés homosexuelles et hétérosexuelles, ce qui est la cause de leur manque de visibilité.
Bisexualité et art [modifier]
Filmographie chronologique [modifier]
- 1971
- 1975
- 1983
- 1990
- 1992
- 1993
- 1993
- 1997
- 2000
- 2002
- 2003
- 2004
- Éros thérapie comédie de Danièle Dubroux avec Isabelle Carré, Catherine Frot, Melvil Poupaud, François Berléand, Julie Depardieu, Claire Nebout.
- 2005
- Both, Lisset Barcellos. Prix du meilleur long métrage de fiction du 28ème festival international du film de femme de Créteil.
- Le Secret de Brokeback Mountain, comédie dramatique de Ang Lee.
- C.R.A.Z.Y., Jean-Marc Vallée.
- 2006
- I Don't Want to Sleep Alone, Tsai Ming-liang.
- Shortbus, comédie dramatique de John Cameron Mitchell.
- 2007
- Puccini et moi, Maria Maggenti.
BD, Manga, Roman [modifier]
- Paul, John Flaherty-Cox, éditions blanche, 2004.
- Indigo blue. Dessin et scénario : Ebine Yamaji.
- Djinn,Scénario : Jean Dufaux et Dessins : Ana Miralles.
Voir aussi [modifier]
Liens internes [modifier]
Liens externes [modifier]
- L. Danon-Boileau: "Trouble féminin dans l'homme" [1]
- Catégorie Gays, lesbiennes, bisexuels et transgenres de l'annuaire dmoz.
- Bi Unité Montréal
- Bi'Cause : association française créée par et pour les bisexuel(le)s, ayant pour objectif de promouvoir l’émergence d’une identité bisexuelle.
- Bisexualité info : portail français sur le thème de la bisexualité, articulé autour d'un forum de discussion.
- http://www.infobi.net/ : Antenne d'information bisexuelle Romande
- Les bi-zard-e-s Bi-sexuel-le-s radical-e-s
- Yaz Québec : Association des bisexuel(le)s de la région de Québec
Bibliographie [modifier]
- Coll.(Jean-Bertrand Pontalis) ; Robert Stoller ; Pierre Fédida ; Wilhelm Fliess ; André Green, Joyce McDougall ; Masud R Khan, Bisexualité et différence des sexes, Éditeur : Gallimard Collection : FOLIO ESSAIS N°359 Date de Parution : 01/03/2000 poche (ISBN 2070411869)
- Coll. (D. Hall et M. Pramaggiore, dir.), Representing Bisexuality, Subjects and Cultures of Fluid Desire, New York, New York University Press, 1996.
- Coll. (BI Academic Intervention), The Bisexual Imaginary: Representation, Identity and Desire, Londres et Washington, Cassel, 1997.
- Coll. (Jonathan Alexander, dir.), Bisexuality and Transgenderism: Intersexions of the Others, New York, Harrington Park Press, 2004.
- Steven Angelides, A History of Bisexuality, Chicago, University of Chicago Press, 2001.
- Claude Aron, La bisexualité et l'ordre de la nature,Odile Jacob, 1996.
- Eva Cantarella, Selon la nature, l'usage et la loi : La Bisexualité dans le monde antique, La Découverte, 1991.
- Christian David, Bisexualité psychique, Payot-poche, 1992 (ISBN 2228883999)
- Marie Delcourt, Hermaphrosdite : mythes et rites de la bisexualité dans l'antiquité, PUF 1958.
- Catherine Deschamps, Le Miroir bisexuel, une socio-anthropologie de l’invisible, Balland Modernes, 2002.
- Pierre Des Esseintes, Osez... la bisexualité, Édition La Musardine 2006.
- Jean-Luc Henning, Bi, Gallimard, 1996.
- Rommel Mendes-Leité, Bisexualité, le dernier tabou, Calman-lévy, 1996.
- Charlotte Wolff, Bisexualité, Stock, 1977.
Autres sources définissant la bisexualité [modifier]
- Manifeste français des bisexuelles et des bisexuels de l'association Bi'Cause
- Article dans psychologie
- Manifeste pour une bisexualité radicale par Daniel Welzer Lang