Blaise PASCAL
Blaise pascal
Blaise Pascal |
Le génie absolu |
Mathématicien surdoué (il contribue à inventer le calcul des probabilités et le calcul infinitésimal), physicien novateur (il met en évidence la pression atmosphérique et la réalité du vide), Pascal fut surtout un écrivain éblouissant, un psychologue hors pair, un théologien et un mystique rigoureux, et enfin, l’un de nos plus profonds penseurs. On lui dénie parfois le titre de philosophe, parce qu’il n’a pas inventé de système. C’est qu’il a compris, après Montaigne et avant Nietzsche, la fausseté de tous. Ce chrétien ne croit en rien, ou plutôt il ne croit qu’en Dieu : sur tout le reste – l’homme, la raison, la politique, l’amour –, il jette une lumière crue, qui fait ressortir nos mensonges, nos petitesses, nos illusions. |
Dès sa dix-huitième année, il subit un mal nerveux qui le laisse rarement un jour sans souffrance. En 1647, une attaque de paralysie l’atteint au point qu’il ne peut plus se mouvoir sans béquilles. Il a mal à la tête, des maux de ventre, ses jambes et ses pieds sont continuellement froids et demandent des soins pour activer la circulation sanguine ; il porte des bas trempés dans de l’eau-de-vie pour se réchauffer les pieds. En partie pour avoir de meilleurs traitements médicaux, il se rend à Paris avec sa sœur Jacqueline. Sa santé s’améliore mais son système nerveux est perturbé de manière permanente. Dorénavant, il est sujet à une profonde hypocondrie, qui a affecté son caractère et sa philosophie. Il est devenu irritable, sujet à des accès de colère fière et impérieuse, et il sourit rarement.
À la fin de 1654, il a un accident sur le pont de Neuilly où les chevaux plongent par-dessus le parapet et la voiture est près de les suivre. Heureusement, l’attelage se rompt et la voiture reste en équilibre sur le bord du pont. Pascal et ses amis sortent, mais le philosophe hypersensible, terrifié par la proximité de la mort, s’évanouit et reste inconscient. Revenant à lui quinze jours plus tard, le 23 novembre 1654, entre dix heures et demi et minuit et demie, Pascal a une intense vision religieuse qu’il écrit immédiatement pour lui-même en une note brève, appelé le Mémorial en littérature, commençant par : « Feu. Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob, pas des philosophes ni des savants… » et qu’il conclut par une citation du Psaume 119,16 : « Je n’oublierai pas ces mots. Amen. » Il coud soigneusement ce document dans son manteau et le transfère toujours quand il change de vêtement ; un serviteur le découvrira par hasard après sa mort.
L'autopsie pratiquée après sa mort révélera de graves problèmes stomacaux et abdominaux, accompagnés de lésions cérébrales. Malgré cette autopsie, la raison exacte de sa santé chancelante n'est pas connue.
Des spéculations ont eu lieu à propos de tuberculose, d'un cancer de l'estomac ou d'une combinaison des deux. Les maux de tête qui affectaient Pascal sont attribués à la lésion cérébrale. (Marguerite Périer, sa nièce dit dans sa biographie de Pascal que l'autopsie révéla que « le crâne ne comportait aucune trace de suture autre que la lambdoïde… avec une abondance de cervelle, dont la substance était si solide et si condensée… »).
Les professeurs M. Dordain et R. Dailly de la Faculté de Médecine de Rouen développent, dans les années 1970, les travaux de MM. Augeix, Chedecal, Crussaire et Nautiacq et établissent un «diagnostic d’insuffisance rhénale chronique» avec «suspicion d’une maladie polykistique des reins» et «présence de lésions vasculaires cérébrales en voie de complications (thrombose)». Pascal aurait donc été atteint «d’une maladie génétique… (dont) les expressions cliniques (entrent) dans le cadre des dystrophies angioplasiques congénitales… objet de travaux (Pr J.-M. Cormier et Dr J.-M. André) ces dernières années»[1].
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LE PARI DE PASCAL
Le Pari de Pascal est le nom donné à un passage des Pensées de Blaise Pascal où il met à plat le gain que l'on peut avoir en croyant en Dieu. Le but de son exercice est probablement de convaincre ceux de ses contemporains qui prisent beaucoup le milieu du jeu, et seront plus accessibles à ce genre d'argument qu'à des considérations de théologie pure.
La démonstration de Pascal
« Vous avez deux choses à perdre : le vrai et le bien, et deux choses à engager : votre raison et votre volonté, votre connaissance et votre béatitude; et votre nature a deux choses à fuir : l'erreur et la misère. Votre raison n'est pas plus blessée, en choisissant l'un que l'autre, puisqu'il faut nécessairement choisir. Voilà un point vidé. Mais votre béatitude ? Pesons le gain et la perte, en prenant choix que Dieu est. Estimons ces deux cas : si vous gagnez, vous gagnez tout; si vous perdez, vous ne perdez rien. Gagez donc qu'il est, sans hésiter. »,
- Pensées, Blaise Pascal (1670)
Explication
Le pari de Pascal peut se résumer ainsi :
Dieu existe :
Vous pariez sur l'existence de Dieu Vous allez au paradis (-b +∞)
Vous pariez sur l'inexistence de Dieu Vous allez en enfer (+b -∞)
Dieu n'existe pas :
Vous retournez au néant (-b +0)
Vous retournez au néant (+b +0)
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De Blaise pascal
Tout homme veut être heureux, constate-t-il, mais nul ne le peut ici-bas. « Nous ne vivons jamais, nous espérons de vivre ; et, nous disposant toujours à être heureux, il est inévitable que nous ne le soyons jamais. » On ne peut échapper au malheur que par la foi. Ou bien il faut échapper à Pascal. C’est en quoi tous, croyants ou non, ont intérêt à le lire.
1 La diproportion de l'homme
L’homme est à la fois grand et misérable. Situé entre l’infiniment grand et l’infiniment petit, qui sont pour lui également hors d’atteinte, il est perdu dans l’univers : il est comme un néant à l’égard de l’infini, comme un tout à l’égard du néant. Mais cet univers qui le contient et le dépasse, l’homme le dépasse à son tour, par la pensée. Aussi est-il grand, en tant qu’il se sait misérable.
2 Le divertissement
L’ennui nous est insupportable : parce que nous ne pouvons alors oublier le néant que nous sommes et qui nous attend. De là tous ces buts que nous ne cessons de poursuivre, qui valent moins par eux-mêmes que par l’activité qu’ils suscitent. C’est ce que Pascal appelle le divertissement : tout ce que nous faisons pour oublier que nous ne sommes pas heureux et que nous allons mourir.
3 La distinction des ordres
Pascal distingue trois ordres différents : l’ordre de la chair, où règnent la force et la concupiscence ; l’ordre de l’esprit ou de la raison, où règnent les démonstrations ; enfin l’ordre du cœur ou de la charité, où règne l’amour. Ces trois ordres sont disjoints : la force ne peut rien contre la vérité, ni la vérité contre la force ; et ni l’une ni l’autre ne saurait tenir lieu d’amour. Leçon de lucidité et d’exigence : la force, ici-bas, l’emporte toujours. Mais elle n’est ni un argument (pour la raison) ni une valeur (pour le cœur).
4 Le pari
Nous ne pouvons savoir si Dieu existe : aucune preuve ne l’atteste, et la foi n’est donnée que par la grâce. Pourtant, il faut prendre position, puisque toute notre vie en dépend et puisque le refus de choisir serait déjà un choix. Comment faire ? Pascal substitue la logique du pari à celle, traditionnelle et impossible, de la preuve. Quand un pari est-il intéressant ? Lorsque l’écart entre la mise et le gain est au moins proportionnel aux chances de l’emporter. Or, ici, la mise est finie : ce n’est que notre vie terrestre. Le gain possible est infini : une éternité de bonheur infini. Dès lors qu’il y a « pareils hasards de gain que de perte » et un écart infini entre la mise et le gain, il n’y a plus à hésiter : il faut miser sur Dieu. Cela ne prouve pas qu’il existe, mais que l’on a intérêt à y croire : « Si vous gagnez, vous gagnez tout ; si vous perdez, vous ne perdez rien. »
5 L'amour
Nous ne vivons que pour et par l’amour. Mais nous ne savons aimer que nous (c’est ce que Pascal appelle l’amour-propre) ou pour nous (c’est ce qu’il appelle la concupiscence). Ces deux amours, d’abord légitimes, ont pris en l’homme toute la place. C’est ce qui nous voue au péché (ou plutôt, cela est le péché même) et au malheur (puisque nous n’avons pas en nous de quoi nous satisfaire). Aussi manquons-nous indéfiniment de cela même que nous désirons. C’est pourquoi nous cherchons tous le bonheur, sans pouvoir ici-bas l’obtenir. « Ce gouffre infini ne peut être rempli que par un objet infini et immuable » : seul Dieu, qui est infiniment aimable et aimant, peut nous combler
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Blaise Pascal
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Philosophe et Scientifique Époque Moderne | |
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Blaise Pascal. | |
Naissance : | 19 juin 1623 (Clermont) |
Décès : | 19 août 1662 (Paris) |
Principaux intérêts : | Philosophie, mathématiques, physique, morale et théologie |
Blaise Pascal (19 juin 1623, Clermont (Auvergne) - 19 août 1662, Paris) est un mathématicien et physicien, philosophe, moraliste et théologien français.
Enfant précoce, il est éduqué par son père. Les tout premiers travaux de Pascal concernent les sciences naturelles et appliquées. Il contribue de manière importante à la construction d’une calculatrice mécanique (la « Pascaline ») et à l’étude des fluides. Il a clarifié les concepts de pression et de vide, en étendant le travail de Torricelli. Pascal a écrit des textes importants sur la méthode scientifique.
Mathématicien de premier ordre, il crée deux nouveaux champs de recherche majeurs : tout d’abord il publie un traité de géométrie projective à seize ans ; ensuite il correspond, à partir de 1654, avec Pierre de Fermat à propos de la théorie des probabilités, qui influencera fortement les théories économiques modernes et les sciences sociales.
Après une expérience mystique à la fin de 1654, il délaisse les mathématiques et la physique et se consacre à la réflexion philosophique et religieuse. Il écrit pendant cette période les Provinciales et les Pensées, ces dernières n’étant publiées qu’après sa mort qui survient deux mois après son 39e anniversaire, alors qu’il a été malade toute sa vie (sujet à des migraines violentes en particulier).
Sommaire[masquer] |
Biographie [modifier]
Né à Clermont, en Auvergne, Blaise Pascal perd sa mère, Antoinette Bégon, à l’âge de trois ans. Son père, Étienne Pascal (1588-1651) très intéressé par les mathématiques et les sciences, était un juge local et membre de la petite noblesse. Blaise Pascal avait deux sœurs, Jacqueline, née en 1625, et Gilberte (née en 1620, mariée en 1641 à Florin Périer) qui lui survécut.
En 1631, Étienne se rend avec ses enfants à Paris. Il décide d’éduquer lui-même son fils qui montrait des dispositions mentales et intellectuelles extraordinaires. En effet très tôt, Blaise a une capacité immédiate pour les mathématiques et la science, peut-être inspiré par les conversations fréquentes de son père avec les principaux savants de l’époque : Roberval, Mersenne, Desargues, Mydorge, Gassendi et Descartes. À onze ans, il compose un court Traité des sons des corps vibrants et démontre la 32e proposition du Ier livre d’Euclide. Étienne réagit en interdisant à son fils toute poursuite de ses études en mathématiques jusqu’à quinze ans, afin qu’il puisse étudier le latin et le grec. Sainte-Beuve (dans son Port-Royal, III, p. 484) raconte :
« Je n’ai rien à dire des éléments de géométrie, si ce n’est que Pascal, qui les avait lus en manuscrit, les jugea si clairs et si bien ordonnés, qu’il jeta au feu, dit-on, un essai d’éléments qu’il avait fait lui-même d’après Euclide, et qu’Arnauld avait jugé confus ; c’est même ce qui avait d’abord donné à Arnauld l’idée de composer son essai : Pascal le défia en riant de faire mieux, et le docteur, à son premier loisir, tint et gagna la gageure. »
A douze ans (1635), il commence à travailler seul sur la géométrie et découvre que la somme des angles d’un triangle est égale à deux angles droits.
Le travail de Desargues intéressa particulièrement le jeune Pascal et lui inspira, à seize ans, un traité sur les sections coniques : Essai sur les coniques. La majeure partie en est perdue mais un résultat essentiel et original en reste sous le nom de théorème de Pascal. Le travail de Pascal était si précoce que Descartes, quand il a vu le manuscrit, croyait qu’il était de son père.
En 1638, Étienne, opposé aux dispositions fiscales du Cardinal de Richelieu, quitte Paris avec sa famille pour échapper à la Bastille. Lorsque Jacqueline, sœur de Blaise, dit un compliment particulièrement bien tourné devant Richelieu, Étienne obtient sa grâce. En 1639, la famille s’installe à Rouen où Étienne devient commissaire délégué par le Roi pour l’impôt et la levée des tailles.
A dix-huit ans (1641), Pascal construit la Pascaline, machine à calculer capable d’effectuer des additions et des soustractions afin d’aider son père dans son travail. Il en écrit le mode d’emploi : Avis nécessaire à ceux qui auront la curiosité de voir ladite machine et s’en servir. Plusieurs exemplaires sont conservés, en France, au Musée des Arts et Métiers à Paris et au musée de Clermont-Ferrand. Bien que ce soit le tout début du calcul mécanique, ce fut un échec commercial à cause de son coût élevé (100 livres). Pascal améliorera la conception de la machine pendant encore dix années et en construira une cinquantaine d’exemplaires.
Conversion religieuse [modifier]
D’un point de vue biographique, deux influences de base le guident vers sa conversion : le jansénisme et la maladie.
En 1646, le père de Pascal s’est démis la cuisse en tombant sur la glace, il est soigné par deux médecins jansénistes (La Bouteillerie et Deslandes), disciples de Jean Duvergier de Hauranne (abbé de Saint-Cyran) qui introduisit le jansénisme en France. Blaise parle fréquemment avec eux durant les trois mois du traitement de son père, il leur emprunte des livres d’auteurs jansénistes, en particulier enthousiasmé par le Discours de la réformation de l'homme intérieur écrit par Cornelius Jansen en 1628, dont il ressort si vivement marqué qu'il communique son admiration à ses proches, certains affirmant donc que ce fut là la date de sa "première conversion".
Il découvre que marcher sur les traces de Copernic et de Galilée pour libérer la physique du poids mort d’Aristote et de la scolastique n’est que la démarche d’une vaine raison, impliquée dans la souillure de l’humanité toute entière, et que tout ce génie qui bouillonne en lui ne le conduit qu’à le divertir d’une révélation terrible et rédemptrice. Que signifie un savoir qui ne jette pas l’homme au pied de la Croix ? Dans cette période, Pascal vit une sorte de « première conversion » et commence, au cours de cette année, d’écrire sur des sujets théologiques. Toute sa famille se met à « goûter Dieu » avec lui.
Dès sa dix-huitième année, il subit un mal nerveux qui le laisse rarement un jour sans souffrance. En 1647, une attaque de paralysie l’atteint au point qu’il ne peut plus se mouvoir sans béquilles. Il a mal à la tête, des maux de ventre, ses jambes et ses pieds sont continuellement froids et demandent des soins pour activer la circulation sanguine ; il porte des bas trempés dans de l’eau-de-vie pour se réchauffer les pieds. En partie pour avoir de meilleurs traitements médicaux, il se rend à Paris avec sa sœur Jacqueline. Sa santé s’améliore mais son système nerveux est perturbé de manière permanente. Dorénavant, il est sujet à une profonde hypocondrie, qui a affecté son caractère et sa philosophie. Il est devenu irritable, sujet à des accès de colère fière et impérieuse, et il sourit rarement.
Pascal s’éloigne de son premier engagement religieux et il vit pendant quelques années ce qu’il a appelé « une période mondaine » (1648-1654). Ce sont les expériences sur le vide, à la suite des travaux de Torricelli, qui l'occupent pleinement. De 1646 à 1654, il multiplie les expérimentations avec toutes sortes d’instruments. L’une d’entre elles, en 1648 lui permet de confirmer la réalité du vide et de la pression atmosphérique et d’établir la théorie générale de l’équilibre des liquides.
Son père meurt en 1651 et Pascal prend possession de son héritage et de celui de sa sœur Jacqueline. Cette même année, Jacqueline entre au couvent de Port-Royal, en dépit de l’opposition de son frère. Quand le temps vient pour elle de prononcer ses vœux définitifs, il refuse de lui rendre une part de son héritage pour payer sa dot de nonne ; sans argent elle aura une position moins élevée dans la hiérarchie du couvent. Ce n’est qu’en 1653 qu’il acceptera de lui constituer une dot, au moment où une bulle d’Innocent X condamne cinq propositions de Jansénius.
Ainsi, Pascal se trouve à la fois riche et libre. Il prend une maison somptueusement meublée, avec beaucoup de domestiques et se fait conduire dans Paris avec une voiture tirée par quatre ou six chevaux. Il passe son temps en compagnie de beaux esprits, de femmes et de joueurs (comme son travail sur les probabilités le montre). Il poursuit un temps, en Auvergne, ses travaux et une dame de grande beauté, qu’il appelle la « Sapho de la campagne ». À cette époque, il inspire un Discours sur les passions de l’amour (qui ne semble pas être de sa main), et apparemment il a médité sur le mariage qu’il décrit plus tard comme « la plus basse des conditions de la vie permises à un chrétien ».
Jacqueline lui reproche sa frivolité et prie pour qu’il change de vie. Durant les visites à sa sœur à Port-Royal en 1654, il montre du mépris pour les affaires du monde mais il n’est pas attiré par Dieu.
À la fin de 1654, il a un accident sur le pont de Neuilly où les chevaux plongent par-dessus le parapet et la voiture est près de les suivre. Heureusement, l’attelage se rompt et la voiture reste en équilibre sur le bord du pont. Pascal et ses amis sortent, mais le philosophe hypersensible, terrifié par la proximité de la mort, s’évanouit et reste inconscient. Revenant à lui quinze jours plus tard, le 23 novembre 1654, entre dix heures et demi et minuit et demie, Pascal a une intense vision religieuse qu’il écrit immédiatement pour lui-même en une note brève, appelé le Mémorial en littérature, commençant par : « Feu. Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob, pas des philosophes ni des savants… » et qu’il conclut par une citation du Psaume 119,16 : « Je n’oublierai pas ces mots. Amen. » Il coud soigneusement ce document dans son manteau et le transfère toujours quand il change de vêtement ; un serviteur le découvrira par hasard après sa mort. Pendant sa vie, Pascal a souvent été considéré par erreur comme un libertin et, plus tard, il a été tenu à l’écart comme une personne n’ayant eu une conversion que sur son lit de mort. Sa croyance et son engagement religieux réactivés, Pascal loge dans le plus ancien des deux couvents de Port-Royal pour une retraite de quinze jours en janvier 1655. Pendant les quatre années suivantes, il fit régulièrement le voyage entre Paris et Port-Royal-des-Champs. Il commence à écrire, immédiatement après sa conversion, son œuvre majeure sur la religion, Les Provinciales.
Pascal participa aux travaux de traduction en français de la Bible, en utilisant les principes de la logique de Port-Royal.
Pascal est également à l’origine de l’invention de la presse hydraulique, basé sur le principe qui porte son nom.
On lui doit également l’invention du haquet, véhicule hippomobile conçu pour le transport des marchandises en tonneaux.