CHEMIN DE BRAISES
CHEMIN DE BRAISES
Sur le chemin de braises, pas à pas,
ma raison folle chavirera par le bas,
et le vent soufflera sur les Andes,
et la pluie me flagellera au corps nu.
Sous les cieux qui tonnent aux nues,
et sur mon torse bravé sanctifié,
les pans des montagnes se dresseront,
et je fuirais ma raison qui m'échappe.
Je mourrais aux trépas qui m'assaillent
où tout est nuit, brouillard qui s'exhale,
où la lumière troue le noir enveloppé,
Sous les sens impies de mon moi perdu.