Christophe Colomb
Christophe Colomb
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Christophe Colomb (né en 1451 à Gênes - décédé le 20 mai 1506 à Valladolid, Espagne), est le premier européen de l'histoire moderne à traverser l'océan Atlantique et à découvrir une route aller-retour entre le continent américain et l'Europe. Il effectue en tout quatre voyages en tant que navigateur au service des Rois catholiques espagnols Isabelle de Castille et Ferdinand d'Aragon, qui le nomment avant son premier départ amiral, vice-roi des Indes et gouverneur général des îles et terre ferme qu'il découvrirait. La découverte de l'espace caraïbe marque le début de la colonisation de l'Amérique par les européens. Cela fait de lui l'initiateur des Grandes Découvertes des XVe siècle et XVIe siècle, considérées comme l'étape majeure entre le Moyen Âge et les temps modernes[1].
Bien qu'aujourd'hui universellement connu comme l'homme qui a « découvert » l'Amérique, où il accoste pour la première fois dans la nuit du 11 au 12 octobre 1492, il meurt en relative disgrâce, ses prérogatives sur les terres découvertes étant contestées, toujours persuadé d'avoir atteint les Indes, le but originel de son expédition.
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Histoire colombine : éléments historiographiques [modifier]
De la propre main de Colomb n'ont été identifiés et recensés que peu de documents : des lettres, des quittances, des annotations dans des ouvrages de sa bibliothèque et des signatures. Tous les autres textes, dont le journal du premier voyage, ne sont que des copies dont le texte n'est pas sûr[3]. Ces différents textes et documents ont tous été traduits en français[4].
La connaissance du Colomb homme de savoir et de cabinet s'appuie aussi sur quatre livres qui lui ont appartenu et qui ont été conservés. Ces livres recèlent pas moins de 2 000 annotations portées en marge[5].
Les premiers historiens contemporains de Colomb ne se sont pas attardés de manière précise à le décrire. Andrès Bernaldez l'évoque dans son Historia de los Reyes Catolicos, en donnant « une image à la fois édifiante et dramatique (...) intéressante certes, mais brossée à très grands traits, sans beaucoup de nuances »[6]. Parmi ceux qui ont vécu aux côtés de l'Amiral on recense les livres de Bartolomé de Las Casas, Fernand Colomb et Gonzalo Fernández de Oviedo y Valdés. C'est sur ces publications du XVIe siècle que se sont appuyés en premier lieu tous les travaux historiques postérieurs et c'est grâce à eux qu'il est possible aujourd'hui de reconstituer ce qu'ont été les voyages et expéditions de Colomb.
Pietro d'Anghiera, humaniste de l'Italie du Nord, a livré dans son Orbo Novo, le premier témoignage de la découverte, dès 1494[7].
Biographie [modifier]
Origine et jeunesse [modifier]
Le lieu de naissance de Colomb est incertain mais il est aujourd'hui considéré comme d'origine ligure, des environs de Gênes. Cette origine génoise du navigateur est établie au sein de la communauté des historiens depuis la fin du XIXe siècle, et plus exactement en 1892 pour le 400e anniversaire de sa découverte de l'Amérique[8][9].
Christophe Colomb serait né en 1451 de Domenico Colomb et Suzana Fontanarossa, dans la république de Gênes. Une maison dite natale de Colomb se trouve aussi à Calvi[10], en Haute-Corse, citadelle génoise à l'époque. Son frère est Bartolomeo Colomb.
Il est très tôt influencé par le Livre des merveilles du monde, écrit par le chevalier anglais Jean de Mandeville entre 1355 et 1357 (pendant la guerre de Cent Ans, à son retour de voyage en Extrême-Orient, à partir de ses propres observations et de récits de missionnaires franciscains et dominicains. Jean de Mandeville fit un voyage en Égypte, en Palestine, en Inde, en Asie centrale et en Chine, entre 1322 et 1356 (soit sur une période de 34 ans, ce qui était considérable pour l'époque). Le livre des merveilles du monde (à ne pas confondre avec le devisement du monde dicté en prison par Marco Polo) fut diffusé dans la société occidentale à 250 exemplaires en de nombreuses langues vernaculaires. Même si Jean de Mandeville fut parfois qualifié d'affabulateur de génie ou d'imposteur par certains commentateurs continentaux en raison de ses plagiats, son livre eut certainement une grande influence en Occident.
Colomb avait aussi un exemplaire de l’Imago mundi du cardinal Pierre d'Ailly (1410) qu'il a abondamment commenté en marge[11].
Débuts dans la marine (1476) [modifier]
En 1476, il embarque sur un convoi en partance pour Lisbonne puis l'Angleterre. Le convoi est attaqué par les Français et Christophe Colomb se réfugie dans la ville portugaise de Lagos puis part chez son frère, cartographe à Lisbonne. Il épouse en 1479 Dona Felipa Perestrello Moniz d'une famille de noblesse portugaise, fille de Bartolomeu Perestrelo, un des découvreurs des îles de Madère et de Porto Santo, avec qui commença la colonisation en 1419-1420. Felipa meurt peu de temps après la naissance de leur seul fils, Diego Colomb, qui est né en 1480 sur l'île Madère. Christophe Colomb se perfectionne alors dans les sciences de la navigation, avec les cartes que son épouse avait apportées en dot : les cartes des vents et des courants des possessions portugaises de l'Atlantique qui appartenaient à Bartolomeu Perestrelo en voyageant notamment pour le roi portugais en Afrique.
Le projet de voyage aux Indes « outre-Atlantique » [modifier]
C'est aux alentours de 1484 que Colomb forme l'idée de passer par l'Atlantique pour aller aux Indes (« rejoindre le Levant par le Ponant »[12]). Il est en effet connu depuis les Grecs anciens que la Terre est ronde, et Eratosthène avait donné une estimation à peu près exacte de sa circonférence. Mais les textes grecs sont mal connus à l'époque, et c'est sur les mesures de Pierre d'Ailly que Colomb se base. Pierre d'Ailly reprend lui-même les travaux plus anciens d'Al-Farghani, et estime le degré terrestre à 56 milles 2/3 (soit un équateur d'environ 30 000 kilomètres). Or les arabes utilisaient un mille de 1 973 mètres et non le mille romain de 1 482 mètres. Selon les mots de Michel Balard « lumineuse erreur qui permet au navigateur de réduire les distances entre les Canaries et l'extrémité orientale du continent asiatique ! »[13]. Une grande partie de la communauté scientifique de l'époque estime réalisable un tel voyage et Jacques Heers précise : « (...) les idées de Colomb ne s'inscrivent pas à contre-courant. Tout au contraire, elles nous paraissent exactement l'expression normale de la pensée géographique de son époque. »[14]. Ce qui distingue le projet du navigateur des hypothèses des érudits du temps – géographes et humanistes – qui estiment tous très probable l'existence d'îles nombreuses voire même de terres plus vastes plus loin à l'ouest dans la mer océane c'est son but : atteindre les rivages de la Chine et avant cela le Japon, soit le royaume du Cathay et Cipangu tels que décrit par Marco Polo[15].
Un groupe d'experts choisi par le roi Jean II rejette cependant son projet sans appel[16]. Colomb va alors tenter sa chance en Castille au milieu de 1485. Il est reçu par Isabelle de Castille en janvier 1486, mais une réponse négative lui est à nouveau rendue en 1490. En 1491, sa demande est en passe d'être acceptée mais sa trop grande ambition fait échouer sa quête, il veut notamment être vice-roi de toutes les terres découvertes et obtenir un titre de noblesse. C'est grâce à l'insistance du conseiller du roi Ferdinand que le projet est approuvé par la reine notamment aux vues des possibles retombées économiques : la découverte d'une nouvelle route vers les Indes permettrait de s'affranchir des intermédiaires orientaux.
Le Ier voyage (1492-1493) [modifier]
Le voyage inaugural de Colomb est celui qui est le mieux connu des historiens. Comme l'écrit Jacques Heers : « Pour nous en tenir au temps de Colomb, de tous les voyages maritimes du temps (...) aucun ne peut être connu (...) avec tant de minutie et de sérieux. »[17] Deux documents écrits permettent de suivre les navires de l'explorateur : le Journal, dans la version donnée par Bartolomé de Las Casas, et la lettre à Santangel, écrite le 14 février 1493 sur la route du retour, sorte de bilan de son expédition adressée en Espagne. Par ailleurs, à compter de 1938, l'amiral américain Samuel Eliot Morison a entrepris de refaire le périple du Génois et a pu, en ce qui concerne le premier voyage, « pointer sur la carte la position des navires chaque soir »[18]
Le 3 août 1492, Colomb est au départ à Palos de la Frontera (Huelva) avec 3 navires - 2 caravelles, la Pinta et La Niña, et une nef, la Santa Maria - et pas plus de 90 membres d'équipage. Alicia Gould Quincy a réussi dans les années 1920 à dresser une liste de 87 noms[19].
Une première escale a lieu aux Canaries, à Las Palmas de Gran Canaria du 9 août au 6 septembre, (la route du sud a été choisie pour éviter les croisières portugaises au large des Açores).
Le 12 octobre, après une longue traversée, la terre est en vue, et Colomb la baptise du nom du Christ : San Salvador (Guanahani). Première rencontre avec les indigènes que Colomb nomme « Indiens » d'après la conception du continent qu'il croyait aborder ; ceux-ci lui indiquent que de l'or se trouve sur une grande île au Sud-Est.
Le 23 octobre, Colomb perd de vue la Pinta, il accuse alors son capitaine Martin Alonzo Pinzón d'avoir déserté.
Le 28 octobre, Colomb découvre Cuba, qu'il nomme Juana en l'honneur de la fille des rois catholiques. Il pense connaître parfaitement sa position sur le continent asiatique.
À la suite d'un coup de vent Colomb perd la Santa Maria dans la nuit du 25 au 26 décembre 1492. Il doit se résoudre à laisser 39 hommes sur place dans un petit fortin construit dans la baie de La Navidad[20].
Le IIe voyage (1493-1496) [modifier]
Il prépare rapidement une nouvelle expédition beaucoup plus ambitieuse avec une flotte de 17 navires et environ 1 500 hommes dont 700 colons et 12 missionnaires ainsi que des chevaux, des bêtes de somme et du bétail. Son objectif est de fonder une colonie sur Hispaniola et de retrouver les 39 hommes de la Santa Maria qu'il a dû laisser.
Il lève l'ancre pour ce nouveau voyage le 25 septembre 1493 de Cadix, redevenue espagnole et chrétienne depuis son premier départ.
La première terre qu'il aperçoit, 21 jours après avoir quitté les Canaries est La Désirade qu'il baptise ainsi Desirada, tant la vue d'une terre fut désirée par l'équipage. Les autres îles ne sont pas loin.
Le dimanche 3 novembre 1493, une autre île est en vue, que Colomb nomme Maria Galanda (Marie-Galante), du nom du navire amiral.
Une troisième se présente à l'horizon, ce sera Dominica (la Dominique) puisqu'elle apparaît un dimanche matin, où il débarquera.
Le lendemain matin, 4 novembre, ils reprennent la mer vers une île plus grande dont ils avaient aperçu au loin les montagnes. Colomb décide alors de jeter l'ancre devant cette île afin d'accorder quelques jours de repos à ses hommes. C'est l'île de Caloucaera "Karukera" (nom donné par les Caraïbes) et qui fut rebaptisée "Santa Maria de Guadalupe de Estremadura" (c'est la Basse-Terre de la Guadeloupe), pour honorer une promesse (donner le nom de leur monastère à une île) faite à des religieux lors d'un pèlerinage, ou qu'il s'était faite à lui-même lors des tempêtes de son précédent retour.
Puis il repart vers le nord en direction d'Hispaniola. Il aperçoit ensuite une petite île qu'il baptise Montserrat, du nom du massif de Montserrat, une montagne voisine de Barcelone où se trouvent un sanctuaire et un monastère bénédictin en l'honneur de la Virgen de Montserrat.
Le 11 novembre 1493, jour de la fête de saint Martin de Tours, la flotte aperçoit une île au large et la baptise du même nom : Saint-Martin, et aperçoit à l'horizon une autre petite île qu'il baptise du nom de son frère Bartolomeo, Saint-Barthélemy.
Il part avec une flottille vers l'ouest où il découvre en avril 1494 Porto-Rico puis la Jamaïque.
À Hispaniola, les Espagnols organisent une grande chasse à l'esclave et rassemblent 1500 Arawaks (hommes, femmes et enfants), qu’ils parquent dans des enclos sous la surveillance d’hommes et de chiens. 500 d’entre eux sont embarqués vers l’Espagne, 200 meurent pendant la traversée, et les survivants sont mis en vente dès leur arrivée. Colomb vend chaque indien pour 5000 maravedis.
Le IIIe voyage (1498-1500) [modifier]
Six mois après son retour, Colomb obtient de la cour l'autorisation d'engager les préparatifs pour un autre voyage. Cela lui demande plus d'un an d'effort. Deux navires, l’India et la Nina partent cinq mois avant lui, le 23 janvier 1498, sous le commandement de Pedro Hernandez Coronel, pour ravitailler les colons d'Hispaniola. Ce n'est que le 30 mai 1498 que Colomb lève l'ancre, de San Lucar, à la tête de six navires[21].
Le 31 août 1498, il arrive enfin à Hispaniola. Cela fait deux ans et neuf mois qu'il avait quitté l'île. Il la retrouve en proie à des troubles sévères orchestrés par Francisco Roldan que son frère Bartolomè, capitaine général et président du Conseil des gouverneurs, a bien du mal à circonscrire. En août 1500, Francisco de Bobadilla, émissaire des rois, débarque sur l'île et fait jeter les trois frères Colomb au cachot avant de les renvoyer en Espagne. Fin octobre 1500, il débarque à Cadix humilié et accusé[22].
Territoires visités : Saint-Vincent, Grenade, Trinidad, Margarita, Venezuela
Le IVe voyage (1502-1504) [modifier]
Aucun récit exhaustif ne décrit précisément les événements survenus lors de ce quatrième et dernier voyage entamé par Colomb le 3 mai 1502. Il semble en effet que l'Amiral n'ait pas tenu de journal, et seul peut-être son fils Fernando, alors âgé de treize ans, aurait pris sous la dictée des observations de son père, dont quelques traces figurent dans l'histoire qu'il a écrite plus tard. Seule une relation abrégée écrite par Colomb, rédigée vers les mois de juin/juillet 1503, et à destination des rois est parvenue jusqu'à nous[23].
Quatre caravelles de faible tonnage partent de Séville avec à leur bord 135 personnes : le Capitana, navire amiral, le Santiago, commandé par Bartholomè Colomb, El Gallego et El Vizcaino. Colomb envisage ce quatrième voyage comme une entreprise de découverte et n'emporte donc aucun ravitaillement pour l'Hispanola que ses instructions lui intimaient de ne pas aborder, sauf en cas d'extrême nécessité[24].
Le 15 juin 1502, il passe à proximité de la Martinique qu'il avait peut-être aperçue lors de son second voyage.
Colomb se trouve en face de l'isthme du Panama qu'il prend pour celui de Malaisie.
Il repart finalement pour l'Espagne le 12 septembre 1504, et arrive le 7 novembre fatigué et malade.
Territoires visités : St-Lucia, Martinique, Honduras, Nicaragua, Costa Rica, Panama.
La fin de sa vie [modifier]
Il reste physiquement très diminué après son retour, souffrant en particulier d'une très envahissante goutte, ce qui l'empêche dans un premier temps de se rendre à la cour royale qui s'est installée à Medina del Campo. De Séville, où il s'est installé, il y envoie son fils Ferdinand et son frère Barthélémy afin qu'ils « s'occupent de ses affaires »[26]. Il reste en contact avec eux par lettres et par l'envoi d'émissaires, dont Amerigo Vespucci. Il travaille à essayer de faire reconnaître ses droits et les richesses qui lui reviennent. Il peut lui-même se rendre à la cour à l'été 1505, à dos de mule, permission temporaire accordé par le roi[27]. Sa présence auprès du souverain Ferdinand ne se montre pas plus décisive, le roi ayant compris ce qu'impliquait la découverte de ces « Indes ». Il « n'entend nullement restituer à l'Amiral les prérogatives financières et gouvernementales » telles que spécifiées le 30 avril 1493 au retour du premier voyage de Colomb[28].
Il meurt le 20 mai 1506 à Valladolid entouré de ses fils et de son frère après avoir établi un testament qui confirme en particulier le majorat établi au profit de son fils aîné Diego. Il ne connaît pas la satisfaction de voir Diego être nommé par le roi gouverneur d'Hispaniola en 1508. Sa dépouille est transférée en 1541 dans la cathédrale de Saint-Domingue[29].
Comme l'écrit Marianne Mahn-Lot : « Il faut abandonner l'image romantique de l'homme de génie mourant méconnu, dans l'oubli et la misère. Jusqu'au bout, l'Amiral gardera des amis fidèles, parmi lesquels d'importants personnages. Et il recevra de grosses sommes sur les revenus des Indes – avec des retards et incomplètement, il est vrai. »[30]
Christophe Colomb en son temps [modifier]
Colonisation, évangélisation et esclavage [modifier]
De l'or, des épices et des perles [modifier]
L'entreprise maritime de Colomb est avant tout une affaire commerciale et en la matière les découvertes de l'Amiral et de ceux qui l'accompagnaient ont déçu les espoirs placés en elles. Que ce soit en matière d'épices ou d'or, les bénéfices rapides et importants n'ont pas été au rendez-vous des îles abordées, au moins du vivant de Colomb.
Colomb et la navigation [modifier]
Les historiens de Colomb, en particulier au XIXe siècle, ont souvent tenté d'expliquer le succès de son entreprise maritime par l'emploi de techniques nouvelles en matière de navigation, évoquant entre autres la boussole, le gouvernail d'étambot et la caravelle[31]. Si Colomb a choisi la caravelle comme navire – type de navire déjà utilisé par les Portugais depuis le début du XVe siècle dans leurs explorations de la côté africaine – c'est en raison de son relativement faible coût d'armement et de son faible tirant d'eau qui permet d'approcher des côtes sans risquer d'échouer[32].
Colomb et la « découverte de l'Amérique » [modifier]
Amerigo Vespucci est le premier navigateur à affirmer avoir découvert un nouveau monde qui n'est pas les Indes. Sa découverte est reconnue par les cartographes du Gymnase Vosgien, qui publient en 1507 Universalis Cosmographia (aujourd'hui connu sous le nom de planisphère de Waldseemüller), où le nom America figure pour la première fois.
Voir aussi [modifier]
Colomb en littérature et au cinéma [modifier]
- Paul Claudel publie en 1933 un drame lyrique en deux parties intitulé Le Livre de Christophe Colomb.
- Ridley Scott réalise le film 1492 qui sort sur les écrans à l'automne 1992.
Articles connexes [modifier]
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