Comment déceler les signes d’un risque suicidaire ?
Comment déceler les signes d’un risque suicidaire ?
Les signes d’une crise suicidaire ne sont pas toujours faciles à identifier en tant que symptômes précurseurs d’un acte suicidaire, d’autant plus qu’ils peuvent variés d’une personne à l’autre. Cependant, certains de ces symptômes peuvent êtres identifiés. C’est pourquoi il faut les connaître pour agir au bon moment.
Voici, rassemblés, de façon presque exhaustive, ces différents signes. C’est l’association de plusieurs de ces symptômes qui permet de suspecter un mal-être profond et donc un risque suicidaire.
Voici, rassemblés, de façon presque exhaustive, ces différents signes. C’est l’association de plusieurs de ces symptômes qui permet de suspecter un mal-être profond et donc un risque suicidaire.
Sur le plan comportemental
- Une modification radicale et durable de la conduite de l’adolescent s’est opérée : il s’isole, refuse de rencontrer ses amis. Il délaisse ses activités préférées, prend de la distance avec ses frères et sœurs et les altercations sont de plus en plus fréquentes. Ses colères, sa susceptibilité, son agressivité verbale et physique augmentent. Ou bien il s’enferme dans le mutisme et ne communique plus avec son entourage.
- L'adolescent manque l’école de plus en plus souvent, délaisse ses devoirs, ses résultats scolaires s’effondrent. A l’inverse, l’hyperactivité soudaine, le surinvestissement scolaire ou la focalisation sur une seule activité sont aussi des manifestations dont il faut tenir compte.Le jeune se place alors dans une spirale où l’angoisse de l’échec le pousse à travailler davantage, générant un stress démesuré.
- La fugue, symbole de fuite, est révélatrice d’un mal être chez les jeunes. Les fugues à répétition engagent l'adolescent dans un processus de forte déstabilisation et de marginalisation, facteurs aggravant de son mal-être.
- L'adolescent fume plus souvent, s’adonne à l’alcool qui devient sa manière de s’évader. La drogue et les médicaments psychotropes constituent une escalade supplémentaire, favorisant l’accumulation des risques.
- « J’en ai marre !… » Souvent les adolescents s’exclament de la sorte dans un moment de découragement ou d’impatience. Vous avez raison de ne pas vous inquiéter outre mesure. En revanche, « J’en ai marre de la vie !...» « Je suis nul !», « Je n’en peux plus, je rate tout ! », « La vie ne vaut pas la peine d’être vécue ! » sont des expressions négatives et dévalorisantes qui doivent vous alerter si elles sont répétées. Elles ne cachent pas obligatoirement une intention de suicide, mais elles signifient un véritable mal-être.
- Parfois, les adolescents prennent des risques inconsidérés mettant leur vie en danger.
Les symptômes physiques et psychiques
- Morosité, tristesse et dépression s’emparent de l'adolescent. Plus rien ne suscite son intérêt, ni ne l’amuse. Il perd son énergie, est en proie à des insomnies qui l’empêchent de récupérer.
- Le jeune se plaint de douleurs diverses dont le médecin ne peut expliquer la cause.
- L'alimentation de l'adolescent est désordonnée : accès de boulimie et/ou périodes d’anorexie.
- Sa mémoire lui joue des tours, la pensée et le langage du jeune deviennent parfois confus ou incohérents.
- Il fait preuve d’un cynisme inhabituel.
- Le visage de l’adolescent se ferme, devient inexpressif. Ses yeux sont cernés, il a souvent le regard dans le vide.
Si vous décelez plusieurs de ces symptômes, ne restez pas seuls !
N'oubliez pas : mieux vaut s’alarmer inutilement que d’ignorer un drame qui se prépare ! Ces risques peuvent aboutir à une crise suicidaire.
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