Les phobies:
- agoraphobie
C'est la phobie la plus fréquente.
C'est une panique intense, une absence de contrôle : impossibilité de bouger, de parler à des inconnus.
L'idée même peut faire paniquer : pleure, idées noires.
C'est une gène importante dans la vie, le besoin, d'accompagnement est fréquent.
Culture phobique : parent très anxieux : la vie est dangereuse alors il ne faut pas sortir, on est mieux chez soi.
Cela peut se manifester par une phobie scolaire, la peur de quitter la maison.
- claustrophobie
Peur des endroits clos : ascenseur, avion, métro..
Besoin d'accompagnement quasi obligatoire
Peur angoissante
Les sujets se sentent souvent ridicule
- nosophobie
C'est la peur des maladies
Signes viscérales : affolement, ballonnements, tachycardie.
Il faut consulter un médecin rapidement pour que ça se calme
C'est une obsession, le rôle de l'imagination est très important
Cette peur peut apparaître à tout moment
- éreutophobie (peur de rougir)
- tanophobie (peur de la mort)
- zoophobie (peur des animaux)
- phobie sociale (peur de parler en public)
Conduite d'évitement :
- Refoulement : ne marche pas dans la phobie.
- Sublimation : dérivé le contenue affectif vers un nouveau but non sexuel.
- Déplacement : plus utilisé dans la phobie.
- Compensation : submersion dans un monde imaginaire, de jouissance.
- Régression : retour aux phases du développement psychomoteur (surtout phase anale.
- Isolation : consiste à détacher de tels affects désagréables de la pulsion initiale pour mieux les contenir.
- Annulation rétroactive.
- Projection : consiste à expulser hors de soi des pulsions ou des fantasmes interne inacceptable en attribuant leurs caractères agressifs à autrui
- Identification : mécanisme quasi inverse de la projection, consistant à adopter des caractéristiques appartenue à un autre individu. |
- recueil des informations en rapport avec les troubles du patient
- détailler les troubles (objet de la phobie, conduite d'évitement)
- le revaloriser par rapport à son image personnelle
- les amener à parler des troubles associés sans poser de questions directes
- proposer au patient des entretiens thérapeutiques et de longue durée
- essayer de mettre le patient face à sa phobie (thérapie comportementale)
- administration des anxiolytiques et anti-dépresseurs
- respecter la phobie et ne jamais dire c'est rien
Toutes les phobies ont un versant dépressif |