Lors d'une première consultation, ils font plus de diagnostics erronés de dépression (faux positifs) que de diagnostics exacts. Mais la précision s'améliore avec une ré-évaluation subséquente.
Alex Mitchell de l'Université de Leicester ainsi que Amol Vazeet et Sanajay Rao du Leicester Partnership Trust ont analysé 41 études, réalisées dans 9 pays, qui utilisaient un interview semi-structuré standardisé pour évaluer la dépression.
Les généralistes étaient capables de reconnaître environ la moitié des personnes qui rencontraient les critères diagnostiques de la dépression. Ils détectaient correctement l'absence de dépression dans 80% des cas.
"Nos résultats ne doivent pas être interprétés comme une critique envers les médecins généralistes pour leur échec à diagnostiquer la dépression mais plutôt comme un appel à une meilleure compréhension des problèmes auxquels font face les professionnels non-spécialistes", dit Dr.Mitchell.
"La recherche suggère un niveau d'erreurs équivalent chez les autres professionnels de la santé non spécialisés. Ces derniers peuvent être réticents à donner une étiquette de dépression, particulièrement dans le dossier médical. D'autre part, ce ne sont pas toutes les erreurs de diagnostic qui se traduisent en erreurs de traitement. Les cliniciens semblent traiter davantage les patients pour lesquelles ils sont le plus confiants dans leur diagnostic. Ils peuvent aussi réviser leur diagnostic avec des évaluations subséquentes".
Les auteurs recommandent que les médecins généralistes donnent deux rendez-vous plutôt qu'un seul aux personnes chez qui une dépression est suspectée afin d'établir le diagnostic si ce dernier n'est pas clair initialement.
"Nos résultats ne doivent pas être interprétés comme une critique envers les médecins généralistes pour leur échec à diagnostiquer la dépression mais plutôt comme un appel à une meilleure compréhension des problèmes auxquels font face les professionnels non-spécialistes", dit Dr.Mitchell.
"La recherche suggère un niveau d'erreurs équivalent chez les autres professionnels de la santé non spécialisés. Ces derniers peuvent être réticents à donner une étiquette de dépression, particulièrement dans le dossier médical. D'autre part, ce ne sont pas toutes les erreurs de diagnostic qui se traduisent en erreurs de traitement. Les cliniciens semblent traiter davantage les patients pour lesquelles ils sont le plus confiants dans leur diagnostic. Ils peuvent aussi réviser leur diagnostic avec des évaluations subséquentes".
Les auteurs recommandent que les médecins généralistes donnent deux rendez-vous plutôt qu'un seul aux personnes chez qui une dépression est suspectée afin d'établir le diagnostic si ce dernier n'est pas clair initialement.