Empathie avec l'enfant
5 : empathie
1/01/2008
Bipo / Cyclo > Bipolarité infanto-juvénile > Je suis un parent dépassé par les crises de mon enfant bipolaire
Lʼempathie au service de la gestion de la crise de votre enfant.
Un petit rappel des chapitres précédents : utiliser ce plan idéalement, avant que votre enfant ne fasse une crise pour l’aider à résoudre des problèmes qui reviennent souvent sur le tapis, sachant que vous aurez identifié en amont les déclencheurs de ses explosions. Repérer et résoudre avant que ça n’explose.
C’est ça, la proactivité (son opposé = passivité - réactivité) !
Une des bases de ce plan est de s’appuyer sur des techniques de communication élaborée, ce qui signifierait ipso facto, bannir la réactivité au profit de la proactivité.
Au niveau de la communication, la clef de voûte serait l’empathie. Non, on ne perd pas son autorité par ce biais-là mais au contraire, vous serez, pleinement dans votre rôle de parent !
C’est "l’accusé réception" de l’émotion de votre enfant. Ce qui signifie en d’autres termes, "je prends en compte ce que tu ressens", "tes émotions sont importantes et je le vois bien".
Cela valorise votre enfant ressent, ce qui peut ainsi permettre à la situation de se désamorcer.
Quelques formules typiques de l’empathie :
- Je comprends
- J’imagine /je n’imagine pas
- J’entends
- Je sais que
- ça doit être très dur pour toi
- J’ai conscience que Etc.Une autre forme d’empathie est la nomination de ce que votre enfant ressent. C’est la mise en exergue de son émotion. Nommer "cadre" ce qu’il ressent et ce qu’il n’arrive pas â exprimer par le verbal et ainsi "délimite" l’émotion. Votre enfant se sentira écouté et son émotion sera reconnue :
Exemples :
- Tu dois te sentir tellement mal pour réagir ainsi
- J’essaie d’imaginer la souffrance qui peut te mettre dans un état pareil mais peut-être que je ne me rends pas compte à quel point c’est douloureux pour toi
- Ca doit être très dur de ne pas pouvoir exprimer ce que tu ressens etc.
Un autre type de déclinaison de l’empathie serait de privilégier l’émotion que vous ressentez dans les situations difficiles pour votre enfant et par le fait même, difficile pour vous, à travers l’emploi du "Je", au détriment du "tu" accusateur :
- Au-lieu de "tu m’énerves" : je suis très énervé (e)
- Au-lieu de "tu es insupportable" : je n’ai plus d’énergie, je suis très fatigué(e)
Attention, l’accusation n’est pas que dans le pronom "tu" : "Je ne te supporte pas" est aussi une accusation ! Pourquoi ne supportez-vous pas ? Parce que vous êtes fatigué, par ce que ces situations sont très éprouvantes etc.
Remplacer donc l’accusation par "je suis très fatiguée ; je sais que tu souffres beaucoup mais souvent, ce n’est pas facile pour moi non plus"
Pour résumer, quand il s’agit de nommer votre émotion, vous dîtes "je" ; par contre, quand il s’agit de celle de votre enfant, vous employez le "tu".
Une troisième déclinaison de l’empathie serait la paraphrase : répéter en écho ce que votre enfant vient de dire, ce qui lui permet généralement d’en dire davantage :
Prenons quelques exemples :
Enfant : "J’en ai marre de prendre ce médicament"
Parent : "Tu en as marre de prendre ce médicament"
Enfant : "Je déteste l’école"
Parent : "Tu détestes l’école" etc.
C’est ça, la proactivité (son opposé = passivité - réactivité) !
Une des bases de ce plan est de s’appuyer sur des techniques de communication élaborée, ce qui signifierait ipso facto, bannir la réactivité au profit de la proactivité.
Au niveau de la communication, la clef de voûte serait l’empathie. Non, on ne perd pas son autorité par ce biais-là mais au contraire, vous serez, pleinement dans votre rôle de parent !
Lʼempathie
L’empathie est une technique très puissante dans la relation avec l’autre. C’est se mettre dans "les chaussures de votre enfant", à sa place, pour mieux le comprendre.C’est "l’accusé réception" de l’émotion de votre enfant. Ce qui signifie en d’autres termes, "je prends en compte ce que tu ressens", "tes émotions sont importantes et je le vois bien".
Cela valorise votre enfant ressent, ce qui peut ainsi permettre à la situation de se désamorcer.
Quelques formules typiques de l’empathie :
- Je comprends
- J’imagine /je n’imagine pas
- J’entends
- Je sais que
- ça doit être très dur pour toi
- J’ai conscience que Etc.Une autre forme d’empathie est la nomination de ce que votre enfant ressent. C’est la mise en exergue de son émotion. Nommer "cadre" ce qu’il ressent et ce qu’il n’arrive pas â exprimer par le verbal et ainsi "délimite" l’émotion. Votre enfant se sentira écouté et son émotion sera reconnue :
Exemples :
- Tu dois te sentir tellement mal pour réagir ainsi
- J’essaie d’imaginer la souffrance qui peut te mettre dans un état pareil mais peut-être que je ne me rends pas compte à quel point c’est douloureux pour toi
- Ca doit être très dur de ne pas pouvoir exprimer ce que tu ressens etc.
Un autre type de déclinaison de l’empathie serait de privilégier l’émotion que vous ressentez dans les situations difficiles pour votre enfant et par le fait même, difficile pour vous, à travers l’emploi du "Je", au détriment du "tu" accusateur :
- Au-lieu de "tu m’énerves" : je suis très énervé (e)
- Au-lieu de "tu es insupportable" : je n’ai plus d’énergie, je suis très fatigué(e)
Attention, l’accusation n’est pas que dans le pronom "tu" : "Je ne te supporte pas" est aussi une accusation ! Pourquoi ne supportez-vous pas ? Parce que vous êtes fatigué, par ce que ces situations sont très éprouvantes etc.
Remplacer donc l’accusation par "je suis très fatiguée ; je sais que tu souffres beaucoup mais souvent, ce n’est pas facile pour moi non plus"
Pour résumer, quand il s’agit de nommer votre émotion, vous dîtes "je" ; par contre, quand il s’agit de celle de votre enfant, vous employez le "tu".
Une troisième déclinaison de l’empathie serait la paraphrase : répéter en écho ce que votre enfant vient de dire, ce qui lui permet généralement d’en dire davantage :
Prenons quelques exemples :
Enfant : "J’en ai marre de prendre ce médicament"
Parent : "Tu en as marre de prendre ce médicament"
Enfant : "Je déteste l’école"
Parent : "Tu détestes l’école" etc.
Apprentissage
Après l’exposition de ces différentes façons qui donnent toute l’importance (qu’il se doit) aux émotions, il est primordial de vous souvenir que ce n’est que par le biais de répétition et ainsi de l’entraînement que s’acquiert ce type d’apprentissage. Certes, ce n’est pas facile, mais c’est faisable, sachant que dans une hiérarchie de difficultés, les crises l’emportent â l’unanimité