Fierté comme thérapie ?
Fierté comme thérapie ?
1/01/2009
Bipo / Cyclo > Bipolarité adulte > Avis des cyclothymiques
La dignité et la fierté sont-elles un frein aux soins de la cyclothymie ? Post par R Blain
Le New York Times d’hier a publié un article fort intéressant qui s’intitule "Tout ce qui vous reste c’est votre fierté". Les cadres de Wall Street qui vont au Starbucks en costume pour activer leurs réseaux n’est pas une vaine activité selon certains psychologues. C’est une stratégie pour garder une routine, pour surmonter des difficultés personnelles : Selon David DeSteno de Northeastern University à Boston estime que montrer de "la fierté est une adaptation sinon les gens ne le feraient pas". Beaucoup de potentiels patients cyclothymiques hyperthymiques n’iront jamais voir un psychiatre car c’est une "honte" et ils ne veulent pas être considérés comme "fous". Le déni dans ce cas est un mécanisme de défense.
Selon l’auteur de l’article, les signes de fierté, de dignité, d’honneur sont reconnaissables grâce à des légers sourires, des hochements de tête, les mains sur les hanches et que des enfants de 4 ans peuvent reconnaître cette émotion à partir de 4 ans. Ce sont des émotions essentielles comme la joie, la colère, la tristesse.
Il est fort désagréable lorsqu’on rentre dans une consultation d’être traité comme un ignorant, un malade sans volition, un cas de plus.
Selon le Dr Tracy de l’Université de British Columbia, la fierté est une émotion très forte, parfois plus forte que la joie.
Cette réflexion semble capitale car des personnes qui doutent d’eux-mêmes, souffrent de dépression et se sentent différents doivent IMPÉRATIVEMENT être fiers de ce qu’ils sont. Pour de bonnes raisons bien sûr grâce aux qualités humaines dont on est pourvus ou bien des réussites sur le plan personnel et professionnel (travail honorable, éducation d’enfants, réalisation créative, etc..).
La fierté et l’honneur sont bien sûr ’des actes de pauvres’ selon l’ancien résistant Helie de Saint Marc et l’écrivain catalan, Josep Pla mais ils revêtent des formes intérieures (valeurs, et conscience) et extérieures (présentation, apparence, comportement).
Mishima dans son très beau commentaire du livre des samouraïs (Hagakuré, dédut du XVIII) écrit : "La dignité de l’homme se mesure à l’impression qu’il fait (...). L’essentiel est de se concentrer sur elles formes de dignité) en toutes circonstances et de les manifester avec une totale sincérité".
Ensuite, pensons à ce qui nous donne de la dignité : Nos amis, les médicaments, les psychothérapies, l’amour, la révolte, la calme, le travail, la culture, etc..
Nous sommes dans le champs essentiel de ce que les psychologues appellent l’estime de soi, terme un peu ridicule qui signifie tout simplement la fierté, la dignité, l’honneur voire la conscience. Sans ces émotions, toute thérapie est difficile à entreprendre et nous aurons l’occasion de l’évoquer prochainement.
Selon l’auteur de l’article, les signes de fierté, de dignité, d’honneur sont reconnaissables grâce à des légers sourires, des hochements de tête, les mains sur les hanches et que des enfants de 4 ans peuvent reconnaître cette émotion à partir de 4 ans. Ce sont des émotions essentielles comme la joie, la colère, la tristesse.
Il est fort désagréable lorsqu’on rentre dans une consultation d’être traité comme un ignorant, un malade sans volition, un cas de plus.
Selon le Dr Tracy de l’Université de British Columbia, la fierté est une émotion très forte, parfois plus forte que la joie.
Cette réflexion semble capitale car des personnes qui doutent d’eux-mêmes, souffrent de dépression et se sentent différents doivent IMPÉRATIVEMENT être fiers de ce qu’ils sont. Pour de bonnes raisons bien sûr grâce aux qualités humaines dont on est pourvus ou bien des réussites sur le plan personnel et professionnel (travail honorable, éducation d’enfants, réalisation créative, etc..).
La fierté et l’honneur sont bien sûr ’des actes de pauvres’ selon l’ancien résistant Helie de Saint Marc et l’écrivain catalan, Josep Pla mais ils revêtent des formes intérieures (valeurs, et conscience) et extérieures (présentation, apparence, comportement).
Mishima dans son très beau commentaire du livre des samouraïs (Hagakuré, dédut du XVIII) écrit : "La dignité de l’homme se mesure à l’impression qu’il fait (...). L’essentiel est de se concentrer sur elles formes de dignité) en toutes circonstances et de les manifester avec une totale sincérité".
Ensuite, pensons à ce qui nous donne de la dignité : Nos amis, les médicaments, les psychothérapies, l’amour, la révolte, la calme, le travail, la culture, etc..
Nous sommes dans le champs essentiel de ce que les psychologues appellent l’estime de soi, terme un peu ridicule qui signifie tout simplement la fierté, la dignité, l’honneur voire la conscience. Sans ces émotions, toute thérapie est difficile à entreprendre et nous aurons l’occasion de l’évoquer prochainement.
Références
- Article du NYT du 6 avril :
All You Have Left Is Your Pride par BENEDICT CAREY