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Voir aussi : | Les solutions orales (comprimés) Les injections (intra-caverneuses et intra-urétrales) |
Administration trans-urétrale
Un petit dispositif appelé MUSE® a été conçu pour administrer des médicaments dans le pénis à travers l'urètre. Une fois le conduit introduit, une dose de médicament concentré (alprostadil) est administrée. Disponible en France depuis septembre 2001, ce dispositif bénéficie d'une efficacité toute relative.
Commercialisé aux Etats-Unis et en Angleterre, ce produit est en vente en France depuis le 3 septembre 2001.
Un peu de technique
Assez désagréable, ce traitement nécessite l'introduction d'une canule - contenant le médicament concentré sous forme de microbilles en plastique - dans l'urètre. Pour l'administrer, il suffit d'une simple pression sur l'embout du petit tube. Pour répartir le principe actif, il faudra ensuite masser le pénis pendant une dizaine de secondes. En traversant la muqueuse, le traitement atteint le corps caverneux et produit une érection en 10 à 15 minutes. Elle se prolongera entre une demi-heure et une heure.
Son efficacité est relative, car le pourcentage de réussite oscille entre 60 et 40 %. Selon certaines études, la pose d'un garrot à la base du pénis pourrait éventuellement augmenter ce taux de succès. Quoi qu'il est soit une explication claire du médecin est nécessaire pour ne pas voir le patient abandonner le traitement1.
Quelques complications
Les effets secondaires ne sont pas rares. Aussi un tiers des hommes ressentent des sensations de brûlures, et 5 % sont victimes de saignements au niveau de l'urètre.
Attention, si la partenaire est enceinte, il est recommandé de mettre un préservatif : l'alprostadil peut théoriquement favoriser l'avortement.
De récentes recherches plaident en faveur de son utilisation en combinaison avec un médicament par voie orale chez les personnes ne répondant pas à l'un des deux traitements pris séparément2. Mais le faible nombre d'hommes inclus dans cette étude ne permet pas de disposer aujourd'hui d'une réponse définitive.
- David Bême
1 - Urology 2001 Aug;58(2):262-6
2 - Int J Impot Res 2002 Feb;14 Suppl 1:S38-42