LE CHANT DES VAGUES
LE CHANT DES VAGUES
Le chant des vagues s'alanguit sur la grève,
sous le ciel qui coiffe l'océan de mes rêves,
et le vent caresse ma peau sous le fait des nuages
pour me faire frissonner aux couleurs des opales,
Cette mer qui rentre par la porte, les fenêtres,
Le ciel peint les murs, accoudé au balcon de mon être,
je me penche sur la plage, sous les ombres, souvenirs,
pour mouiller le rivage, aux vagues mourantes si sages,
Dans cet été qui frisonne d'émois et de feux,
sous les auspices du vent qui balaie la mer,
je chante en silence la musique des vagues
qui déferlent au pied de ma maison sous le ciel.
Mon front prend la couleur de l'azur,
et le ciel coule à flots pour emplir mon ivresse,
aux auspices des étés qui naissent, allégresse,
j'embrasse l'horizon qui bat la chamade,
dans cette mer qui recouvre mes terres et mes rêves,
je pense aux étés qui passent sous le ciel,
et j'épouse la mer qui dévore la plage,
accroché aux nuages qui défilent sur la page.