Martin Luther King - Partie 2

Martin Luther King a lu Marx alors qu'il était à Morehouse, mais tandis qu'il rejette le "capitalisme traditionnel", il rejette également le communisme à cause "de son interprétation matérialiste de l'histoire" qui nie la religion, son "relativisme ethnique" et son "totalitarisme politique".[21]

En 1968, King et le SCLC organisent la "Campagne des pauvres" pour résoudre les problèmes de la justice économique. Cependant la campagne n'est pas soutenue par tous les dirigeants du mouvement des droits civiques, y compris Bayard Rustin. Leur opposition inclue les arguments sur le fait que les buts de la campagne étaient trop larges, les demandes irréalisables et ils pensent que cela accélèrerait le mouvement de répression contre les pauvre et les noirs. [22]

La campagne culmine avec un marche sur Washington, demandant une aide économique pour les communautés les plus pauvres des États-Unis. Martin Luther King traverse le pays de long en large pour assembler "une armée multiraciale des pauvres" qui marcherait sur Washington et engagerait une désobéissance civile pacifique au capitole, si besoin est jusqu'à ce que le congrès signe une déclaration des droits de l'homme du pauvre. Le Reader's Digest parla d'une "insurrection."

Cette "déclaration des pauvres" demande un programme d'emplois gouvernementaux pour reconstruire les villes américaines. Martin Luther King voit un besoin urgent de se confronter au congrès qui avait démontré son "hostilité aux pauvres" en "distribuant les fonds militaires avec générosité" mais donnant "des fonds aux pauvres avec avarice". sa vision était celle d'un changement qui était plus révolutionnaire qu'une simple réforme: il citait les défaut systématiques du racisme, de la pauvreté, du militarisme et du matérialisme, et que "la reconstruction de la société elle-même était le vrai problème qu'il fallait résoudre".[23].

Assassinat [modifier]

Le balcon du Lorraine Motel où a été assassiné Martin Luther King, maintenant le site du musée national des droits civiques.
Le balcon du Lorraine Motel où a été assassiné Martin Luther King, maintenant le site du musée national des droits civiques.

Fin mars 1968, Martin Luther King va à Memphis, Tennessee pour soutenir les éboueurs noirs locaux qui sont en grève depuis le 12 mars afin d'obtenir un meilleur salaire et un meilleur traitement. Les afro-américains étaient payés 1,70 dollar de l'heure et n'étaient pas payés quand ils ne pouvaient pas travailler pour raison climatique, contrairement aux travailleurs blancs.[24][25] Il y a des violences qui éclatent autour des marches pacifiques dans lesquels un jeune noir est tué.[26]

Le 3 avril, au Mason Temple (Church of God in Christ, Inc. - siège mondial), King fait le discours prophétique "I've Been to the Mountaintop" (J'ai été au sommet de la montagne) devant une foule euphorique:

« Ce n'est pas vraiment important ce qui arrive maintenant... Certains ont commencé à... parler des menaces qui se profilaient. Qu'est ce qui pourrait m'arriver de la part d'un de nos frère blanc malade... Comme tout le monde j'aimerai vivre une longue vie. La longévité est importante mais je ne suis pas concerné par ça maintenant. Je veux juste accomplir la volonté de Dieu. Et il m'a autorisé à grimper sur la montagne ! Et j'ai regardé autour de moi, et j'ai vu la terre promise. Je n'irais peut être pas là bas avec vous. Mais je veux que vous sachiez ce soir, que nous, comme peuple, atteindrons la terre promise. Et je suis si heureux ce soir. Je n'ai aucune crainte. Je n'ai peur d'aucun homme. Mes yeux ont vu la gloire de la venue du seigneur ! »

Martin Luther King a été assassiné le lendemain, le 4 avril 1968 à 18h01 sur le balcon du Lorraine Motel à Memphis dans le Tennessee. Ses dernières paroles sur le balcon sont au musicien Ben Branch qui devait se produire ce soir là une réunion publique auxquels assistait King:

"Ben, prévois de jouer Precious Lord, Take My Hand (Seigneur, prends ma main) à la réunion de ce soir. Joue le de la plus belle manière." [27]

Ses amis à l'intérieur de la chambre du motel entendent les coups de feu et courent sur le balcon pour trouver Martin Luther King abattu d'une balle dans la gorge. Il est déclaré mort au St. Joseph's Hospital à 19h05. L'assassinat provoque une vague d'émeutes raciales dans 60 villes des États-Unis (125 au total[28]) qui font de nombreux morts et oblige l'intervention de la garde nationale.[29] Cinq jours plus tard le président Johnson déclare un jour de deuil national (le premier pour un afro-américian) en l'honneur de Martin Luther King. 300 000 personnes assistent à ses funérailles le même jour ainsi que le Vice-Président Hubert Humphrey (Johnson était à une réunion sur le Viêt Nam à Camp David et il y avait des craintes que la présence du président provoque des manifestations des pacifistes). A la demande de sa veuve, King fit sa propre oraison funèbre avec son dernier sermon 'Drum Major' enregistré à l'Ebenezer Baptist Church. Dans ce sermon il demande qu'à ses funérailles aucune mention de ses honneurs ne soit faite, mais qu'il soit dit qu'il avait essayé de "nourrir les affamés", "habiller les nus", "être droit sur la question du Viêt Nam" et "aimer et servir l'humanité". À sa demande, son amie Mahalia Jackson chante son hymne favori, "Take My Hand, Precious Lord".

La ville de Memphis négocie la fin de la grève d'une manière favorable aux éboueurs après l'assassinat.[30][31]

D'après le biographe Taylor Branch, l'autopsie de King révéla que bien qu'il ait seulement 39 ans, son cœur paraissait aussi âgé que celui d'une homme de 60 ans, montrant physiquement l'effet du stress de 13 ans dans le mouvement des droits civiques .[32]

Enquête et développements récents [modifier]

Deux mois après la mort de King, James Earl Ray, un évadé, est capturé à l'aéroport de Londres Heathrow alors qu'il essayait de quitter le Royaume-Uni avec un faux passeport canadien au nom de Ramon George Sneyd. Ray est très vite extradé au Tennessee et accusé du meurtre de Martin Luther King, ayant avoué l'assassinat le 10 mars 1969, avant de se rétracter trois jours après. Sur le conseil de son avocat Percy Foreman, Ray choisit de plaider coupable afin d'éviter la peine de mort. Il est condamné à 99 ans de prison.

Tombe de Martin Luther King au Martin Luther King, Jr. National Historic Site à Atlanta sur laquelle on peut lire "Free at last" (Enfin libre).
Tombe de Martin Luther King au Martin Luther King, Jr. National Historic Site à Atlanta sur laquelle on peut lire "Free at last" (Enfin libre).

Ray renvoit son avocat, clamant que les coupables du meurtre sont un certain "Raoul" et son frère Johnny qu'il a rencontré à Montréal au Canada. Il raconte de plus qu'"il n'avait pas tiré personnellement sur King" mais qu'il pouvait "être partiellement responsable sans le savoir", indiquant une piste de conspiration. Il passe alors le reste de sa vie à tenter vainement de retirer sa condamnation et à faire rouvrir le procès.

Le 10 juin 1977, peu après avoir témoigné devant une commission du congrès sur les assassinats qu'il n'avait pas tué King, il s'évade avec six autres condamnés du pénitencier de Brushy Mountain au Tennessee. Il est recapturé le 13 juin et retourne en prison.[33]

En 1997, Dexter Scott King, le fils de Martin Luther King, rencontre Ray et soutient publiquement les efforts de Ray pour obtenir un nouveau jugement.[34]

En 1999, un an après la mort de Ray, Coretta Scott King, la veuve de Martin Luther (et une dirigeante des droits civique elle aussi) et le reste de la famille King gagnent un procès civil contre Loyd Jowers (propriétaire d'un restaurant non-loin du Motel) et "d'autres conspirateurs". En Décembre 1993, Jowers était apparu dans le Prime Time Live de ABC News et avait révélé des détails d'une conspiration impliquant la mafia et le gouvernement pour tuer King. Jowers raconte lors du procès avoir reçu 100 000 dollars pour organiser l'assassinat de Martin Luther King. Le jury de six noirs et six blancs jugent Jowers coupable et mentionne que 'des agences fédérales étaient associées" au complot de l'assassinat. [35] William F. Pepper, ancien avocat de Ray, représente la famille de King lors du procès et produit 70 témoins.[36][37][38] A l'issue du procès, la famille de Martin Luther King ne croit pas que Ray ait quelquechose à voir avec l'assassinat de celui-ci.[39]

En 2000, le Département de la Justice des États-Unis termine une enquête sur les révélations de Jowers, mais ne trouve aucune preuve qui pourrait démontrer un conspiration. Le rapport d'enquête recommande qu'il n'y ait aucune nouvelles recherches tant que de nouveaux faits fiables ne seraient pas présentés.[40]

Allégations de conspiration [modifier]

Certains spéculent que Ray n'était qu'un pion, de la même façon que l'assassin présumé de John F. Kennedy, Lee Harvey Oswald était supposé l'avoir été (voir Assassinat de John F. Kennedy). Les preuves avancées par ses partisans sont:

  • La confession de Ray a été obtenue sous la pression, et il a été menacé avec la peine de mort.[41][42]
  • Ray était un petit voleur et cambrioleur, il n'avait aucun casier judiciaire mentionnant un crime violent avec détention d'arme.[43]
  • Deux tests balistiques conduit sur l'arme du crime, une Remington Gamemaster, n'ont jamais prouvée que Ray avait été l'assassin ou que cette arme était vraiment celle qui avait servi au meurtre.[44][45]
  • Les témoins du meurtre de King disent que le coup de feu ne provenait pas la maison de rapport mentionnée par l'enquête, mais d'un buisson a côté d'elle. Un buisson inexplicablement enlevé quelques jours après l'assassinat.[46]

Le 6 avril 2002, le New York Times raporta qu'un pasteur, le Révèrent Ronald Denton Wilson, déclarait que c'était son père Henry Clay Wilson qui avait assassiné Martin Luther King Jr, et non James Earl Ray. Il dit que ses motifs n'étaient pas raciste mais politique, pensant que King était communiste.[47]

En 2004, Jesse Jackson, qui était avec King au moment de son assassinat, nota:

"Le fait est qu'il y avait des saboteurs pour déranger la marche. A l'intérieur de notre propre organisation, on a découvert qu'une personne très importante était payée par le gouvernement. Donc infiltration à l'intérieur, saboteurs à l'extérieur et attaques de la presse. ... Je ne croirai jamais que James Earl Ray avait le motif, l'argent et la mobilité pour avoir fait cela lui-même. Notre gouvernement a été très impliqué à préparer le terrain et je pense la route de fuite de James Earl Ray."[48]

Un ami et collègue de King, James Bevel, résume plus abruptement:

"Il n'y a aucun moyen qu'un garçon blanc à 10 cents puisse développer un plan pour tuer un homme noir à 10 millions de dollars."[49]

Les biographes David Garrow et Gerald Posner s'opposent au contraire aux conclusions de William F. Pepper qui a amené le jugement de 1999 accusant le gouvernement d'implication dans le meurtre de Martin Luther King Jr.[50]

Héritage [modifier]

Hommages [modifier]

Sur la galerie des martyrs du XXe siècle de l'abbaye de Westminster- La mère Elisabeth de Russie, le révérend Martin Luther King, l'Archevêque Oscar Romero, le pasteur Dietrich Bonhoeffer
Sur la galerie des martyrs du XXe siècle de l'abbaye de Westminster- La mère Elisabeth de Russie, le révérend Martin Luther King, l'Archevêque Oscar Romero, le pasteur Dietrich Bonhoeffer

Après avoir gagné le prix Nobel de la paix 1964, Martin Luther King a reçu en 1965 le médaillon des libertés américaines du American Jewish Committee "pour son exceptionnel avancement sur les principes des libertés humaines." King a dit à la cérémonie de réception du prix, "La liberté est une chose. Vous l'avez entière où vous n'êtes pas libre." La même année il reçoit le Prix Pacem in Terris (paix sur la terre en latin) basé sur l'encyclique Pacem in Terris du pape Jean XXIII.

En 1966, la fédération du Planning familial d'Amérique lui décerne le prix Margaret Sanger "pour sa courageuse résistance à la bigoterie et à sa vie de dévouement à la progression de la justice sociale et de la dignité humaine."[51] Martin Luther King reçoit à titre posthume le prix Marcus Garvey du gouvernement de la Jamaïque en 1968. En 1971, il reçoit le Grammy Award du meilleur enregistrement parlé pour son discours Why I Oppose the War in Viêt Nam (Pourquoi je m'oppose à la guerre du Viêt Nam).

Le président Jimmy Carter lui décerne la Presidential Medal of Freedom en 1977.[52]

En 1980, le quartier ou Martin Luther King passa sa jeunesse est déclaré monument historique. Le 2 novembre 1983, le président Ronald Reagan signe une loi créant un jour férié honorant King, le Martin Luther King Day. Le 17 janvier 2000, le jour férié est officiellement observé dans les 50 états.[53]

In 1998, la fraternité Alpha Phi Alpha, dont faisait parti King, a été autorisé par le Congrès des Etats-Unis à créer un mémorial. Martin Luther King sera la premier afro-américain et le deuxième non-président à être honoré par un monument dans le National Mall de Washington, DC. Plus de 730 villes des États-Unis avaient une rue Martin Luther King en 2006.

Partisans et influence [modifier]

Statue situé à Ingram Park, Birmingham, Alabama.
Statue situé à Ingram Park, Birmingham, Alabama.

Martin Luther King est une des personnalité les plus admirée de l'histoire américaine [54]. Comme il avait été inspiré par Gandhi, de nombreuses personnalités sur la scène internationale dont Colin Powell, José Bové et Jesse Jackson l'ont pris comme exemple pour sa lutte en faveur des droits de l'homme et sa méthode désobéissance civile au travers de la non-violence pour y parvenir. Il a influencé les mouvements des droits de l'homme en Afrique du Sud et a été cité comme inspiration par un autre prix Nobel de la paix qui a combattu pour l'égalité dans ce pays, Albert Luthuli.

La femme de Martin Luther, Coretta Scott King, a suivi les traces de son mari et était très active sur les problèmes de justice sociale et les droits civiques jusqu'à sa mort en 2006. L'année de l'assassinat de son mari, elle fonde le King Center[55] à Atlanta, dédié à préserver son héritage et son travail de promotion de la résolution non-violente des conflits, et à la tolérance dans le monde. Son fils, Dexter King, est actuellement le président du centre et sa fille Yolanda a fondé la Higher Ground Productions, une organisation spécialisée dans l'entrainement de la diversité.

Critiques [modifier]

Même des accusations d'infidélité ou de plagiarisme académique, les attaques de militants plus radicaux comme le mouvement Black Power ou Malcolm X n'ont pas endommagé l'image de Martin Luther King. D'autres critiques, comme Stokely Carmichael était en désaccord avec la volonté d'intégration de King, qu'il considère comme une insulte à la culture afro-américaine et Omali Yeshitela demanda aux africains de se rappeler que la colonisation européenne s'était faite de manière violente et non par intégration dans la culture africaine. Pour lui essayer de s'intégrer dans la culture du colonisateur était une insulte à sa culture originelle africaine.

King et le FBI [modifier]

Sceau du FBI.
Sceau du FBI.

Le FBI et son directeur J. Edgar Hoover avaient des relations antagonistes avec Martin Luther King. Sous ordre écrit du ministre de la justice Robert Francis Kennedy, le FBI commença à enquêter sur King et le SCLC en 1961. Les enquêtes furent superficielles jusqu'à 1962, où le FBI apprit qu'un des conseiller les plus importants de King Stanley Levison avait été impliqué avec le parti communiste des États-Unis. Un des lieutenant de King, Hunter Pitts O'Dell, était aussi lié au PC d'après une de ses déclarations sous serment au comité des affaires anti-américaines.

Le FBI mit King et Levinson sous surveillance, et installa des micros cachés dans les chambres d'hôtels que le pasteur utilisait lors de ses déplacements à travers le pays. Le FBI informa Robert et le président John F. Kennedy qui essayèrent de convaincre sans succès Martin Luther King de se séparer de Levinson. De son côté, King dénia catégoriquement avoir des liens avec les communistes, disant dans un interview[14] "qu'il y avait autant de communistes dans son mouvement des libertés que d'Eskimos en Floride"; Hoover répondit en accusant King d'être "le menteur le plus célèbre du pays".

Cette tentative de prouver que King était communiste était due au fait que beaucoup de ségrégationnistes croyaient que les noirs du sud étaient jusqu'ici heureux de leur sort mais qu'ils avaient été manipulés par des "communistes" et des "agitateurs étrangers". Levinson, avocat, avait eu des liens avec le parti communiste au cour de négociations commerciales, mais le FBI refusa de croire les rapports qui indiquaient que Levinson n'avait plus aucune association avec eux.

Comme rien n'avait pu être trouvé politiquement contre Martin Luther King, les objectifs et les enquêtes du FBI changèrent en des tentatives de le discréditer au travers de sa vie privée. L'agence tenta de prouver qu'il était un mari infidèle. Les enregistrements, certains rendus public depuis, n'apportèrent rien de concluant et aucune preuve ne put être apporté sur les infidélités supposées de King, malgré les remarques de certains officiels tel le président Johnson qui avait dit que King était un "prêcheur hypocrite". Des livres parurent dans les années 1980 à ce sujet mais aucun ne put avancer les preuves d'un quelconque infidélité.

Le FBI distribua des rapports sur ces supposés écarts de vie privé à des journalistes amis, des alliés ou sources de financement possible de la SCLC, et même à la famille de King. L'agence envoya également des lettres anonymes à Martin Luther King, le menaçant de révéler plus d'information s'il ne cessait pas son militantisme pour les droits civiques.[56] Cette lettre a souvent été interprété comme une demande à King de se suicider.[57][58]

Finalement, le FBI arrêta ses enquêtes sur la vie privé de King et le harcèlement pour se concentrer sur la SCLC et le mouvement des Black Power.

Le 31 janvier 1977, dans les affaires 'Bernard S. Lee v. Clarence M. Kelley, et al.' et 'Southern Christian Leadership Conference v. Clarence M. Kelley, et al.', le juge John Lewis Smith, Jr. ordona que tous les enregistrements et transcription manuelles connues et existantes sur l'espionnage de King de 1963 à 1968 soient conservés au National Archives and Records Administration et interdit d'accès public jusqu'en 2027.

Le dernier contact du FBI avec King fut juste après sa mort. L'agence surveillait King au Lorraine Motel dans un bâtiment de l'autre côté de la rue, tout prêt d'où était situé James Earl. Dès que King fut abattu, ils furent donc les premiers à arriver sur les lieux pour lui administrer les premiers soins. Pour les partisans d'une théorie de la conspiration, leur présence si proche des lieux du crime était une confirmation que le FBI était impliqué dans l'assassinat .

Citations [modifier]

  • « Faites nous ce que vous voudrez, nous continuerons à vous aimer. »
  • « Je fais le rêve que mes quatre jeunes enfants habiteront un jour une nation où ils ne seront pas jugés sur la couleur de leur peau, mais sur la teneur de leur personnalité. Je fais un rêve aujourd'hui ! »
  • « Nous devons être capables de nous dresser contre nos adversaires les plus acharnés et de leur dire : nous répondrons à votre capacité d'infliger des souffrances par notre capacité de supporter la souffrance. A votre force matérielle nous opposerons la force de notre âme... »
  • « La violence est aussi inefficace qu'immorale. Elle est inefficace parce qu'elle engendre un cycle infernal conduisant à l'anéantissement général. »
  • « Lorsque les gens critiquent le sionisme, ils veulent dire les Juifs. Il s’agit d’antisémitisme. » Seymour Martin Lipset, « The Socialism of Fools: The Left, the Jews and Israel » Encounter, décembre 1969, p. 24.

Voir aussi [modifier]

MLK dans la culture populaire [modifier]

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Martin Luther King.

  • Le chanteur Stevie Wonder a écrit la chanson Happy birthday dans l'album Hotter Than July (1980), en l'honneur de Martin Luther King. La fin de la chanson cite une grande partie des évènement historique et records accomplis par des noirs.
  • Le groupe U2, grand admirateur de Martin Luther King, a écrit les chansons MLK et Pride (in the name of love) dans l'album The Unforgettable Fire (1984). Pride est leur plus grand succès obtenu à l'époque et a été repris en version concert dans l'album Rattle and Hum.
  • Martin Luther King a inspiré Stan Lee pour le personnage du Professeur Xavier de X-Men. Xavier prône l'intégration des mutants au sein du reste des humains, à l'opposé de Magneto, inspiré de Malcolm X [59].
  • Le groupe Rage against the machine dans la chanson Wake up mentionne l'assassinat de King suite à sa lutte contre la guerre du Viêt Nam et la pauvreté.

Articles connexes [modifier]

Bibliographie [modifier]

  • La seule révolution, Casterman, 1968.
  • La force d'aimer, Casterman, 1968.
  • Où allons-nous ? la dernière chance de la démocratie américaine, Payot, 1968.
  • (en) Parting the Waters: America in the King Years, 1954 -1963 Taylor, 1988, Simon & Schuster, New York, ISBN 0-671-68742-5
  • (en) Until Justice Rolls Down: The Birmingham Church Bombing Case, Frank Sikora, 1991, University of Alabama Press, Tuscaloosa, AL, ISBN 0-8173-0520-3
  • (en) Long Time Coming: An Insider’s Story of the Birmingham Church Bombing that Rocked the World, Elizabeth H. Cobbs - Smith, Petric J., 1994, Crane Hill, Birmingham, AL, ISBN 1-881548-10-4
  • Je fais un rêve, Bayard, 2e éd., 1998, ISBN 2227436640.
  • Minuit, quelqu'un frappe à la porte, Bayard, 2000. ISBN 2227436816.
  • Malcolm X et Martin Luther King, même cause, même combat, par James Cone, 2002, Editeur / Edition : Labor et Fides, ISBN 2830910360.
  • Martin Luther King, par Marshall Frady, 2004, Editeur / Edition : Fides, ISBN 2762125603.
  • Martin Luther King, par Serge Molla, 1999, Editeur / Edition : Assouline, ISBN 2843231285.
  • Prier 15 jours avec Martin Luther King, par Christian Delorme, 1998, Editeur / Edition : Nouvelle Cité, ISBN 2853133230.
  • Voix nègres, voix rebelles, par Jean Métellus, 2000, Editeur / Le Temps des Cerises, AISN 2841092437 (contient un long poème sur Martin Luther King)
  • Martin Luther King : Autobiographie, (ed.) Clayborne Carson, Bayard, 2000.
  • (en) The autobiography of Martin Luther King, Jr., edited by Clayborne Carson, Warner Books, 1998.
  • (en) The Papers of Martin Luther King, Jr.: Called to Serve, January 1929-June 1951, (dir. Ralph E. Luker & Clayborne Carson), University of California Press, 1992.
  • (en) The Papers of Martin Luther King, Jr.: Rediscovering Precious Values July 1951-November 1955, (dir. Peter C. Holloran & Clayborne Carson), University of California Press, 1994.
  • (en) The Papers of Martin Luther King, Jr.: Birth of a New Age : December 1955-December 1956, (dir. Clayborne Carson), University of California Press, 1997.
  • (en) The Papers of Martin Luther King, Jr: Threshold of a New Decade, January 1959-December 1960, (dir. Tenisha Armstrong & Clayborne Carson), University of California Press, 2005.

Notes et références [modifier]

  1. Top 100 American Speeches by Rank Order, 2006, American Rhetoric. Consulté le 23 décembre 2006
  2. Martin Luther King: Beyond Vietnam—A Time to Break Silence, 2006, Speech, American Rhetoric. Consulté le 23 décembre 2006
  3. The King Center: Biography, 2006, The King Center. Consulté le 23 décembre 2006
  4. « Conférence des Chrétiens Dirigeants du Sud »
  5. (en) Martin Luther King, Nobelprize.org
  6. Le Chicago Daily Tribune mentionne que les techniques non-violentes de Gandhi ont été utile pour corriger les lois racistes qui avait cours en Alabama "New Sitdowns Stir Violence in Tennessee", The Chicago Daily Tribune, 12 avril 1960
  7. [1]
  8. King, Martin Luther. The Autobiography of Martin Luther King Jr. New York: Warner Books, 1998
  9. King, Martin Luther. The Autobiography of Martin Luther King Jr. New York: Warner Books, 1998
  10. [2]
  11. Samuel Ross, « March on Washington », 2006, Features, Infoplease. Consulté le 17 septembre 2006
  12. Haley, Alex, Martin Luther King, The Playboy Interview, Playboy, January 1965. Consultée le 2006-09-17.
  13. . "Eyes on the Prize" documentaire PBS 1987-1990, 7 DVD ISBN 0-7936-9262-8 [3]
  14. ab Haley, Alex, Martin Luther King, The Playboy Interview, Playboy, January 1965. Consultée le 2006-09-17.
  15. Why We Can't Wait, Martin Luther King, Signet Classics, 1964 réédition 2000, ISBN 0-451-52753-4
  16. Martin Luther King, « Beyond Vietnam: A Time to Break Silence », 04 avril 1967, Speech, Hartford Web Publishing. Consulté le 17 septembre 2006
  17. Michael Lind, Viêt Nam: The Necessary War, 1999 p. 182.
  18. Guenter Lewey, America in Viêt Nam, 1978 pp. 444–5.
  19. [4]
  20. Frogmore, S.C. 14 Novembre 1966. Discours en face se son équipe.
  21. Coretta Scott King (ed.). Martin Luther King, Jr., Companion, p. 39. New York: St. Martin's Press, 1999.
  22. Patterson, James T., An epic comes to a close, Chicago Sun-Times, January 29 2006, pp. B12. Consultée le 2006-12-23.
  23. Garrow, op.cit. p.214
  24. 1,300 Members Participate in Memphis Garbage Strike, février 1968, //

    28/08/2007
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