peur d'une dysmorphie corporelle (dysmorphophobie)? et échec scolaire
Qu'est-ce que la peur d'une dysmorphie corporelle (dysmorphophobie)?
Ce trouble est classé, dans le DSM-IV (1), parmi les troubles somatoformes. Dans le DSM-5, il est classé dans parmi les troubles obsessionnel-compulsif et connexes.
La caractéristique essentielle de la peur d'une dysmorphie corporelle (dysmorphophobie) est une préoccupation concernant un défaut de l'apparence physique. Le défaut peut être imaginaire; si un léger défaut physique est apparent, la préoccupation est manifestement démesurée.
La caractéristique essentielle de la peur d'une dysmorphie corporelle (dysmorphophobie) est une préoccupation concernant un défaut de l'apparence physique. Le défaut peut être imaginaire; si un léger défaut physique est apparent, la préoccupation est manifestement démesurée.
La plupart des personnes qui en souffrent estiment que ces préoccupations sont difficiles à contrôler et ils n'essaient pas, ou très peu, d'y résister. Ils passent souvent plusieurs heures par jour à penser à leur "défaut" au point que ces pensées peuvent dominer leur existence. Le fonctionnement est en général altéré dans de nombreux domaines. Un sentiment de gêne lié à leur "défaut" peut conduire les personnes qui en souffrent à un évitement des situations sociales et professionnelles. Dans certains cas, l'évitement d,activités ourantes peut mener à un isolement social extrême.
Ces sujets peuvent passer plusieurs heures par jour à examiner leur "défaut" dans tous les miroirs et autres surfaces réfléchissantes qu'ils rencontrent. Ils peuvent se livrer sans cesse à des soins du corps (p. ex. se peigner sans arrêt, s'arracher les poils, se maquiller de façon ritualisée, se gratter la peau). Bien qu'en procédant ainsi ils tentent de réduire leur anxiété, en réalité ils augmentent souvent ainsi leur préoccupation et l'anxiété qui y est associée. De ce fait, certains sujets évitent les miroirs, parfois en les recouvrant, parfois en les retirant de leur environnement. D'autres traversent en alternance des périodes où ils s'examinent sans arrêt dans des miroirs et des périodes où ils les évitent. Ils peuvent demander fréquemment qu'on les rassure sur leur "défaut" , mais leur soulagement est temporaire; il est d'ailleurs impossible."
Voici les critères du DSM IV (1) pour le diagnostic de ce trouble:
A. Préoccupation concernant un défaut imaginaire de l'apparence physique. Si un léger défaut physique est apparent, la préoccupation est manifestement démesurée.
B. La préoccupation est à l'origine d'une souffrance cliniquement significative ou d'une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d'autres domaines importants.
C. La préoccupation n'est pas mieux expliquée par un autre trouble mental (p. ex., une anorexie mentale où il existe une insatisfaction concernant les formes et les dimensions du corps).
(1) American Psychiatric association, DSM-IV, Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux. Traduction française, Paris, Masson, 1996, 1056p
Ces sujets peuvent passer plusieurs heures par jour à examiner leur "défaut" dans tous les miroirs et autres surfaces réfléchissantes qu'ils rencontrent. Ils peuvent se livrer sans cesse à des soins du corps (p. ex. se peigner sans arrêt, s'arracher les poils, se maquiller de façon ritualisée, se gratter la peau). Bien qu'en procédant ainsi ils tentent de réduire leur anxiété, en réalité ils augmentent souvent ainsi leur préoccupation et l'anxiété qui y est associée. De ce fait, certains sujets évitent les miroirs, parfois en les recouvrant, parfois en les retirant de leur environnement. D'autres traversent en alternance des périodes où ils s'examinent sans arrêt dans des miroirs et des périodes où ils les évitent. Ils peuvent demander fréquemment qu'on les rassure sur leur "défaut" , mais leur soulagement est temporaire; il est d'ailleurs impossible."
Voici les critères du DSM IV (1) pour le diagnostic de ce trouble:
A. Préoccupation concernant un défaut imaginaire de l'apparence physique. Si un léger défaut physique est apparent, la préoccupation est manifestement démesurée.
B. La préoccupation est à l'origine d'une souffrance cliniquement significative ou d'une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d'autres domaines importants.
C. La préoccupation n'est pas mieux expliquée par un autre trouble mental (p. ex., une anorexie mentale où il existe une insatisfaction concernant les formes et les dimensions du corps).
(1) American Psychiatric association, DSM-IV, Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux. Traduction française, Paris, Masson, 1996, 1056p