A. Plusieurs épisodes d'incapacité à résister à des impulsions agressives, aboutissant à des voies de fait graves ou à la destruction de biens.
B. Le degré d'agressivité exprimé durant les épisodes est sans commune mesure avec un quelconque facteur de stress psychosocial déclenchant.
C. Les épisodes agressifs ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental (p. ex. une personnalité antisociale ou borderline, un trouble psychotique, un épisode maniaque, un trouble des conduites ou un déficit de l'attention/hyperactivité) et ne sont pas dus aux effets physiologiques directs d'une substance ou une affection médicale générale (p. ex., un traumatisme crânien ou une maladie d'Alzheimer).
Des signes d'impulsivité ou d'agressivité généralisées peuvent être présents entre les épisodes explosifs. Les personnes qui ont des traits narcissiques, obsessionnels, paranoïaques ou schizoïdes peuvent avoir une nette tendance à présenter des explosions de colère en situation de stress. Ces troubles peuvent avoir pour conséquence des licenciements, des renvois de l'école, des divorces, des difficultés dans les relations interpersonnelles, des accidents (en voiture par exemple), des hospitalisations (p. ex., à cause des blessures reçues dans des bagarres ou des accidents) ou des emprisonnements.
Le trouble explosif intermittent est classé parmi les troubles du contrôle des impulsions.
Le trouble explosif intermittent est classé parmi les troubles du contrôle des impulsions.
La fréquence du trouble explosif intermittent sous-estimée
Ce trouble est caractérisé par des attaques de colère explosive qui sont hors de contrôle et hors de proportion avec les événements et qui conduisent à des voies de fait graves ou à la destruction de biens.
Commençant typiquement vers le début de l'adolescence, ce trouble précède souvent, y disposant peut-être, des diagnostics de dépression, d'anxiété, et d'abus de drogues ou d'alcool. Dans cette étude, 82% des gens qui présentaient le trouble explosif avaient aussi reçu un de ces diagnostics.
Peu de gens présentant le trouble sont traités selon l'un des auteurs. Ils ne pensent habituellement pas qu'ils ont un problème. Ils pensent que quelqu'un d'autre a un problème. Mais il y a des traitements efficaces, tels que la thérapie cognitive comportementale et les antidépresseurs de la classe des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine, indique le chercheur.
Pour recevoir le diagnostic, une personne doit avoir eu trois épisodes au cours de la vie d'agressivité impulsive hors de proportion avec l'événement précipitant.
Les gens qui ont eu trois épisodes à l'intérieur d'une année ont un trouble plus sévère et persistent, particulièrement s'ils ont attaqué des gens et la propriété. 4% des adultes seraient concernés par ce niveau de sévérité, associé à une difficulté de fonctionnement importante, avec une moyenne de 43 attaques au cours de la vie.
Le trouble peut disposer à la dépression, l'anxiété et l'abus d'alcool et de drogue en amenant des expériences de la vie stressantes, telles que les difficultés financières et le divorce.
Bien que la prévalence de ce trouble estimée dans cette étude soit plus élevée que ce que les recherches antérieures indiquaient, les chercheurs croient qu'elle est conservatrice.
Par exemple les explosions de colère chez les gens qui ont un trouble bipolaire ont été exclues. Les recherches antérieures ont montré peu de chevauchement entre le trouble explosif intermittent et les autres troubles associés avec la violence impulsive telles que les troubles de la personnalité antisociale et limite (borderline).
L'étude a été réalisée avec 9,282 personnes.
Peu de gens présentant le trouble sont traités selon l'un des auteurs. Ils ne pensent habituellement pas qu'ils ont un problème. Ils pensent que quelqu'un d'autre a un problème. Mais il y a des traitements efficaces, tels que la thérapie cognitive comportementale et les antidépresseurs de la classe des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine, indique le chercheur.
Pour recevoir le diagnostic, une personne doit avoir eu trois épisodes au cours de la vie d'agressivité impulsive hors de proportion avec l'événement précipitant.
Les gens qui ont eu trois épisodes à l'intérieur d'une année ont un trouble plus sévère et persistent, particulièrement s'ils ont attaqué des gens et la propriété. 4% des adultes seraient concernés par ce niveau de sévérité, associé à une difficulté de fonctionnement importante, avec une moyenne de 43 attaques au cours de la vie.
Le trouble peut disposer à la dépression, l'anxiété et l'abus d'alcool et de drogue en amenant des expériences de la vie stressantes, telles que les difficultés financières et le divorce.
Bien que la prévalence de ce trouble estimée dans cette étude soit plus élevée que ce que les recherches antérieures indiquaient, les chercheurs croient qu'elle est conservatrice.
Par exemple les explosions de colère chez les gens qui ont un trouble bipolaire ont été exclues. Les recherches antérieures ont montré peu de chevauchement entre le trouble explosif intermittent et les autres troubles associés avec la violence impulsive telles que les troubles de la personnalité antisociale et limite (borderline).
L'étude a été réalisée avec 9,282 personnes.