Souffre-douleur
Souffre-douleur
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Un souffre-douleur est une personne (ou un animal[1]) sur qui se concentrent les mauvais traitements, les tracasseries, les plaisanteries cruelles de quelqu’un ou d’un groupe. L’expression tête–de-turc en est le synonyme [2].
Habituellement utilisé dans le milieu scolaire, on peut rencontrer aussi ce phénomène dans les milieux professionnel ou même familial.
Le terme se distingue de bouc émissaire ou de victime expiatoire par son appartenance à la communauté et par la durée dans le temps de sa position de victime. Il se distigue du harcèlement par la non intentionanlité; le harcèlement n'est pas gratuit, il poursuit un but avoué ou non.
Le phénomène du souffre-douleur n'est pas récent. C'est, principalement, une problématique scolaire présente en école primaire et au collège. Il s'agit d'enfant pris pour cible par un groupe[3] d'individu généralement de la même classe que lui, et sujet à des moqueries quotidienne voire des coups (rares contrairement à ce que l'on pourrait croire). Cette situation de victime empêche l'enfant de s'épanouir dans le milieu scolaire. Il est également possible de constater ce genre de comportement, mais plus rarement, en lycée.
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Caractéristiques [modifier]
- La tête de turc est très généralement perturbée par les individus du même sexe que lui.
- Il n'a pas su s'intégrer et s'imposer à cause de la timidité ou de la différence entre lui et ses camarades.
- Il est seul aussi bien face à ses camarades qu'aux professeurs qui généralement n'interviennent pas pour l'aider à trouver sa place.
- Il est plus sensible à l'échec scolaire.
- Il est dépressif du fait du manque d'amitié et d'amour.
Cause [modifier]
Probablement du fait de la frustration d'un groupe d'individus qui a besoin de reconnaissance et qui utilise une personne afin de se faire une réputation au sein d'un établissement scolaire, ils se sentent forts et intelligents en rabaissant une personne à un moins que rien, eux se veulent "normaux" et lui est "différent" ce qui "justifie" leur façon de faire...), le souffre-douleur isolé face "aux fauves" subit ces individus aveuglés de débilité et leur permet ainsi de libérer leur souffrance et de se faire accepter(le plus souvent de s' imposer ), très facilement par le reste des individus qui comprennent trés vite "de quel côté de la barrière il vaut mieux se trouver".
Le souffre-douleur est dans un cercle vicieux, c'est une sorte jeu entre lui et ses bourreaux, les bourreaux sympathisent, mais pas toujours, avec lui pour gagner sa confiance et ensuite le font souffrir, l'erreur du souffre-douleur est d'avoir le courage de pardonner alors qu'il lui faudrait le courage de s'imposer, mais face à tous les autres qui sont contre lui il ne peut pas faire grand chose en réalité.Ce pardon est bien souvent (auto) imposé soit pour des motifs purement défensifs,"ça ira peut-être mieux après",aussi pour des motifs philosophicos-religieux qui n'ont vraiment pas leur place ici, ou pire : par des éducateurs imbus d'eux-mêmes et sensés "tout savoir" et "comment faire"... Ceci entraîne donc infailliblement un profond sentiment d' injustice chez la victime, un sévère trauma tout au long des années qui passent et des "coups" qui pleuvent. Une soif aussi: celle de vengeance contre une société qui le plus souvent les ignore délibérément soit par indifférence soit par refus de l' information: cela "dérange", soit également parce qu' il se trouve toujours des individus qui "s' accommodent" de pareilles situations au détriment des victimes, avec toutes les conséquences dramatiques pour le souffre-douleurs et la société en général durant sa vie à moins bien sûr que le suicide ne soit la seule porte de sortie de l' enfer psychologique où il est plongé ... En règle générale, ces "ignorés" de la société,constituent le réservoir des grands criminels potentiels,générés par ceux-la même qui les condamneront sans appels à la première occasion...Le plus bel exemple d' hypocrisie qui puisse exister au sein d' une sociéte reposant sur des "valeurs" pour le moins contestables...Des valeurs que l' on pourrait qualifier "d' alibis" tellement elles ont été galvaudées au cours des siècles, vidées de leur substance, détournées de leur fin pour être mises au service du Vice le plus bas...
Échappatoire [modifier]
Il n'y a pas de remède miracle, l'ignorance est ce qui est le plus courant ; le mieux est qu'un proche du souffre-douleur l'aide à s'intégrer et à faire changer d'avis ses camarades ou alors le souffre-douleur avec un peu de courage peut s'en sortir en s'imposant mais encore faut-il que les autres l'acceptent comme quelqu'un de normal car malheureusement, très souvent avec leur bonne volonté les souffre-douleurs s'efforce de montrer leur bon côté, mais la pression du groupe "bourreau" est trop présente et il se retrouve bloqué dans sa vie sociale, il n'ose pas voir les gens à cause de la honte et les gens n'ose pas le voir à cause du groupe "bourreau" qui peut se livrer à des représailles.
Une peur non justifiée [modifier]
Ils sont peut-être souffre-douleur à cause de leur physique, de leur mentalité, de leur façon d'être et de vivre mais ce sont des êtres humains et comme tout être humain ont leur doit le respect, d'ailleurs le mot souffre-douleur ne devrait pas exister tout comme tête de turc etc. La réponse est bien évidemment non , La mentalité des gens face aux souffre-douleurs est encore au Moyen Âge, on les considère souvent comme des paranoïaques, des psychopathes ou des névrosés alors que ce sont souvent des gens tout ce qu'il y a de plus normal et parfois des gens trouvent le courage de lui parler et se rendent compte que cette personne est géniale, et encore mieux vont l'aider à s'intégrer et reprendre une vie normale en devenant amis avec lui.
Dans la littérature [modifier]
- Poil de carotte de Jules Renard
- Les Désarrois de l'élève Törless de Robert Musil
- La Cicatrice de Bruce Lowery
- Le Souffre-douleur de Sid Fleischman
Voir aussi [modifier]
Bibliographie [modifier]
- Stéphane Bourcet, Petite terreur ou souffre-douleur : la violence dans la vie de l'enfant, Albin Michel, Paris, 2002.
- Bernard Lempert, Les violences à l'école, Audijuris éditions, 1997.
- Maria G. Rincon-Robichaud, L'Enfant souffre-douleur : L'intimidation à l'école, éditions de l'Homme, 2003.