Syndrôme de Surmenage et depression

 

Syndrôme de Surmenage Syndrôme de Surmenage

L’homme moderne est soumis à de multiples stimulations.

Ces stimulations peuvent devenir, au gré des évènements et de la personnalité de chacun, des facteurs de stress. Qu’il s’agisse du milieu professionnel, familial, ou personnel, ces facteurs peuvent devenir trop nombreux, trop graves et dépasser les capacités adaptives du sujet. Cela aboutit alors à une situation de surmenage.

Le surmenage professionnel a été décrit sous le terme de « Burn Out Syndrom » (B.O.S.), notamment chez les professionnels de santé (médecins, infirmiers…) et plus globalement dans les professions à forte implication affective personnelle (enseignement, travail à caractère social, etc.). Le B.O.S. survient de façon insidieuse sur des mois, voire des années, dans un contexte de tension permanente et chez des sujets prédisposés par certaines caractéristiques de le personnalité. Il s’agit le plus souvent de sujets perfectionnistes et anxieux, désireux de répondre aux attentes d’autrui et s’impliquant de façon excessive dans leur travail du fait d’une conscience professionnelle trop poussée. Abnégation, altruisme et sur-moi fort, conjugués à des situations à potentiel anxiogène majeur et gérées seul, chez un sujet négligeant se propre souffrance constituent souvent des facteurs prédisposants.

Le B.O.S. est donc le plus souvent diagnostiqué au stade de ses répercussions tardives : fatigue ne cédant pas après un repos, démotivation au travail, baisse de l’estime de soi avec sentiment d’incompétence et baisse du rendement, modification du caractère, troubles du sommeil, troubles psychosomatiques. A l’extrême la situation aboutit à la constitution d’un véritable syndrome dépressif.

Si le traitement du B.O.S. devrait être essentiellement préventif, il n’en demeure pas moins qu’à un stade évolué il peut nécessiter une hospitalisation.

A la Clinique du Château, nous mettons l’accent sur la nécessité, en pareille situation, de rompre avec l’environnement habituel et les stimulations stressantes. Le cadre de notre établissement s’y prête parfaitement avec la quiétude et la sérénité nécessaires à une prise de distance et au repos. Par ailleurs, la prise en charge psychiatrique est ajustée de façon individuelle et en fonction des symptômes présentés (dépression, troubles du sommeil…).

L’hospitalisation a 4 objectifs :

  • mise à l’écart des stimulations ;
  • corrections des symptômes tels que insomnie, angoisse, humeur dépressive ;
  • compréhension des circonstances de survenue du B.O.S. ;
  • élaboration des mesures devant éviter un nouveau syndrome de surmenage.

Ce travail psychologique est effectué au cours des entretiens quotidiens (7 psychiatres pour 44 patients) et de réunions d’information.



27/05/2013
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