The Thing (film, 1982)

The Thing (film, 1982)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Sorti en 1982, The Thing de John Carpenter est un remake de La Chose d'un autre monde (1951) en hommage à Howard Hawks.

Sommaire

[masquer]

Synopsis [modifier]

En hiver 1982, dans une base scientifique située en Antarctique, 12 américains, dont des chercheurs, s'aperçoivent que leurs voisins norvégiens se sont entretués suite à la découverte d'un engin spatial enfoui sous la banquise. Ces derniers avaient, semble-t-il, libéré des glaces une créature capable d'imiter à la perfection n'importe quelle forme de vie. La paranoïa s'installe et chacun se met alors à douter des autres…

Fiche technique [modifier]

Distribution [modifier]

Récompenses [modifier]

Autour du film [modifier]

Commentaires [modifier]

En 1934, John W. Campbell, éditeur de la revue Astounding Stories écrit : Who Goes There? chef-d’œuvre de la nouvelle de Science-fiction qui donnera lieu à deux adaptations cinématographiques, une première en 1951 que l’on doit à Howard Hawks et Christian Nyby, La Chose d'un autre monde (The Thing from Another World), et The Thing de John Carpenter en 1982. La version de Carpenter est l’adaptation fidèle de la nouvelle de Campbell.

Enfant, Carpenter fut fasciné et terrifié par The Thing from Another World. Grand admirateur de Hawks dont il adaptera Rio Bravo au travers de son film Assaut, il réalise en 1982 sa version de The Thing qui reste de l’avis de beaucoup de cinéphiles son long-métrage le plus abouti.

Grâce à sa réalisation, son interprétation, à la musique sombre et lancinante d'Ennio Morricone, grâce aux effets spéciaux de Rob Bottin, repéré par Carpenter pour son travail sur le Hurlements de Joe Dante et qui fit preuve d’une inventivité sans pareille pour ce film à l’heure où le numérique n’existait pas, et enfin grâce à sa photographie, le film est un parfait chef-d’œuvre, de tension, de paranoïa et d’horreur, dans un crescendo que seuls des génies du cinéma comme Hitchcock ou de Palma parvinrent à fixer sur la pellicule.

Le génie du film réside sans nul doute dans la capacité qu’a Carpenter de nous faire douter de chaque personnage et de filmer la peur et la méfiance qui s’emparent de chacun d’eux au fur et à mesure des révélations. L’interprétation de Kurt Russell fait date également avec ce personnage de cowboy solitaire et froid, personnage mythique qui livre une bataille sans merci contre la chose, ne laissant la place ni à la pitié ni aux doutes. Si le jeu des acteurs est sans reproches, la mise en scène de John Carpenter est ici proche de la perfection, plans séquences rappelant les plus grands westerns, caméras subjectives, travelling arrières qui donnent le tournis, dans le décor unique d’une base scientifique de l’Antarctique, il filme une histoire intemporelle, extrêmement sombre et étouffante qui laisse sur la scène finale, le spectateur vidé et terrassé, s’interrogeant sur les chances qu’il reste à l’humanité. Ce sont sans doute tous ces éléments réunis qui font que le film n’a pas pris une ride, 25 ans plus tard.

Selon certains, hypothèse invérifiable mais qui demeure crédible, la chose extraterrestre se répandant tel un virus, serait l’allégorie d’une nouvelle peur, celle du sida.

Références externes [modifier]

De nombreux films, séries, jeux et autres médias ont parfois fait référence au film de Carpenter.

  • L'épisode 8 de la saison 1 de la série X-Files, Projet arctique, met en scène les deux agents du FBI dans une base enneigée ou un parasite se propage. On retrouve ici les thèmes de The Thing, à savoir l'organisme externe, la paranoïa, le contexte, etc.
  • Le coup du test est repris dans Lice Capades, un épisode de South Park.

Liens externes [modifier]



28/08/2007
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 147 autres membres

design by ksa | kits graphiques by krek