Thérapie : Introduction

 

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Introduction Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

La bipolarité, sauf dans les formes très atténuées est une affection qui pèse lourdement sur la vie de la personne : arrêts de travail, relations difficiles socialement et avec l'entourage, hospitalisations… Un faisceau de situations déstabilisantes qui nécessitent la plupart du temps une aide psychologique en plus des médicaments.

Le problème sera de trouver la personne avec laquelle le patient se sentira bien mais aussi de faire un choix parmi les différentes sortes de thérapies proposées.

Il faut d'abord insister sur le fait qu'un bipolaire doit être particulièrement informé sur sa maladie, les traitements, les moyens d'éviter les rechutes. La meilleure façon d'y arriver est de pouvoir participer à un groupe de psychoéducation.

Ces groupes existent dans certains hôpitaux, dans certaines associations dont la plus importante est Argos (lien sur les antennes) dont les antennes se développent en France.

Si un tel groupe n'existe pas près de chez vous, les forums spécialisés sur internet seront un outil précieux même s'ils ne remplacent pas les liens directs.

Choisir un bon psychothérapeute

D'abord soyons clair, une psychanalyse ne sera d'aucun secours pour un bipolaire, Freud lui-même le disait.

Méfiance si votre psychothérapeute vous fait parler de votre mère plutôt que de votre maladie au quotidien. Partez en courant s'il refuse de recevoir un de vos proches, les phases up de la bipolarité rendent le bipolaire "aveugle" sur son trouble et c'est l'entourage qui pourra en parler le mieux. De plus, il est important que l'entourage soutienne la personne et pour ce faire il doit lui aussi être formé à cette maladie.

La meilleure psychothérapie pour un bipolaire est celle qui travaille sur l'ici et maintenant, pour soulager ses troubles. En plus de la bipolarité, il faut souvent traiter un trouble annexe (voire plusieurs) : alcoolisme, TOC, troubles anxieux… (voir dans le menu "définitions" le sous menu "troubles associés".

Nous avons fait le choix de suivre un rapport de l'Inserm de 2004 qui a validé deux formes de psychothérapies (psychothérapies : 3 approches évaluées. http://ist.inserm.fr/basisrapports/psycho.html=
- les thérapie cognitivo-comportementales
- les thérapies familiales

Et n'oublions pas la première des thérapie pour nous, la psychoéducation : apprendre à se connaître pour éviter les situations à risque (stress) et apprendre à accepter de prendre nos médicaments.



11/08/2007
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