"Trouble bipolaire ? Je connais !"
"Trouble bipolaire ? Je connais !"
Johanne, 38 ans
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Après avoir été dotée pendant plusieurs années d'un état anxio-dépressif, me voici avec un nouveau diagnostic : trouble bipolaire, émotionnellement labile et schizo-affective. Si je comprends et réalise les deux premiers points, le dernier me laisse songeuse : schizo-affective ? C'est-à-dire ? Il est vrai que je souffre parfois d'hallucinations, mais je ne saisis toutefois pas ce paramètre.
Quant aux phases bipolaires, il est bien loin le temps de la mélancolie ! En phase hypomaniaque, ce sont des dizaines d'idées qui se bousculent dans ma tête, les projets fusent, l'argent se dilapide. À l'inverse, les phases dépressives sont très lourdes, les pleurs incessants, la tristesse permanente, la fatigue persistante. La personnalité émotionnellement labile n'en est pas moins complexe. Impulsive, incapable d'attendre, de me raisonner, têtue et bornée, bref acharnée.
Avec un lourd traitement médicamenteux et une thérapie, je ne m'en sors encore pas trop mal bien qu'étant sur la corde raide. J'ai appris à connaître et à respecter mes limites, à structurer mes journées. À participer à des groupes, à puiser une certaine force dans la nature et la lecture. Mais qu'il est dur de garder un équilibre parfois… A tous ceux qui souffrent de cette maladie : il est important d'avoir un solide réseau autour de soi. Personnellement, je suis entourée de ma famille, mon psychiatre, mon généraliste, mes amies et bientôt par une infirmière en psychiatrie qui passera une fois par semaine à mon domicile. Merci à vous, et courage !
Quant aux phases bipolaires, il est bien loin le temps de la mélancolie ! En phase hypomaniaque, ce sont des dizaines d'idées qui se bousculent dans ma tête, les projets fusent, l'argent se dilapide. À l'inverse, les phases dépressives sont très lourdes, les pleurs incessants, la tristesse permanente, la fatigue persistante. La personnalité émotionnellement labile n'en est pas moins complexe. Impulsive, incapable d'attendre, de me raisonner, têtue et bornée, bref acharnée.
Avec un lourd traitement médicamenteux et une thérapie, je ne m'en sors encore pas trop mal bien qu'étant sur la corde raide. J'ai appris à connaître et à respecter mes limites, à structurer mes journées. À participer à des groupes, à puiser une certaine force dans la nature et la lecture. Mais qu'il est dur de garder un équilibre parfois… A tous ceux qui souffrent de cette maladie : il est important d'avoir un solide réseau autour de soi. Personnellement, je suis entourée de ma famille, mon psychiatre, mon généraliste, mes amies et bientôt par une infirmière en psychiatrie qui passera une fois par semaine à mon domicile. Merci à vous, et courage !