Blade Runner (film)
Blade Runner (film)
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Blade Runner | |
Réalisation : | Ridley Scott |
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Production : | Michael Deeley |
Scénario : | David Webb Peoples Hampton Fancher Roland Kibbee Philip K. Dick (roman) |
Acteurs : | Harrison Ford Rutger Hauer Sean Young Edward James Olmos Daryl Hannah |
Musique : | Vangelis |
Durée : | 117 minutes |
Sortie : | 25 juin 1982 15 septembre 1982 |
Budget : | $28 000 000 |
Blade Runner est un film américain de science-fiction de Ridley Scott sorti en 1982. L'histoire est très fortement inspirée du roman Do Androids Dream of Electric Sheep ? (Les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?) écrit par Philip K. Dick en 1966.
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L'histoire [modifier]
Le monde [modifier]
L'histoire se déroule en 2019 dans un Los Angeles d'une Terre viciée à cause de guerres radioactives qui ont anéanti la quasi-totalité de la faune et de la flore de la planète.
Les gouvernements terriens encouragent très fortement l'exil vers Mars qui est en cours de colonisation. Pour favoriser les départs, ceux-ci offrent gracieusement un « androïde à tout faire » à toutes les personnes qui s'exilent. Ces androïdes sont appelés « réplicants » et sont plus ou moins considérés comme des esclaves modernes. Ils sont aussi utilisés dans les travaux pénibles ou dangereux, comme objets de plaisirs ou dans les forces armées.
Les réplicants sont créés par une seule puissante firme : la Tyrell Corporation qui est à la fois riche, puissante et influente. Après une révolte sanglante des réplicants dans une colonie martienne, ces derniers sont alors interdits sur Terre. Toutefois, certains réussissent à s'enfuir et à regagner la Terre pour retrouver leurs créateurs (dont Eldon Tyrell, lui même), et les obliger à rectifier leur caractère génétique qui les limite à une durée de vie de quatre à cinq ans au plus.
Les unités policières Blade Runner sont là pour faire respecter la loi aux contrevenants androïdes. Ils ont donc l'autorisation de tuer n'importe quel réplicant en situation irrégulière. On n'appelle pas cela une exécution mais un « retrait ». Chaque retrait donne droit à une prime substantielle pour le Blade Runner qui l'a effectué.
Toutefois, ces androïdes modernes sont tellement évolués qu'il est difficile aux Blade Runners de les identifier et ils doivent alors enquêter longuement afin d'avoir la certitude qu'il s'agisse bien d'un androïde avant de le retirer.
Pour repérer les réplicants, le Blade Runner se concentre sur les différences qui existent entre eux et les humains. Voici les trois principales :
- Les réplicants ne sont pas sensibles à la vie animale (à laquelle les humains sont très attachés, d'autant plus que les vrais animaux sont très, très rares) et ne ressentent rien lorsqu'un animal est mis à mort. Ainsi, un massacre dans une animalerie mettra sûrement le Blade Runner sur la piste de réplicants. (C'est d'ailleurs la trame initiale du jeu vidéo Blade Runner.)
- Les réplicants n'ont à priori aucune forme d'empathie entre eux et envers les autres... Ainsi, ils ne feront rien pour aider l'un des leurs et deviennent souvent résignés quand un Blade Runner les attrape. C'est pourquoi les Blade Runners sont capables de détecter un réplicant en effectuant un test d'empathie Voight-Kampff, en décelant les réactions physiologiques involontaires du sujet face à une mise en situation donnée ( attachement maternel, stress affectif ou moral..).
- Les réplicants ont une moelle osseuse différente de celle des humains, du fait qu'elle a été créée génétiquement, ce qui permet une vérification post-mortem.
Le film s'attache à montrer subtilement que les chasseurs de réplicants n'éprouvent pas beaucoup plus d'empathie que les réplicants eux-mêmes. Mais cet aspect des choses n'est pas perçu tout de suite par le héros...
Les personnages [modifier]
Synopsis [modifier]
Le film nous fait suivre l'histoire de Rick Deckard, un Blade Runner qui a pour mission de trouver et retirer quatre réplicants évadés d'une colonie de l'espace (le cinquième ayant « grillé » dans un champ d'énergie en se rendant à la Tyrell Corporation).
L'histoire commence à Chinatown, un des quartiers de Los Angeles, où Deckard est conduit en spinner par Gaff au quartier général de la police du secteur. Là, il apprend que Holden, le meilleur Blade Runner de l'équipe, s'est fait « descendre » (en faisant passer le test de Voight-Kampff au répliquant Léon de type « Nexus-6 »), le modèle le plus évolué des réplicants (excepté Rachel, un modèle unique et plutôt réussi...). Il découvre alors que sa traque consiste à retirer les quatre androïdes restants de ce modèle, notamment leur chef, le redoutable Roy Batty...
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Ce qui suit dévoile des moments clefs de l’intrigue.
A la Tyrell Corporation, Deckard rencontre Rachel, une répliquante qui se croit humaine et dont il tombe peu à peu amoureux. Par la suite, Rachel prendra conscience de sa nature de répliquante. Deckard sera dès lors chargé de l'éliminer, mais ne pourra s'y résoudre.
Les androïdes sont mus uniquement par leur recherche de la vérité et essaient de trouver les explications sur eux-mêmes dans une profonde quête initiatique. Ils cherchent un moyen de vivre plus longtemps et gravissent un à un les échelons vers la connaissance, mais leur destin (la mort) les rattrape... En effet, au fil des années, ils semblent développert des sentiments et prennent conscience leur propre finitude "programmée"...
Quant à Deckard, il en apprend progressivement plus sur lui même au contact de ces humanoïdes dont l'« humanité » est parfois plus forte que celle des Blade Runners.
Les thèmes et aspects récurrents [modifier]
- L'atmosphère oppressante : Cette ville aux grands gratte-ciel, sombre et éclairée à la lumière des néons publicitaires, la pluie, les embouteillages et le « cityspeak » (argot composé de plusieurs langues) participent à donner une impression rebutante sur le spectateur. En effet, pour créer cet univers cyberpunk et de film noir, Ridley Scott a apporté un soin particulier aux décors et à l'ambiance du Los Angeles de 2019 pour qu'ils jouent un rôle de premier ordre dans le film.
- L'œil, le « miroir de l'âme » dont les réplicants manqueraient, est omniprésent dans le film. Dès la première scène, le bâtiment pyramidal de la Tyrell Corporation se reflète dans un gros plan de l'œil d'Holden afin d'évoquer la symbolique de l'œil de la Providence. Hannibal Chew, généticien pour la firme est spécialisé dans la création d'yeux artificiels pour les réplicants. Le test de Voight-Kampff analyse, entre autre chose, la dilatation de la pupille. Enfin, dans la « version Warner » du montage du film, les yeux des réplicants « brillent » lorsqu'ils sont troublés.
- Le symbolisme religieux par l'intermédiaire d'une de paraboles religieuses. Étant donné les capacités surhumaines des réplicants, ils sont créés par Tyrell (Dieu) et leur chute des cieux (l'« off-world ») en fait des anges déchus. Roy Batty partage beaucoup de similitudes dans ce contexte avec Lucifer, et cela devient plus évident quand il cite délibérément de façon incorrecte une citation de William Blake: « Fiery the angels fell... » au lieu de « Fiery the angels rose... » (America: a Prophecy). Zhora se sert d'un serpent rappelant la Genèse avec Adam et Ève. Vers la fin de sa vie, Roy a des stigmates puis se place dans une position ressemblant au Christ pour signifier son salut à Deckard. À sa mort, l'âme de Roy monte dans les cieux sous la forme d'une colombe, ce qui semble « accomplir » la métaphore prématurée de Tyrell du « Fils Prodigue ». De même, les blessures de pistolet laser de Zhora sont toutes deux sur ses omoplates, la faisant ressembler à un ange dont les ailes ont été coupées.
- Le cogito de Descartes : le réplicant, même s’il n’est pas humain, a conscience de son existence et donc de sa fin, tel Roy qui essaie de la repousser. Ainsi, la certitude de Descartes « Je pense, donc je suis» s’applique sans aucun doute aux réplicants les plus avancés, les rapprochant encore un peu plus de la nature humaine. D’ailleurs, le nom Rick Deckard n'est pas sans évoquer celui de René Descartes…
- Les stéréotypes féminins : les principaux rôles féminins tendent à rendre la femme comme « objet ». Entre Pris, le modèle de plaisir basique, Zhora la danseuse érotique et Rachael mi-secrétaire, mi-femme fatale. On pourrait même croire que le film serait misogyne, étant donné que Pris et Zhora peuvent être vus comme des « femmes fortes et indépendantes » mais sont tués, tandis que Rachael qui est leur opposé, reste en vie. Néanmoins, on peut y voir, plutôt que de la misogynie de la part des auteurs du film, un regard pessimiste sur la condition de la femme, comme dans Thelma et Louise, du même Ridley Scott. D'autre part, Deckard devra sa vie à Rachael, qui empêche le répliquant Leon de le tuer.
- La prégnance de la publicité : de nombreuses publicités sont visibles à travers le film, beaucoup sont le résultat de placements de produits mais cela participe aussi à créer une atmosphère spéciale dans le film. Parmi les entreprises présentes, on peut voir entre autres Atari, Toshiba, Polaroid Corporation, Marlboro, Bell Telephone Company, Budweiser, Hilton, Citizen, Trans World Airlines et The Coca-Cola Company, TDK.
- Les animaux
- Les échecs
- La paranoïa
- Le clonage et la génétique
- Le fait que la technologie sera une solution à tous les problèmes.
- L'environnement
- Le corporatisme et les inégalités économiques
- L'âme humaine
- Les souvenirs
Commentaires [modifier]
La fin du film [modifier]
Le film Blade Runner est actuellement disponible avec deux fins (principales différences entre les deux versions, la version « cinéma » de 1982 et la version Director's cut de 1992). Mais il existe en fait six versions, six montages différents du même film. Voici la liste des versions connues à ce jour :
- Workprint / avant-première de Denver et de Dallas (1982)
- Avant-première de San Diego (Juin 1982)
- Sortie nationale américaine (1982)
- Sortie nationale au Japon (1982). Montage spécifique pour le Japon (Version éditée uniquement en Laserdisc Vidéo au Japon)
- Sortie internationale (Europe et Asie) (1982)
- La Director's Cut (BRDC) (1992)
Les préversions de Denver, Dallas & San Diego étaient très proches du montage final que l'on peut voir dans la version Director's Cut de 1992, notamment sur le statut du personnage principal, Rick Deckard qui passe de simple policier humain dans la version officielle américaine & européenne à celui d'androïde dans la Director's Cut et dans les pré-versions. La fin elle-même reste la même entre les pré-versions et la Director's Cut.
La fin dite alternative voulue par les producteurs de la Warner Bros. Pictures est due aux réactions des spectateurs des pré-versions de Denver, Dallas et San Diego. Il faut, pour comprendre, se replacer dans le contexte de l'époque. Blade Runner est un film de science-fiction, qui sort à l'époque de la Guerre des étoiles. L'acteur principal du film, Harrison Ford, est alors en pleine gloire grâce à des rôles comme celui de Han Solo ou Indiana Jones. Or, les spectateurs attirés par un film de science-fiction joué par un tel acteur sont majoritairement adolescents. Et ce public qui n'était pas le cœur de cible de ce film a été choqué de voir leur acteur-vedette passer pour un lâche, faible et désabusé dans un univers sombre et peu engageant.
Affolés par la très mauvaise opinion générale, les producteurs ont donc remonté — sans l'accord du réalisateur Ridley Scott — la fin, en recyclant des rushes non utilisés du film de Stanley Kubrick, Shining et en ajoutant une voix-off afin de « permettre au spectateur de mieux comprendre le film ». Dix ans plus tard, Ridley Scott pourra reprendre le montage de son film mais la Warner, voulant à nouveau faire valoir son droit sur le film, posa un ultimatum au réalisateur qui dut — pour pouvoir tenir le délai — abandonner une partie de la restauration.
Des rumeurs couraient que Ridley Scott préparait un coffret DVD « Blade Runner - Special Edition », mais il semblait que Warner avait encore une fois, pour des raisons de droits, forcé le réalisateur à abandonner le projet. Or, il a été récemment annoncé qu'une nouvelle édition verrait le jour à l'occasion du 25ème anniversaire du film. « Blade Runner - Final Cut » devrait donc sortir au cinéma dans le courant de l'année 2007[1] suivie d'une sortie DVD comprenant toutes les différentes versions du film et agrémentée de nombreux bonus. En attendant, la version Director's cut remasterisée est disponible en France sur support DVD depuis le 8 novembre 2006.
La fidélité de l'adaptation [modifier]
Philip K. Dick est mort quelques jours avant la sortie du film mais il avait pu visionner une pré-version de 40 minutes qui l'avait enthousiasmé. À l'inverse le critique Philippe Manœuvre, dans Métal Hurlant[2], n'hésite pas à parler d'une seconde mort pour l'écrivain, et à comparer la situation avec celle de Boris Vian, décédé à la sortie de la première séance de l'adaptation de J'irai cracher sur vos tombes.
Une telle réaction peut sembler excessive, il n'est pas interdit de penser qu'une adaptation fidèle d'un texte ne fait pas nécessairement un bon film, et vice-versa. L'accueil très favorable du public contraste avec l'avis plus que réservé des critiques.
Le film et le roman (commercialement rebaptisé Blade Runner) n'entretiennent effectivement qu'un rapport assez mince. Le personnage de Rachel, par exemple, n'a pas au cinéma son ambiguïté originelle et n'est pas incarnée par l'actrice qui interprète le rôle de Pris (dans le roman, les deux femmes sont physiquement identiques). Toujours dans le film, Deckard n'est pas marié et ne s'occupe pas d'un mouton électrique. La réalité virtuelle du « prophète » Mercer n'est pas non plus abordée. Toutes ces élisions semblent à l'évidence avoir été motivées par le besoin d'obtenir un scénario relativement simple et compréhensible par tous. Bien que l'on soit projeté dans le registre du film d'action (très éloigné de l'ambiance du roman), Ridley Scott a conservé l'atmosphère mélancolique et a obtenu un film qui, à défaut d'être fidèle, est cohérent et a durablement marqué le public de l'époque.
Des différences importantes avec le roman [modifier]
Voici une liste non exhaustive de différences:
- Le film se passe en 2019 et le roman en 1992.
- Le film se passe à Los Angeles et le roman à San Francisco.
- Le « mercerisme », l'orgue émotionnel de Penfield, Buster Friendly et la boîte d’empathie sont des aspects importants du livre dont le film ne parle pas.
- Dans les différentes versions du film, Deckard est seul ou divorcé, ce qui lui permet d’avoir une relation romantique avec Rachael. Dans le roman il a une femme nommée Iran.
- Il n'y a pas de poussière radioactive dans le film, contrairement au roman.
- Deckard est « retraité » du service actif de traque de réplicants dans le film, mais dans le roman il est encore en service.
- Les chasseurs de prime sont appelés « Blade Runner » dans le film, dans le roman ce terme n'apparaît pas.
- Un androïde est appelé « réplicant » dans le film et « andy » (pour androïde) dans le roman.
- Dans le roman, Rachael et Pris sont identiques. Dans le film, elles ne le sont pas, elles sont jouées par deux différentes actrices: Sean Young et Daryl Hannah.
L'inspiration [modifier]
L'atmosphère particulière est entre autres inspirée de travaux du « futurologue » Syd Mead et de Moebius lorsqu'il publiait dans Métal hurlant.
Avant Blade Runner, Ridley Scott et Moebius avaient collaboré sur Alien - Le huitième passager. Ridley aurait souhaité voir Moebius travailler aussi sur ce film, mais comme il était sous contrat ailleurs, cela ne put se faire. Néanmoins, bien qu'il n'ait pas été impliqué directement, son travail a certainement servi de référence lors de la production.
Soulignons aussi la présence dans l'équipe technique de Douglas Trumbull, le maître des effets spéciaux d'Hollywood, qui fut à l'origine des effets de 2001, l'odyssée de l'espace ou encore de Rencontres du troisième type. Ridley Scott, qui connaissait Trumbull depuis des années sans jamais avoir eu l'occasion de travailler avec, lui confia immédiatement l'élaboration des nombreux effets visuels du film, des miniatures pour le survol fictif du paysage industriel et de la pyramide de la Tyrell Corporation au début du film (décor justement surnommé « L'enfer de Ridley »), à la reproduction grandeur nature du cockpit des vaisseaux sillonnant la ville.
Fiche technique [modifier]
- Titre français et original : Blade Runner
- Réalisation : Ridley Scott
- Scénario : David Webb Peoples, Hampton Fancher, Roland Kibbee d'après le roman de Philip K. Dick
- Production : Michael Deeley
- Musique : Vangelis mélangeant musique classique et synthétiseurs.
- Maquillage : John Chambers
- Design : Syd Mead
- Pays : États-Unis
- Format : Couleur - Panavision - 35 mm - 2:35.1 - Dolby 6 pistes 70 mm
- Budget : 28 000 000 $US
- Genre : science-fiction
- Durée : 117 minutes
- Dates de sortie :
- Interdit en France aux moins de 12 ans
Distribution [modifier]
- Harrison Ford : Rick Deckard (VF : Richard Darbois)
- Rutger Hauer : Roy Batty (VF : Hervé Bellon)
- Sean Young : Rachel (VF : Séverine Morisot)
- Edward James Olmos : Gaff (VF : Joël Martineau)
- M. Emmet Walsh : Bryant (VF : Claude Joseph)
- Daryl Hannah : Pris
- William Sanderson : J.-F. Sebastian (VF : Jean-Pierre Leroux)
- Brion James : Leon (VF : Marc De Georgi)
- Joseph Turkel : Eldon Tyrell (VF : Jacques Thébault)
- Joanna Cassidy : Zhora (VF : Évelyne Séléna)
- James Hong : Hannibal Chew
- Morgan Paull : Holden (VF : Jean Roche)
- Kevin Thompson : Bear
- John E. Allen : Kaiser
- Hy Pyke : Taffey Lewis (VF : Georges Atlas)
Musique [modifier]
La bande originale du film a été composée par Vangelis quelques années après son Oscar de la meilleure musique de film pour les Chariots de feu (Chariots of Fire) de Hugh Hudson. C'est un mélange de mélodie sombre, de musique classique avec des sons futuristes au synthétiseur qui reflète l'ambiance envisagée par Ridley Scott. Il s'est également accompagné de Demis Roussos pour certains arrangements et chants, du compositeur Peter Skellern, du saxophoniste de jazz Dick Morrissey, du groupe The Ink Spots, du chanteur Don Percival et de la chanteuse Mary Hopkin.
En dépit d'une bonne réception par le public et les critiques, l'album sortira plus de dix ans plus tard. Cela ne l'empêcha pas d'être nommé en 1983 pour un BAFTA et Golden Globe Award en tant que « meilleure musique de film ».
Plusieurs versions ont été créées pour pallier ce manque dont une en 1982 par le The New American Orchestra mais ce n'est qu'en 1994 que le « vrai » album sortit avec certaines musiques tirées de la version du réalisateur du film.
En 2005, une version bootleg nommée Blade Runner - Esper Edition associant extraits du film et des musiques inédites du film apparaît bien qu'elle n'est jamais été distribuée officiellement.
Notes et références [modifier]
- ↑ Paul M. Sammon, Future Noir: Making of Blade Runner, édition Harper Prism
- ↑ Métal Hurlant numéro 79, du 1er septembre 1982.
Voir aussi [modifier]
En 1997 est sorti le jeu vidéo Blade Runner. Ce dernier raconte l'enquête d'un nouveau personnage dans l'univers tel qu'il est décrit dans le film.
Articles connexes [modifier]
- cinéma
- Liste de films possédant plusieurs fins
- Union Station de Los Angeles utilisé comme décor pour le quartier général de la police
Liens externes [modifier]
- (fr) Le site officiel du film
- (fr) La fiche détaillée du film sur Sf-Story.com
- (fr) Une analyse du film
- (fr) Erreurs du film
- (en) Le site officiel du groupe de discussion Blade Runner (en anglais)
- (fr) Fiche IMDb
- (fr) une analyse détaillée du film
- (fr) une analyse détaillée du film sur Dvdclassik
- (fr) une analyse de séquence sur Dvdrama.com