CAUSE possible d'échec scolaire : Complexe d'Œdipe non résolu

 


CAUSE possible d'échec scolaire : Complexe d'Œdipe non résolu, comment etre ami avec le père
 
Très jeune l'enfant tombe amoureux de sa mère et le père devient un rival. L'enfant voudrait tuer
son père inconsciemment pour le remplacer auprès de sa mère.
Ensuite tout rentre dans le normal et l'enfant devient ami avec le père.
 
Quand l'enfant s'attache trop à sa mère, l'enfant garde une rivalité avec le père et ne communique
plus avec celui-ci : l'enfant ne s'intéresse pas au père et à son histoire. Cela peut handicaper
le psychisme de l'enfant et de l'adulte plus tard.

Il serait bon puisque tu ne communique pas beaucoup avec ton père que tu t'intéresse à son histoire,
son passé en France et en Algérie, et que tu lui racontes ton histoire. Pour établir une confiance et
une amitié. Cette confiance peut t'aider à vaincre tes angoisses et ta phobie scolaire.
 
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Le complexe d'Oedipe, de l'enfance à l'âge adulte




Etape normale dans le développement affectif d’un petit garçon, le complexe d’Œdipe recouvre l’ensemble des pulsions, qui, vers deux, trois ans, conduisent l'enfant à être attiré vers sa mère, en éprouvant de l’hostilité pour son père. D’abord utilisé pour les garçons, il tend aujourd’hui dans le langage courant à être employé pour les deux sexes.
 - Le complexe d'Oedipe, de l'enfance à l'âge adulte
Comment définir le complexe d'Œdipe ?

Le complexe d’Œdipe se traduit, entre l'âge de deux ans et demi et sept ans, par le rejet inconscient et normal du parent de même sexe, dû à une projection amoureuse sur le parent de sexe opposé. Cette étape se résout naturellement par l’identification progressive au parent de même sexe.

Les origines du concept
Le complexe d’Œdipe a été identifié, pour les garçons, par Sigmund Freud, le père de la psychanalyse, en référence à la pièce de Sophocle, Œdipe-roi. Abandonné à la naissance, Œdipe est amené à tuer son père qu’il ne connaît pas et à épouser sa mère. Pour les petites filles, on utilise aussi le terme de complexe d’Electre, du nom de l’héroïne grecque qui tua sa mère Clytemnestre pour venger son père Agamemnon assassiné par cette dernière.

Les manifestations de ce fameux complexe d'Œdipe
- Vers trois ans, voire dès deux ans et demi, le petit garçon devient possessif avec sa mère, il demande plus de câlins et de tendresse. Il peut aussi chercher à entrer dans l’intimité sexuelle de ses parents en pénétrant par exemple sans frapper dans leur chambre. Pour la petite fille, cette phase correspond au moment où elle fait du charme à son père, elle se blottit dans ses bras et cherche à attirer son attention, tandis que sa mère devient à la fois une rivale et un modèle. Freud désigne cette étape sous le nom de phase phallique, puisque le garçon, en pleine phase de découverte de son corps, est conscient que le pénis est un élément clé dans l’intimité de ses parents dont il est exclu.

- Ne réussissant pas dans ces manœuvres inconscientes de séduction, et sans pouvoir mettre de mots sur ce qu’il ressent, l’enfant va souvent refouler sa contrariété qui s’exprimera alors par des colères et des cauchemars, entre trois et cinq ans. Ce moment est appelé complexe de castration par Freud, car face au désir du garçon, c’est la punition donnée par le père ressentie comme la plus adéquate.

- Pour sortir de cette situation, progressivement, entre trois et sept ans, l’enfant, dans un processus nommé par Freud la résolution, va renoncer à prendre la place du parent de même sexe, en refoulant dans son inconscient ses émotions et ses passions. C’est l’âge, vers cinq ou six ans, où les petites filles veulent tout faire comme maman et où les petits garçons sont heureux d’adopter des comportements similaires à ceux de papa, de partager des activités avec lui.

Comment réagir ?
Moment clé pour la construction de la sexualité et de la personnalité, le complexe d’Œdipe est une étape normale mais qui demande de la part des parents une attention soutenue. Il faut expliquer à l’enfant, qui peut devenir agressif, qu’il ne pourra jamais se marier avec son père ou sa mère, mais qu’il trouvera aussi une personne différente avec laquelle il pourra faire comme ses parents.
L’autorité du père pose la limite par rapport au désir de l’enfant, elle sert à la petite fille à comprendre qu’elle ne pourra pas avoir avec lui les mêmes relations qu’il a avec sa mère, et au petit garçon que sa mère lui est interdite.
Le parent vers lequel se tourne momentanément l’agressivité de l’enfant doit continuer comme si de rien n’était, tandis que le préféré doit saisir les occasions de mettre l’autre en valeur.
Les conséquences sur l'adulte
Dans le développement de l’enfant, le complexe d’Œdipe mal résolu serait, pour Freud, à l’origine de la plupart des troubles psychiques chez les hommes.
Cependant, ce complexe ne semble pouvoir exister que dans une famille nucléaire (le père, la mère et les enfants vivant sous le même toit), et l’émergence de nouvelles formes de familles (monoparentales, homoparentales) conduit la psychanalyse moderne à considérer les cas où la figure paternelle est absente, intermittente, ou partagée entre plusieurs hommes. Le défaut d’une figure paternelle pouvant amener l’enfant à l’identification avec sa mère et donc, dans certains cas, à l’attirance vers des personnes de même sexe que lui.
 
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Si tu reste trop attaché à ta mère, ou plus attaché à la mère qu'au père, et cela pourrait être ton cas,
on parle de complexe d'Œdipe non résolu :
 
 
Les conséquences d’un complexe d’Œdipe mal résolu

 

 

 

Pour s’allier à l’être qu’on aime, et se relier à lui, il faut d’abord s’être délié de ses parents. Or certains amants ne se sont jamais déliés de leurs parents et ne peuvent pas s’allier ni se relier l’un à l’autre.

 

 

Si quelqu'un est resté accroché à l'un de ses parents, il transfère sur son partenaire les craintes, attentes et sentiments qu'il éprouvait jadis envers son père ou sa mère. Ne s'étant pas libéré d'un modèle de relation infantile, il continue à rechercher ce modèle dans la relation amoureuse : il vit ce que l'on appelle un amour névrotique.

 

 

Bien que chronologiquement adulte, il est resté un enfant sur le plan affectif. Bien entendu, cela crée de nombreuses tensions et des malentendus dans le foyer parce que derrière une parole ou un geste anodin se projette le souvenir du père ou de la mère auquel il reste lié par la peur ou la rancune, le mépris ou la haine, ou au contraire une affection excessive.

 

 

« Un nombre incalculable de fantômes du passé peuplent nos chambres à coucher. Hommes et femmes doivent lutter pour ne pas sombrer dans l’archaïsme de relations mère/fils et père/fille qu’ils ont tendance à reproduire dans leur couple », écrit Guy Corneau.

 

 

Il faut parfois oser se poser la question : combien sommes-nous dans notre lit conjugal ? Deux seulement ? ou bien trois, quatre, cinq ou six (si l’on compte, outre les deux conjoints, le souvenir du père, de la mère, de la belle-mère, du beau-père…) ?

 

 

Ce problème, extrêmement important, est évoqué dans le verset exposant le plan de Dieu au sujet du mariage (verset cité quatre fois : Genèse 2, Matthieu 19, Marc 10, Ephésiens 5) :

 

 

« C’est pourquoi l’homme  quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme et ils deviendront une seule chair. »

 

 

Pour que deux êtres s'attachent l'un à l'autre, ils doivent quitter leur père et leur mère, non seulement matériellement mais aussi psychologiquement. Cette séparation ne se fait pas en un jour mais se poursuit toute la vie : la tendance naturelle est de revenir vers son père ou sa mère lors de chaque crise personnelle ou conjugale.

 

 

Prenons un exemple dans la Bible, celui du couple de David et Mical.

 

 

On peut être tenté de juger cette dernière pour son mépris à l’égard de son mari, lorsqu’il danse devant l’Eternel. Mais que de blessures dans sa vie ! Son père, Saül, est un homme irascible, insécurisé, jaloux, violent, ce qui n’ira pas sans laisser de traces dans le psychisme de sa fille. Certes, il accepte de donner Mical à David, car elle l’aime, mais il le fait par calcul : « Je la lui donnerai, afin qu’elle soit un piège pour lui et qu’il tombe sous la main des Philistins. » Elle sauve la vie à David en fuite. Pendant cette fuite, Saül la donne à un autre homme, Palthiel.

 

 

De son côté, David a pris d’autres femmes : Abigaïl, ainsi que Achinoam, Maaca, Haggith, Abithal, Egla, etc. Bien plus tard, David envoie reprendre Mical chez son mari Palthiel qui « la suivit en pleurant ». Quelles façons de faire de la part du roi d’Israël ! Cela ne l’empêche pas de prendre encore des concubines et des femmes de Jérusalem, et d’en avoir de nombreux enfants.

 

 

Nous comprenons mieux les tensions entre David et Mical, son mépris pour lui. Elle n’a jamais été qu’un pion, que son père d’abord, puis son mari, déplaçaient selon leurs convenances. Elle était donnée aux hommes, elle ne s’appartenait pas. Son seul moyen de contestation et de défense était son corps, qui se refusa à porter un enfant.

 

 

Voici quelques situations les plus fréquentes de non-détachement des parents :

 

 

1.      L'homme resté attaché de manière infantile à sa mère

 

 

Auprès de sa compagne il recherche la protection, l'amour inconditionnel, la chaleur que sa mère lui prodiguait ou, au contraire, qu'il aurait aimé recevoir de celle-ci. Sa relation manque de profondeur, son but étant d'être aimé, non d'aimer. Sa femme est nourricière mais plutôt autoritaire, souvent plus intelligente que lui. Elle choisit jusqu’à la couleur de ses chemises, et contrôle sa sexualité. Lui est content qu’elle prenne tout en main, d’ailleurs il l’a épousée pour cela. Il est soumis, faible de caractère, aime se faire dorloter. Il est pour la paix : elle donne les ordres et lui, il obéit. Il ne prend aucune responsabilité.

 

 

S'il a découvert l’objet de ses rêves, à savoir le sosie de sa mère, il se sent en sécurité, mais peut-on alors parler d’un couple épanoui ?

 

 

Mais si sa femme n'est pas sans cesse en train de l'admirer, si elle veut vivre sa vie en Sujet et désire elle aussi être aimée et protégée, il se sent profondément blessé et déçu. Alors il rationalise : elle est égoïste, elle ne m'aime pas.

 

 

Plusieurs indices dans la Bible semblent suggérer que ce fut le cas d’Isaac.

 

 

Remontons d’abord à ses parents. Malgré les leçons spirituelles bien connues que l’on peut tirer de la vie d’Abraham et de Sarah, avouons que l’histoire de ce ménage est loin d’être triste !

 

 

Abraham oblige Sara à l’appeler son frère et dit d’elle que c’est sa sœur (c’était d’ailleurs sa demi-sœur).

 

 

Sara l’appelle aussi mon Seigneur, très exactement mon Baal. Ce terme dénote une relation toujours infériorisante pour elle. Elle a, semble-t-il, peu d’occasions de l’appeler simplement mon mari ou mon chéri. Alors que le besoin premier d’une épouse est la sécurité, chaque fois qu’Abraham rencontre un problème, un danger, il ne trouve rien de mieux que d’imposer à sa femme d’avoir des relations sexuelles, que ce soit avec le Pharaon (Genèse 12.18) ou avec Abimélec (Genèse 20.2).

 

 

Il n’est pas étonnant que Sara refuse, sans doute de manière inconsciente, d’avoir un enfant d’un homme aussi insécurisant, et qu’elle somatise et affirme dans son corps son désir d’être reconnue, en étant stérile. Elle est si sûre que c’est elle qui est stérile qu’elle le fait vérifier à son mari en le poussant à avoir un enfant avec sa servante Agar.

 

 

Dès que Isaac, le fils promis, naît (le miracle de sa naissance montre que Sarah n’avait aucune malformation physique l’empêchant d’enfanter), il est accaparé par sa mère qui reporte sur lui tout l’amour dont elle est frustrée. Son insécurité personnelle fait qu’elle l’élève en le protégeant de tout : il sera tout sauf un homme d’action et fuira sans cesse les conflits. Il est incapable de chercher lui-même une femme et c’est Abraham qui doit en prendre l’initiative, quand il réalise qu’il est encore célibataire à quarante ans.

 

 

Ce n’est que trois ans après la mort de Sara (âgée de 127 ans !) qu’Isaac se marie enfin avec une jeune fille… de la famille de sa mère. C’est dans la tente de sa mère ( !) qu’il conduit sa jeune épouse et Genèse 24.66 précise : « ainsi fut consolé Isaac de la mort de sa mère. »

 

 

On imagine les problèmes de ce nouveau couple dans lequel Rebecca ne sert qu’à remplacer Sara dans le cœur d’Isaac. Elle aussi va rester stérile, pendant vingt ans. Et Isaac usera du même procédé que son père : face à un autre Abimélec, il dira de Rebecca qu’elle est sa sœur (Genèse 26.7). Nous verrons plus loin les répercussions que ce comportement a eues sur Jacob, leur fils.

 

 

2.      L'homme resté attaché à son père

 

 

Sa mère était froide et distante et le fils s'est attaché de manière excessive à son père. Le but de son existence sera de lui plaire, de gagner son estime. Avec sa compagne il reste distant, légèrement méprisant, il la traite avec une sollicitude paternelle. Celle-ci est déçue lorsqu'elle réalise qu'elle ne joue dans sa vie qu'un rôle marginal, son compagnon restant affectivement lié à son père ou à tout autre substitut paternel.

 

 

Ce fut peut-être le cas de Salomon.

 

 

Sa mère, Bath-Scheba, n’avait pas dans le palais la réputation d’une femme vertueuse : quand David était allé la chercher, elle « était venue vers lui » (2 Samuel 11) librement et avait plus que consenti à l’adultère. Elle n’était pas non plus innocente dans la mort de son mari Urie.

 

 

Elle n’a donc communiqué à son fils Salomon qu’une image négative de la femme et de la fidélité conjugale. Ce qui explique qu’il épousa la fille de Pharaon, chose que Dieu interdisait. En cela il imitait la désobéissance de ses parents, et il alla même plus loin que son père dans la rébellion puisqu’il eut, étant roi, un harem d’environ mille femmes. Salomon souffrait-il d’un complexe d’Œdipe mal résolu ?

 

 

Comme un enfant a besoin malgré tout d’un modèle parental, Salomon resta fixé sur le modèle de son père David, représentant l’ordre et l’autorité. Il accomplit en Israël un extraordinaire travail d’organisation administrative, religieuse et militaire, mais ses femmes non seulement ne lui apportèrent pas l’amour mais détournèrent son cœur de Dieu.

 

 

3.      L'homme craignait son père qui était dominateur

 

 

Il n’osait pas défier ce dictateur. Il s'est alors identifié à sa mère qu'il « défendait » contre son mari. Une fois marié, il se comporte vis-à-vis de sa compagne comme un grand frère. Jacob par exemple complota contre son père Isaac, appuyé par sa mère Rebecca avec qui il vivait en parfaite symbiose. C’est dans le pays de sa mère qu’il s’enfuit devant la colère d’Esaü. Là, il épousa deux sœurs, incapable la nuit de ses noces de faire la distinction entre l’une et l’autre !

 

 

4.      La femme a adulé son père, l'a materné

 

 

Elle sera alors une mère pour son mari. On retrouve ici la même problématique que dans le cas de l’homme resté attaché infantilement à sa mère.

 

 

Freud soutenait que pour qu’un mariage réussisse, il fallait que la femme développe des attitudes maternelles envers son mari. Certes, en un certain sens, on peut dire qu’une femme épouse un mari/père/fils, et qu’un homme épouse une femme/mère/fille. Beaucoup d’hommes aspirent secrètement à être maternés, la plupart du temps sans en être conscients. Leur propre mère était aux commandes, et dans notre société matriarcale, le phénomène ne fait que s’accentuer.

 

 

Un époux particulièrement passif ou immature réclamera cette forme d’amour de manière inconditionnelle. Il aura besoin d’une femme-mère et l’acceptera comme un dû. Ils vivront en symbiose, en complémentarité d'attentes, mais ne formeront évidemment pas un couple de deux sujets distincts.

 

 

Un homme plus indépendant, en revanche, n’appréciera pas du tout ce maternage qui lui semblera trop pesant, car ce qu'il veut, c'est une femme, une amante, et non une mère.

 

 

5.      La femme a été frustrée d'amour paternel

 

 

Son père était souvent absent, ne la câlinait jamais, ne lui témoignait pas d’affection, mais s’intéressait cependant à elle en tant que « jolie poupée ». Elle va donc s'accepter comme objet de désir, objet sexuel de l'homme. Mais en même temps, elle va refuser et mépriser la sexualité et refouler ses sensations sexuelles, car elle n’a pu s’identifier à sa mère qui la considérait comme une « rivale », et éprouvait du ressentiment envers sa beauté.

 

 

Le cas est malheureusement très fréquent d’une fillette dont le père l’a abandonnée ou qui simplement ne lui a jamais manifesté d'affection, ne l’a jamais serrée dans ses bras, ou qui est mort. Cette jeune fille arrête de grandir sur les plans sexuel et affectif et deviendra une femme dont la maturité émotionnelle est en fait celle d'une enfant de dix, douze ou quinze ans.

 

 

Devenue adulte, elle est toujours une « petite fille » soumise, passive, fragile, qui recherche un substitut paternel. Généralement elle est séduisante, puisque c’est seulement en étant une « poupée » qu’elle parvenait à capter l’attention de son père.

 

 

Elle épouse un homme qui pense pour elle, qui aime l’avoir à ses côtés dans un rôle de figurante : « Sois belle et tais-toi ». Il risque de ne pas apprécier du tout qu’elle conquière son autonomie car alors il perd le pouvoir (y compris sexuel) qu’il avait sur cette femme-enfant.

 

 

6.      La femme a vu son père comme un frère faible

 

 

Sa mère était ambitieuse, dominatrice et agressive. Son père était faible, ou simple. Elle a senti qu’il avait besoin d’aide et lui a accordé une sympathie « fraternelle ». Consciemment, elle s’identifie à son père passif, mais inconsciemment elle s’identifie à sa mère dominante. Elle choisira un conjoint inférieur à elle sur le plan intellectuel ou professionnel, et le traitera comme un frère faible, un compagnon inférieur, elle sera « sa sœur ». Sa sexualité sera « fraternelle » et non conjugale.

 

 

7.      La femme a souffert de voir son père dominé par son épouse

 

 

Cette mère dominatrice le réduisait au silence. La jeune fille a toujours ressenti de la compassion pour son père et a eu besoin de se dévouer pour lui. Elle cherchera à sauver tout le monde et aura une profession de soignante ou de travailleuse sociale. Elle épousera un homme handicapé, alcoolique, drogué, délinquant, endetté ou déprimé, qu’elle cherchera aussi à sauver. Si elle n’y parvient pas, elle devient Persécuteur, méprisante envers lui et vindicative.

 

 

 « La relation finale qu'adopte une femme envers son conjoint, dit un sexologue, relève de celle qu'elle a développée avec son père. On ne dira jamais assez le rôle du père dans le devenir sexuel et conjugal de sa fille. »

 
 
 
 
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Les conséquences d’un complexe d’Œdipe mal résolu



En vrac, voici quelques conséquences d’un complexe d’Oedipe mal résolu :


  • Pour s’allier à l’être qu’on aime, et se relier à lui, il faut d’abord s’être délié de ses parents. Or certains amants ne se sont jamais déliés de leurs parents et ne peuvent donc pas s’allier ni se relier l’un à l’autre.

  • Si quelqu'un est resté accroché à l'un de ses parents, il transfère sur son partenaire les craintes, attentes et sentiments qu'il éprouvait jadis envers son père ou sa mère. Ne s'étant pas libéré d'un modèle de relation infantile, il continue à rechercher ce modèle dans la relation amoureuse : il vit ce que l'on appelle un amour névrotique.

  • Dans les cas précités, l’adulte est resté un enfant sur le plan affectif. Bien entendu, cela va créer de nombreuses tensions et des malentendus dans le couple parce que derrière une parole ou un geste anodin se projette le souvenir du père ou de la mère auquel il reste lié par la peur ou la rancune, le mépris ou la haine, ou au contraire une affection excessive.

  • " Un nombre incalculable de fantômes du passé peuplent nos chambres à coucher. Hommes et femmes doivent lutter pour ne pas sombrer dans l’archaïsme de relations mère/fils et père/fille qu’ils ont tendance à reproduire dans leur couple ", écrit Guy Corneau.

  • Il faut parfois oser se poser la question : combien sommes-nous dans notre lit conjugal ? Deux seulement ? ou bien trois, quatre, cinq ou six (si l’on compte, outre les deux conjoints, le souvenir du père, de la mère, de la belle-mère, du beau-père…) ? Ce problème, extrêmement important, est évoqué dans le verset exposant le plan de Dieu au sujet du mariage (verset cité quatre fois : Genèse 2, Matthieu 19, Marc 10, Ephésiens 5) : " C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme et ils deviendront une seule chair. "

  • Pour que deux êtres s'attachent l'un à l'autre, ils doivent quitter leur père et leur mère, non seulement matériellement mais aussi psychologiquement. Cette séparation ne se fait pas en un jour mais se poursuit toute la vie : la tendance naturelle est de revenir vers son père ou sa mère lors de chaque crise personnelle ou conjugale.

  • Un enfant ne pouvant pas idéaliser ses parents contactera probablement des troubles de l’humeur en général et un état dépressif en particulier.

  • De la jalousie exacerbée

  • De l’angoisse issue de la lignée pathogène



Prenons un exemple dans la Bible, celui du couple de David et Mical. On peut être tenté de juger cette dernière pour son mépris à l’égard de son mari, lorsqu’il danse devant l’Eternel. Mais que de blessures dans sa vie ! Son père, Saül, est un homme irascible, insécurisé, jaloux, violent, ce qui n’ira pas sans laisser de traces dans le psychisme de sa fille. Certes, il accepte de donner Mical à David, car elle l’aime, mais il le fait par calcul : " Je la lui donnerai, afin qu’elle soit un piège pour lui et qu’il tombe sous la main des Philistins. " Elle sauve la vie à David en fuite. Pendant cette fuite, Saül la donne à un autre homme, Palthiel. De son côté, David a pris d’autres femmes : Abigaïl, ainsi que Achinoam, Maaca, Haggith, Abithal, Egla, etc. Bien plus tard, David envoie reprendre Mical chez son mari Palthiel qui " la suivit en pleurant ". Quelles façons de faire de la part du roi d’Israël ! Cela ne l’empêche pas de prendre encore des concubines et des femmes de Jérusalem, et d’en avoir de nombreux enfants. Nous comprenons mieux les tensions entre David et Mical, son mépris pour lui. Elle n’a jamais été qu’un pion, que son père d’abord, puis son mari, déplaçaient selon leurs convenances. Elle était donnée aux hommes, elle ne s’appartenait pas. Son seul moyen de contestation et de défense était son corps, qui se refusa à porter un enfant.



Voilà la problématique de l’Œdipe expliquée en cinq chroniques. C’est à la fois très court et très long. Comme Jésus à la Samaritaine, nous pouvons dire : " puisez maintenant ! "


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Vaincre les Sentiments Conflictuels:
les sentiments d’infériorité (complexes d'infériorité)

 

 

La nature et la culture de l’être humain sont variées et complexes, il est possible de cultiver l’Homme; du moins jusqu’à un certain point...

Il est possible et même conseillé de le développer, jour après jour, pour quiconque veut réussir et être heureux (se).
Apprendre à éveiller votre univers intérieur vous aideront à demeurer en bonne santé, à épanouir votre sexualité, à gagner plus d'argent, à avoir d'excellentes relations humaines.
À ce propos, nous posons les bases techniques et psychologiques de cet apprentissage ici-même.
•Vaincre les sentiments d’infériorité (complexes d'infériorité)
Une castration, peut être à l’origine des sentiments d’infériorité (complexes d’infériorité); une castration psychologique. L’être castré psychologiquement, se remarque souvent en ceci qu’il se fait tout petit et «rase les murs».
Sans bruit, il file doux. Il passe inaperçu et poursuit timidement sa voie, en toute timidité, en prenant soin de ne pas se faire remarquer.
Comme dans le cas de la timidité ou de la solitude, l’être psychologiquement castré a peur de s’affirmer. Il a d’ailleurs perdu les moyens de s’affirmer. Ou alors, disons que ces moyens-là ont été refoulés, réprimés au fin fond de son inconscient. Qu’est-ce qu’un être castré psychologiquement?
Sentiments d’infériorité: Le complexe d’Œdipe
Mais tout d’abord voyons ce qu’est le complexe d’Œdipe. Car une castration psychologique, peut résulter d’un complexe d’Œdipe mal… ou non résolu.
L’équivalent du complexe d’Œdipe, chez la fille, c’est : le complexe d’Électre.
Le complexe d’Œdipe
Un oracle prédit qu'Œdipe tuerait son père Laïos, roi de Thèbes, et qu'il épouserait sa mère Jocaste. Mais Œdipe échappa à la mort qu'on voulut lui infliger à sa naissance. Il sera recueilli et élevé par le roi de Corinthe.
Quelques années plus tard, Œdipe exilé se querella avec un voyageur et le tua; sans savoir que cet inconnu était Laïos, son père.
Parvenu à Thèbes, il vint à bout des énigmes que le Sphinx soumettait aux passants et le terrassa. Délivrés de ce monstre, les Thébains le proclamèrent roi; et Œdipe épousa la reine Jocaste, sa propre mère. La prédiction s'était donc accomplie. Lorsqu'il découvrira l'affreuse vérité, Œdipe se crèvera les yeux et reprendra le chemin de l'exil.
Freud a donné le nom de "complexe d'Œdipe" à l'attachement érotique qu'éprouve le jeune garçon à l'égard de sa mère et à son corollaire, le sentiment de rivalité envers le père.
Sentiments d’infériorité: Le complexe d’Électre
Le complexe d’Électre
Électre vouait un amour passionné à son père, Agamemnon. Lorsque ce dernier fut assassiné par Égisthe, l'amant de sa mère, avec la complicité de cette dernière, elle se jura de le venger. C'est avec l'aide de son frère Oreste qu'elle tuera leur mère adultère Clytemnestre et l'amant usurpateur.
Cet amour sans limite pour le père, qui conduit au meurtre de la mère, est à l'origine du parallèle qu'on établit entre le destin d'Électre et celui d'Œdipe. En psychanalyse, le complexe d'Électre chez la fille équivaut au complexe d’Œdipe chez le garçon.
Sentiments d’infériorité: Le complexe de Diane
Le complexe de Diane guette aussi les filles. Diane, déesse chasseresse, symbolisait surtout chez les Romains la chasteté et la lumière lunaire. Diane a donné son nom en psychanalyse à un comportement qui consiste en un refus de la féminité et de la sexualité: le complexe de Diane.
Voilà donc un bref rappel en ce qui concerne la mythologie.
Sentiments d’infériorité: Psychanalyse
Selon la théorie psychanalytique, le complexe d’Œdipe (complexe d’Électre pour les filles) est le plus important des complexes. Son installation est un phénomène normal qui survient chez l’enfant entre 3 et 5 ans en moyenne.
Le complexe d’Œdipe et le complexe d’Électre consistent en un ensemble de sentiments contradictoires éprouvés par l’enfant à l’égard de ses deux parents. La fille aime son père, d’un amour exclusif, alors qu’elle s’oppose à sa mère et la jalouse. Le garçon manifeste un amour exclusif à l’égard de sa mère, alors qu’il éprouve à l’égard de son père hostilité et jalousie.
Mais tous les psychanalystes sérieux, tombent à peu près d’accord que la réalité n’est pas aussi simple. Car l’enfant éprouve aussi des sentiments positifs envers le parent du même sexe, comme l’admiration et le désir de lui ressembler. Pour dépasser cette position conflictuelle, l’enfant devra pouvoir s’identifier à ce parent du même sexe. Le complexe d’Œdipe serait plus répandu que le complexe d’Électre.
Dans le cas où le complexe d’Œdipe n’est pas résolu, ce complexe demeure refoulé et génère des névroses. Ces troubles névrotiques seront générés aussi bien chez l’enfant que chez l’adulte. La résolution du complexe d’Œdipe ou du complexe d’Électre doit se faire avec le concours intelligent des parents et des éducateurs; bien sûr, ces Parents et éducateurs devraient être psychologiquement équilibrés et informés.
Sentiments d’infériorité: castration psychologique
Maintenant, qu’est-ce qu’un être castré psychologiquement?
La castration c’est l’ablation des ovaires (ovariectomie), ou des testicules (orchidectomie). Nous vous prions de prendre note que ce n’est pas de ce genre de castration dont il sera question.
En psychanalyse, le complexe de castration et l’angoisse de castration correspondent à l’ensemble des désirs et des craintes suscités chez l’enfant lors de la prise de conscience de la différence des sexes.
L’angoisse liée à la castration apparaît normalement entre 2 et 5 ans. Chez la fille, elle se manifeste par l’impression d’avoir été privée de pénis; et chez le garçon cette angoisse se manifeste par la peur de mutilation du pénis (la peur de la mutilation génitale).
Pour la fille et le garçon, le complexe de castration doit se résoudre vers l’âge de 6 ans. Ce complexe se résout par l’acceptation de leur sexualité, par leur identification au parent du même sexe.
La persistance du complexe de castration génère des conflits, des névroses. C’est dire toute l’importance sociale et symbolique de la matrice et du pénis.
Les parents et les éducateurs doivent être informés de ces réalités qui, lorsqu’elles sont déformées par une éducation erronées, génèrent un grand nombre de comportements à tout le moins étonnants. Ces comportements curieux pourraient parfois sembler bizarres.
Dans le cas de la fille
NB : Chez la fille, le complexe d’Œdipe c’est le complexe d’Électre.
Attirée par son père, elle entre en compétition avec sa mère. En fait, la fille désire inconsciemment son père; désir d’inceste, inconscient, culpabilisant. C’est pour cela que cette fille jalouse sa mère en tant que rivale. La fille s’oppose agressivement à sa Mère-rivale.
Cette agressivité fait naître la culpabilité et l’angoisse, car cette fille a peur d’être punie et abandonnée par sa mère… la Mère. Cette fille a peur de perdre sa matrice. Car chez la fille, l’angoisse de la castration se cristallise sur sa matrice. C’est pour cela qu’elle a peur de perdre sa matrice (peur physique). Elle a aussi peur que sa personnalité féminine ne soit castrée (peur psychique). C’est ça, en gros, la situation oedipienne, en fait la situation électrienne.
Peu à peu, si le complexe d’Électre est résolu, la fille s’identifie à sa mère de façon sexuée. Cette fille apprend à séduire. Elle cesse de tenter de supplanter sa mère auprès de son père, et dirige sa séduction vers les autres hommes. Sa féminité commence à s’accomplir. Sa mère devient donc son amie. Redisons-le : La résolution du complexe d’Électre doit se faire avec le concours intelligent des parents et des éducateurs. Parents et éducateurs équilibrés et informés.
L’infantilisme sexuel et une masculinisation, entre autres, sont à redouter dans le cas d’une situation electrienne non résolue. La matrice psychologique étant castrée, la fille devenue femme aura du mal à s’épanouir.
Sa sexualité pourrait se dévier de son ‘‘objet’’ principal (l’homme). Son corps non épanoui pourrait manquer de tendres formes. Règles douloureuses, refus de s’ouvrir à l’homme, de créer des relations, de faire des enfants..., ne sont pas rares. Ce blocage psychologique et physique, pourrait bloquer l’épanouissement de la femme en question. Celle-ci se fixerait alors à un âge infantile.
Étant masculinisée, elle pourrait éviter le mariage (entre homme et femme). Et si jamais elle épousait un homme, elle pourrait être d’une agressivité si maladive que le mariage serait en péril. Elle pourrait être très, très gentille et soumise; Mais cette fausse gentillesse cache une agressivité morbide. Le sentiment de culpabilité étant toujours présent dans ce cas, elle éprouverait le besoin permanent de ne pas être rejetée, le besoin permanent d’être acceptée. Pour parvenir à ces désirs contradictoires, elle serait prête à subir l’inimaginable… à faire subir l’inimaginable.
Une mère dévorante, sèche et trop agressive est souvent à l’origine d’un complexe d’Électre non résolu. Une fille se heurte (psychologiquement) à une mère qui n’a pas su ou pu l’aider à franchir cette étape cruciale de sa vie.
Une telle mère castratrice et masculinisée pourrait castrer sa fille. Cette fille pourrait tendre à être masochiste. La fille castrée se fixe à une mère qu’elle n’aime pas. Cette mère-là devient une Mère-ennemie. C’est pour cela que le goût de la souffrance et du malheur pourrait apparaître chez la fille. Et avec ces goûts-là (en fait ces névroses), pourraient suivre: l’échec, le malheur.
Pour une femme, être psychologiquement castrée signifie être coupée de ses possibilités naturelles. Cesser d’être ouverte au monde (au sens propre et au sens figuré). Pour une femme, être castrée signifie devenir trop masculine. Donc la castration doit être envisagée sous l’aspect sexuel, affectif et social. Mais les trois aspects sont interreliés. Un aspect influence les autres.
Pour les femmes, voici une brève liste de comportements liés à l’angoisse de castration. Bien évidement cette liste-là n’est pas à prendre à la lettre du mot; car en ce qui concerne le complexe de castration, les choses sont plus complexes que ça. Ce n’est pas un jeu de mots...
Un sujet peut ne pas présenter de symptômes. Un autre peut présenter un seul symptôme ou une combinaison de plusieurs symptômes. Et la présence d’un ou plusieurs de ces symptômes, ne signifie pas forcement qu’une femme souffre d’angoisse de castration.
Quoiqu'établie par des psychanalystes de grand renom, cette liste ne constitue en aucun cas un diagnostic précis. Mais en lisant… en étudiant cette liste de symptômes et de comportements, réfléchissons. Réfléchissons bien comme il faut...

* Besoin angoissant d’être acceptée et aimée par les autres.
* Besoin exagéré d’être aimée.
* Besoin exagéré de recevoir des marques extérieures d’affection.
* Faire tout pour avoir la sensation d’être aimée.
* Difficulté à aimer et / ou à se laisser aimer.
* Peur d’affirmer sa personnalité.
* La peur des hommes (du sexe masculin).
* La peur d’être une adulte et de prendre des responsabilités.
* La peur de vivre (peut inclure la peur d’améliorer sa situation financière).
* Besoin exagéré d’indépendance ou de dépendance.
* Recherche d’hommes plus âgés (recherche inconsciente du père).
* Timidité paralysante (timidité morbide).
* Sentiment d’infériorité et sentiment de culpabilité.
* Frigidité.
* Masturbation.
* Masochisme (physique et psychologique).
* Sadisme (physique et psychologique).
* Fixation sur le père et / ou la mère.
* Femme-enfant.
* Caprices infantiles (enfantillages).
* Autoritarisme qui frise la tyrannie.
* Femme dévorante.
* Agressivité maladive envers l’époux, les enfants, les gens.
* Femme-masculine (masculinisée) qui refuse la maternité.
* Femme trop charmeuse envers les hommes.
* Sexualité refoulée.
* Homosexualité latente ou déclarée. Saphisme, lesbianisme.
* Déviations sexuelles probables.
* Perversion et perversité probable.
* Inceste probable.
* Bestialité probable.
* Etc.

Sentiments d’infériorité: solution
C’est pour cela que la résolution du complexe d’Électre est capitale; avec la réaction intelligente des parents, des éducateurs, tout comme avec celle de la fille.
Pour ce faire, la mère doit aider sa fille à s’identifier à elle (la mère) de façon sexuée. Cette mère doit apprendre à sa fille à ‘‘séduire’’. Avec amour, la mère et le père doivent faire comprendre à leur fille qu’elle ne peut ‘’posséder’’ son père; car ce père est déjà marié.
Ainsi cette fille cessera de tenter de supplanter sa mère auprès de son père, et dirigera sa séduction vers d’autres hommes. Sa féminité sera accomplie. La fille deviendra donc l’amie de sa mère. Son complexe d’Électre sera résolu.
Mais en cas de complexe d’Électre non résolu, la psychanalyse peut remonter à la source du complexe pour apporter une aide considérable à cette femme. Car, c’est dans les tréfonds de l’inconscient que le complexe d’Électre a été refoulé et enraciné depuis la tendre enfance, C’est donc dans le subconscient qu’il faut descendre, identifier, comprendre et engager le combat avec l’aide d’un psychanalyste authentique. C’est alors que ce complexe sera résolu.
Cette femme verra sa personnalité toute entière se rééquilibrer pour le meilleur. Les quatre fonctions de sa personnalité (la pensée, la sensation, l’intuition, le sentiment) s’exprimeront en harmonie. Cette femme sera équilibrée. Ses énergies physiques, psychologiques et spirituelles seront ravivées. Et avec ces énergies-là, sa vie toute entière. Le succès et le bonheur commenceront à lui sourire.
Dans le cas du garçon
Attiré par sa mère qu’il désire posséder, il se trouve rapidement devant un obstacle puissant : son père. C’est alors que la jalousie apparaît chez le garçon. Inconsciemment, il veut posséder (sexuellement et affectivement) sa mère pour lui tout seul et tend à repousser (éliminer) son père. L’angoisse l’agressivité et la culpabilité apparaissent. Car ce désir d’inceste inconscient est culpabilisant. Alors, le jeune garçon entre en compétition avec son père.
Lorsque le jeune garçon est attiré sexuellement par sa mère, il craint les sanctions de son Père-rival. Il craint que son père, pour le punir, ne lui enlève sa virilité. Le garçon craint que ce père le mutile et le castre (psychologiquement, bien sûr). Car dans son esprit, être coupable signifie : risquer d’être castré.
Puisque chez le garçon, l’angoisse de la castration se cristallise sur le pénis. C’est pour cela qu’il a peur de perdre son pénis (peur physique). Il a aussi peur que sa personnalité mâle ne soit castrée (peur psychique). Le garçon craint aussi que ce père-là ne le punisse et l’abandonne.
Un garçon qui se heurte (psychologiquement) à un père tyrannique ou ignorant, un père qui n’a pas su ou pu l’aider à franchir cette étape cruciale de sa vie, pourrait être castré psychologiquement.
Si le complexe d’Œdipe est résolu, le garçon cherche à imiter virilement son père, à l’égaler, puis à le dépasser. Il commence à réaliser son rôle viril et à devenir autonome. En même temps il transforme son attirance envers sa mère en une protection de plus en plus virile, jusqu’à l’âge adulte.
Donc, la situation Oedipienne s’harmonise. Ici aussi, la résolution du complexe d’Œdipe doit se faire avec le concours intelligent des parents et des éducateurs. Des parents et des éducateurs équilibrés et informés.
Pour un homme, être castré signifie être coupé de ses possibilités naturelles. Cesser de percer sexuellement, socialement et psychologiquement. Cette pénétration sexuelle, sociale et psychologique est requise pour s’affirmer et être heureux. Pour un homme, être castré signifie devenir trop féminin (au sens propre et au sens figuré).
Mais attention, un homme peut bien être sexuellement viril mais être socialement impuissant. En d’autres mots, un homme peut bien pénétrer une femme (sexuellement parlant), mais ne pas pénétrer la société et s’affirmer. L’inverse est aussi vrai.
Dans les deux cas, un tel homme pourrait prendre la tangente... La castration doit donc être envisagée sous l’aspect sexuel, affectif et social. Mais ici encore les trois aspects sont inter-reliés. Un aspect influence les autres.
L’enfant castré a refoulé son hostilité envers son père. Mais pour ne pas laisser apparaître cette hostilité, cet enfant présente une fausse façade. Il devient gentil, trop gentil envers ce père, par crainte d’être puni et abandonné. Mais cette fausse gentillesse cache déjà une agressivité morbide.
Devenu homme en société, il manifeste la même gentillesse et la même courtoisie extrêmes : fausse gentillesse, fausse courtoisie. Il se féminise et se soumet faussement, comme il l’avait fait avec son père qui l’a castré. Sa virilité sexuelle et/ou sociale est compromise. L’homme castré pourrait éviter le mariage et les liens affectifs avec les femmes. Dans sa gibecière à idées, il trouve toujours une bonne raison pour justifier une situation que lui-même souhaite changer.
Comme déjà dit, en parlant des sources de l’angoisse, voici quelques une des phrases que lui suggère son inconscient : «Ho, les femmes sont ennuyeuses, ennuyantes. Je n’ai pas trouvé chaussure à ma pointure... Le mariage et les relations affectives conduisent toujours vers l’échec. Ce n’est pas le moment de chercher une femme, j’ai tout mon temps. Mes études prennent tout mon temps. Mon travail prend tout mon temps. Je n’ai pas le temps de chercher une femme, je dois m’occuper de mes parents (généralement il parle de s’occuper de sa mère qui du reste n’a pas besoin de son aide).»
Un tel homme est passé maître dans l’art de retomber sur ses pieds, quel qu’en soit les circonstances. Et portant, le problème se situe ailleurs: la castration. Son raisonnement n’est qu’une fuite en avant; une fuite en avant pour éviter l’anxiété et l’angoisse de castration; anxiété et angoisse de castration nourrit par des sentiments (ou complexes) d’infériorité.
En effet la question se situe ailleurs, il s’agit d’une fuite en avant. Il le sent et il en souffre. Un tel homme pourrait développer un certain masochisme physique et moral. Il aimera se minimiser, se rapetisser et se faire plus petit. Tant devant les événements que devant ses pairs, ses amis (es), sa famille. Le sentiment d’infériorité et de culpabilité, qui le ronge inconsciemment, fait naître une timidité et une agressivité négative; une agressivité maladive envers ses pairs et l’autorité. L’autorité symbolisant le père dans son inconscient. Ce père qui l’a castré. Une dépression nerveuse et physique s’installe. Échecs et malheurs s’enchaînent.
Blocages affectifs et inhibitions psychiques, risquent de ruiner la vie de l’homme castré ainsi que celle de son entourage. Peurs, phobies, angoisse et anxiété irraisonnées lui font fuir la compétition. Conseils, critiques et blâmes lui sont inacceptables.
Mais sous de fausses apparences de virilité, l’homme castré rentre sous terre (psychologiquement), lorsque surviennent des rapports sourcilleux, lorsque survient une confrontation, lorsque vient le moment d’engager un combat viril. La haine des femmes n’est pas exclue, les crimes ciblés...
Son choix des métiers s’oriente vers les occupations qui symbolisent le père (police, armée, etc.), afin de manifester une autorité qu’il ne possède pas; une autorité que ce père lui a enlevé par la castration.
Ici aussi, voici une brève liste de comportements liés à l’angoisse de castration. Bien évidement cette liste-là, tout comme la précédente, n’est pas à prendre à la lettre du mot, car les choses sont plus complexes que ça.
Un sujet castré peut ne pas présenter de symptômes. Un autre peut présenter un seul symptôme ou une combinaison de plusieurs symptômes. Et la présence d’un ou plusieurs de ces symptômes, ne signifie pas forcement que l’on souffre d’angoisse de castration. Quoiqu'établie par des psychanalystes de grand renom, cette liste ne constitue en aucun cas un diagnostic précis. Mais en lisant... en étudiant cette liste, réfléchissons. Réfléchissons bien comme il faut...

* Besoin exagéré d’être aimé.
* Besoin exagéré de recevoir des marques extérieures d’affection.
* Faire tout pour avoir la sensation d’être aimé.
* Difficulté d’aimer et/ou de se laisser aimer.
* Peur et haine des hommes.
* Fixation sur le père et/ou la mère.
* Homme-enfant.
* Caprices infantiles (enfantillages).
* Peur de l’autorité.
* Soumission et révolte exagérées envers l’autorité compétente.
* Timidité paralysante.
* Peur de la compétition.
* Fréquents sentiments d’infériorité et de culpabilité.
* La peur d’être un adulte et de prendre des responsabilités.
* La peur de vivre (peut inclure la peur d’améliorer sa situation financière).
* Trop grande sexualité inassouvie.
* Trop charmeur envers les femmes.
* Peur des femmes plus âgées.
* Sentiment de sécurité auprès des femmes plus âgées.
* Sexualité refoulée.
* Peur et haine de la sexualité.
* Homme-féminin (efféminé) qui refuse de faire des enfants.
* Peur et haine des femmes.
* Besoin de salir les femmes (de les humilier sexuellement).
* Besoin d’humilier sexuellement les femmes (ces femmes représentent la Mère.)
* Impuissance sexuelle et / ou sociale.
* Masturbation fréquente.
* Homosexualité latente ou déclarée.
* Déviations sexuelles probables.
* Perversion et perversité probable.
* Masochisme (physique et psychologique).
* Sadisme (physique et psychologique).
* Bestialité.
* Inceste.
* Recherche inconsciente de l’échec.
* Besoin exagéré de dépendance ou d’indépendance.
* Etc.

Sentiments d’infériorité: vivre?
Vivre (si l’on peut appeler ça vivre) avec la sensation permanente d’être peu de chose ou de n’être rien, est frustrant et fatigant. Se sentir à peine toléré (e) par les autres, avoir l’impression de ne pas être à sa place est pénible.
Toujours se sentir coupable lorsqu’on émet un avis personnel, ou lorsqu’on entre en compétition avec autrui (inférieurs ou supérieurs), n’est pas de tout repos. Avoir toujours l’impression d’être roulé (e) et être satisfait (e) lorsqu’on a roulé les autres est gênante. Il y a un malaise profond à être mal à l’aise, lorsqu’on a toujours l’impression d’être écouté ou observé.
Sentiments d’infériorité: les solutions
Mais il est possible de vaincre les sentiments d’infériorité (complexes d'infériorité). Le complexe d’Œdipe refoulé peut être dénoué, ainsi que les nombreuses névroses qui pourraient s’y rattacher.
Une bonne psychanalyse, bien guidée par un vrai psychanalyste, permet des prises de conscience. Ces prises de conscience permettront de «voir» le complexe d’Œdipe refoulé depuis l’enfance.
En prenant conscience de ce refoulement, le sujet libère et élargit sa personnalité. Sa personnalité se trouve rééquilibrée par ce traitement psychanalytique. Les quatre fonctions qui forment la structure des êtres vivants : (pensée, sensation, intuition, sentiment), s’harmonisent. Ses énergies physiques, mentales et spirituelles sont décuplées. Son Moi est renforcé. Ses inhibitions disparaissent. Sa créativité, sa mémoire et ses autres facultés se déploient. Sa sexualité s’exprime à plein rendement. Sa virilité physique et psychologique se déploie.
Une telle personne se met à améliorer sa situation financière. L’authenticité de son être devient manifeste. Authenticité envers les autres et envers lui-même. Cette nouvelle créature comprend et applique la triade économie-politique-religion à son avantage. Le succès et le bonheur sont à la portée d’un tel être nouveau.
Victoire sur les sentiments d’infériorité (complexes d'infériorité)
Il est possible de vaincre les sentiments d’infériorité. Et c'est ce que nous vous indiquons dans ce site web.
La psychanalyse, entre autres, peut aider à remonter aux sources des sentiments d’infériorité.
Ici encore, comme pour beaucoup d’émotions ou de sentiments négatifs, paralysants et maladifs, la psychanalyse est indiquée (analyse stricte).
Des médicaments tranquillisants (neuroleptiques) peuvent joindre un traitement psychanalytique pour gérer les sentiments d’infériorité.
Toutefois, en mettant en pratique tous les enseignements que nous dispensons dans notre Institut, il est possible de venir à bout de l'état solitaire.
Car une bonne santé, une sexualité épanouie, une bonne situation financières et d'excellentes relations humaines aident à venir à bout des sentiments d’infériorité.
Cette page: Sentiments, provient de l'onglet: Santé (Santé émotionnelle)
L’Institut de Culture Humaine (!)®
Ottawa, ON, Canada
www.Sante-Sexualite-Argent.com
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28/05/2013
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