Dans les allées rouilles du temps
Temps acerbe et si beau,
au créneau de nos impostures,
nous séants, demi-Dieux,
prostrés en malheurs,
nous nous promenons,
dans les allées rouilles du temps,
main dans la main,
toi aimée de mes sens,
Temps acerbe et si beau,
aux dépends de nous, sots,
nous promenons la nuit,
dans une eau forte si noire,
Nous rions tels enfants,
grimpant les collines des Cieux,
nous tenant main la main,
comme les amants au matin...
Temps acerbe et si beau,
nous perdîmes l'innocence,
et longeâmes la nuit sombre,
dans une eau forte si noire.