Pour mesurer l'espoir, ces chercheurs utilisent un test développé par C. Richard Snyder, chercheur en psychologie positive, selon lequel l'espoir est constitué de deux composantes:
- un chemin ou une façon pour atteindre un objectif désiré et,
- la motivation et la force pour suivre ce chemin.
L'espoir ainsi défini est différent de l'optimisme, qui est une attente généralisée que de bonnes choses vont se produire. L'espoir implique d'avoir des buts ainsi que le désir et un plan pour les atteindre.
Une étude, qu'elles ont menée avec des personnes prenant soin d'un personne proche ayant reçu un diagnostic de dégénérescence maculaire ou d'une autre maladie susceptible d'amener une perte de la vue, confirme le potentiel de l'espoir comme moyen de combattre la dépression.
Comme prévu, les personnes qui prenaient soin d'une personne elle-même dépressive avaient plus de symptômes de dépression. Mais celles qui avaient le plus d'espoir avaient moins de symptômes dépressifs et étaient plus satisfaites de leur vie même si la personne malade était dépressive.
Dans une autre étude, publiée dans le journal Social Indicators Research, Cheavens et ses collègues ont testé une psychothérapie basée sur l'espoir chez 32 personnes qui n'étaient pas en dépression mais se sentaient insatisfaites de leur vie.
"La thérapie basée sur l'espoir vise à construire à partir des points forts d'une personne et à enseigner comment développer ces forces. Elle est centrée, non pas sur ce qui ne va pas, mais sur les moyens d'aider la personne à vivre à la hauteur de son potentiel", explique Cheavens.
Au cours de 8 sessions de groupe de 2 heures, les participants recevaient un enseignement sur les habiletés liées à l'espoir, telles que se fixer des buts, prendre les moyens de les atteindre et se motiver. La participation à ces rencontres a amené une réduction des symptômes dépressifs comparativement au groupe de comparaison n'y ayant pas participé.
Comme prévu, les personnes qui prenaient soin d'une personne elle-même dépressive avaient plus de symptômes de dépression. Mais celles qui avaient le plus d'espoir avaient moins de symptômes dépressifs et étaient plus satisfaites de leur vie même si la personne malade était dépressive.
Dans une autre étude, publiée dans le journal Social Indicators Research, Cheavens et ses collègues ont testé une psychothérapie basée sur l'espoir chez 32 personnes qui n'étaient pas en dépression mais se sentaient insatisfaites de leur vie.
"La thérapie basée sur l'espoir vise à construire à partir des points forts d'une personne et à enseigner comment développer ces forces. Elle est centrée, non pas sur ce qui ne va pas, mais sur les moyens d'aider la personne à vivre à la hauteur de son potentiel", explique Cheavens.
Au cours de 8 sessions de groupe de 2 heures, les participants recevaient un enseignement sur les habiletés liées à l'espoir, telles que se fixer des buts, prendre les moyens de les atteindre et se motiver. La participation à ces rencontres a amené une réduction des symptômes dépressifs comparativement au groupe de comparaison n'y ayant pas participé.