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Selon certaines études, le risque d’alcoolisme est de 46% chez les personnes souffrant de trouble bipolaire contre 13% dans la population générale et celui de toxicomanie de 41% contre 6%.
Ce risque est plus important pour les sujets qui soufrent de trouble bipolaire de type II et il est relativement plus considérable encore chez les femmes que chez les hommes. Ces données conduisent devant tout problème d’alcoolisme chez une femme à rechercher un possible diagnostic de bipolarité.
Lorsque bipolarité et alcoolisme sont associés le pronostic est affecté : il y a alors davantage d’épisodes aigus et davantage de résistance aux traitements.
Les relations entre l’alcoolisme et la bipolarité sont complexes : l’alcoolisme est-il secondaire au trouble bipolaire ? ou bien en est-il au contraire le déclencheur ? ou bien encore s’agit-t-il de la simple association de deux troubles qui partageraient peut-être des facteurs explicatifs communs ?
D’un point de vue thérapeutique cette intrication est primordiale à prendre en considération, et la prise en charge doit tenir compte du fait que l’évaluation de l’état thymique (c’est-à-dire de l’humeur) se fait au mieux après sevrage et au terme d’une abstinence prolongée.
Le trouble bipolaire peut aussi être associé à la consommation ou à la dépendance à d’autres toxiques (notamment cannabis) et de la même façon les soins doivent alors intégrer traitement du trouble de l’humeur et prise en charge de la toxicomanie.
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