Self-management de ma cyclothymie
CTAH
Self-management de ma cyclothymie
1/01/2009
Bipo / Cyclo > Bipolarité adulte > Avis des cyclothymiques
Peut-on soigner la cyclothymie sans médicament ?
Bonjour à vous toutes et à vous tous et bienvenue dans ce nouvelle rubrique consacrée au self-management de la cyclothymie.
Suite à plusieurs entretiens très fructueux avec Elie Hantouche, nous avons décidé de reprendre notre travail en commun sur la cyclothymie. Je vais vous proposer une série de posts sur la façon de mieux vivre sa cyclothymie en la comprenant, en l’acceptant et pourquoi pas en l’utilisant dans certains cas.
Nous avons constaté avec Elie que certaines personnes- diagnostiquées ou pas- pouvaient réellement vivre leur cyclothymie sans thérapies ou médicaments alors que d’autres devaient impérativement consulter pour retrouver confiance en soi, se stabiliser et continuer son existence.
Quelles sont les raisons, les éléments qui créent cette différence ? Peut-on apprendre à se passer de médicaments ou bien à diminuer la dose ? Quel est le rôle du patient ? Celui du psychiatre ? Quel type d’accord les deux parties pourront trouver ? Sur quelle base clinique ?
Avant d’évoquer cet aspect, je me propose de vous faire part de mes réflexions, lectures et expériences dans ce domaine en mettant en exergue mon expérience personnelle mais aussi celle des personnes cyclothymiques que je connais.
Comme je l’ai écrit sur mon blog "cyclothymie et vérité", les thérapies cognitives spécifiques comme la TCC ou celle mise en place par le CTAH pour la bipo-éducation, ont prouvé leur efficacité tant en France qu’aux Etats-Unis mais il y a des domaines à découvrir concernant les éléments structurants d’acceptation de la cyclothymie comme la force de l’ego, la résilience ou l’intelligence sociale. Il s’agit plus d’une philosophie de vie cyclothymique qui prend en compte la nature particulière de cette constitution.
Les années à venir prouveront que le patient sera de moins en moins passif et qu’il deviendra "expert de soi-même" avec l’aide des médecins et psychologues qui sauront le guider et l’orienter avec justesse, précaution et intelligence.
Le self-management est long, parfois difficile et contraignant mais il s’agit d’un processus durable, de prévention et qui rentre dans le cadre de la "soft power".
Suite à plusieurs entretiens très fructueux avec Elie Hantouche, nous avons décidé de reprendre notre travail en commun sur la cyclothymie. Je vais vous proposer une série de posts sur la façon de mieux vivre sa cyclothymie en la comprenant, en l’acceptant et pourquoi pas en l’utilisant dans certains cas.
Nous avons constaté avec Elie que certaines personnes- diagnostiquées ou pas- pouvaient réellement vivre leur cyclothymie sans thérapies ou médicaments alors que d’autres devaient impérativement consulter pour retrouver confiance en soi, se stabiliser et continuer son existence.
Quelles sont les raisons, les éléments qui créent cette différence ? Peut-on apprendre à se passer de médicaments ou bien à diminuer la dose ? Quel est le rôle du patient ? Celui du psychiatre ? Quel type d’accord les deux parties pourront trouver ? Sur quelle base clinique ?
Avant d’évoquer cet aspect, je me propose de vous faire part de mes réflexions, lectures et expériences dans ce domaine en mettant en exergue mon expérience personnelle mais aussi celle des personnes cyclothymiques que je connais.
Comme je l’ai écrit sur mon blog "cyclothymie et vérité", les thérapies cognitives spécifiques comme la TCC ou celle mise en place par le CTAH pour la bipo-éducation, ont prouvé leur efficacité tant en France qu’aux Etats-Unis mais il y a des domaines à découvrir concernant les éléments structurants d’acceptation de la cyclothymie comme la force de l’ego, la résilience ou l’intelligence sociale. Il s’agit plus d’une philosophie de vie cyclothymique qui prend en compte la nature particulière de cette constitution.
Les années à venir prouveront que le patient sera de moins en moins passif et qu’il deviendra "expert de soi-même" avec l’aide des médecins et psychologues qui sauront le guider et l’orienter avec justesse, précaution et intelligence.
Le self-management est long, parfois difficile et contraignant mais il s’agit d’un processus durable, de prévention et qui rentre dans le cadre de la "soft power".