solution de crise avec l'enfant
7 : solution de crise
1/01/2008
Bipo / Cyclo > Bipolarité infanto-juvénile > Je suis un parent dépassé par les crises de mon enfant bipolaire
Proposer une solution qui intègre le point de vue de lʼenfant et le point de vue du parent
Il est temps maintenant de passer à la deuxième étape de notre plan. Après l’empathie, nous allons nous occuper d’identifier le problème plus explicitement (commencé dans les chapitres précédents).
Pour cela, il est nécessaire, en quelques sortes, d’identifier les 2 "préoccupations" : celle de votre enfant et la vôtre.
Généralement, les adultes que nous sommes avons tendance à mettre sur le tapis les solutions à nos préoccupations sans tenir compte de celles de l’autre. D’où l’importance du plan B.
Reprenons les exemples des chapitres 5 et 6, pour illustrer la résolution efficace des problèmes :
Enfant : "Je ne veux plus prendre mon médicament" (Voilà la solution que votre enfant a trouvé à sa préoccupation)
Parent (début d’empathie): " Tu ne veux plus prendre ton médicament, qu’est-ce qui se passe ?" (Information importante pour identifier le problème)
Enfant : "Je déteste cette poudre qui me dessèche la bouche" (Préoccupation qui engendre le refus)
Parent : "ça te dessèche la bouche, j’imagine que ça doit être très désagréable" (Empathie)
Enfant : "Oui"
Parent : "Ca me gêne aussi que ce soit désagréable pour toi Ou Je n’ai pas du tout envie que ça soit désagréable pour toi. Mais je serai inquiète, si tu ne prends pas le médicament, sans que je demande l’avis du médecin, sachant qu’il semble te faire du bien. Il t’aide à te contrôler. Souviens-toi, c’est toi qui me l’a dit la dernière fois" (résolution de problème qui tient compte autant de vos préoccupations que de celles de votre enfant)
Enfant : "Je déteste l’école"
Parent : "Tu détestes l’école, qu’est-ce qui se passe ?"
Enfant : "La maîtresse ne me permet pas d’aller aux toilettes au moment où j’ai besoin de faire pipi ; la dernière fois, j’ai eu du mal à me retenir "
Parent : "Si la maîtresse ne te permet pas d’aller aux toilettes, quand tu ressens le besoin de le faire et que te retenir semble dur, tu dois être très inquiet la prochaine fois où ça se reproduira"
Enfant : Oui j’ai très peur de faire pipi dans ma culotte devant tout le monde.
Parent : Je comprends bien mon chéri, moi non plus, je ne veux pas que ça t’arrive. Je vais en parler à ta maîtresse.
Enfant : Je ne veux pas y aller !
Parent : Ca doit être très dur d’aller à l’école avec cette peur dans le ventre. Moi non, plus je ne veux pas que ça dure. Je vais contacter ta maîtresse rapidement et lui faire part de l’urgence de la situation. Mais en attendant mon coeur, si tu ne vas pas à l’école, ça va être plus difficile pour toi de suivre les cours. Tu vas prendre du retard, et je sais que tu n’aimes pas ça. De plus, tu ne pourras pas voir tes amis que tu aimes bien retrouver.
N’hésitez pas, quelque soit la situation dans laquelle vous vous retrouvez, à faire en sorte à travers l’empathie et parfois la reformulation, de faire clarifier la préoccupation de votre enfant. Dans ses refus, il formule généralement des solutions, les seules qu’il a trouvées, à son problème du moment.
Un "je ne veux pas faire mes devoirs" de la part d’un enfant peut être l’équivalent dans un monde idéal de : "J’éprouve de grandes difficultés à me concentrer en classe, et comme je ne comprends rien, la seule solution que j’ai trouvé pour liquider ma frustration est de ne pas faire mes devoirs du tout. Je sais que ce n’est pas terrible mais je ne sais pas faire autrement".
Mais comme le monde idéal n’existe pas, il vous reste à vous entraîner à ses habiletés de communications qui pourront vous servir dans beaucoup de situations qui vous semblent pour le moment ingérables.
Pour cela, il est nécessaire, en quelques sortes, d’identifier les 2 "préoccupations" : celle de votre enfant et la vôtre.
Généralement, les adultes que nous sommes avons tendance à mettre sur le tapis les solutions à nos préoccupations sans tenir compte de celles de l’autre. D’où l’importance du plan B.
Reprenons les exemples des chapitres 5 et 6, pour illustrer la résolution efficace des problèmes :
Enfant : "Je ne veux plus prendre mon médicament" (Voilà la solution que votre enfant a trouvé à sa préoccupation)
Parent (début d’empathie): " Tu ne veux plus prendre ton médicament, qu’est-ce qui se passe ?" (Information importante pour identifier le problème)
Enfant : "Je déteste cette poudre qui me dessèche la bouche" (Préoccupation qui engendre le refus)
Parent : "ça te dessèche la bouche, j’imagine que ça doit être très désagréable" (Empathie)
Enfant : "Oui"
Parent : "Ca me gêne aussi que ce soit désagréable pour toi Ou Je n’ai pas du tout envie que ça soit désagréable pour toi. Mais je serai inquiète, si tu ne prends pas le médicament, sans que je demande l’avis du médecin, sachant qu’il semble te faire du bien. Il t’aide à te contrôler. Souviens-toi, c’est toi qui me l’a dit la dernière fois" (résolution de problème qui tient compte autant de vos préoccupations que de celles de votre enfant)
Enfant : "Je déteste l’école"
Parent : "Tu détestes l’école, qu’est-ce qui se passe ?"
Enfant : "La maîtresse ne me permet pas d’aller aux toilettes au moment où j’ai besoin de faire pipi ; la dernière fois, j’ai eu du mal à me retenir "
Parent : "Si la maîtresse ne te permet pas d’aller aux toilettes, quand tu ressens le besoin de le faire et que te retenir semble dur, tu dois être très inquiet la prochaine fois où ça se reproduira"
Enfant : Oui j’ai très peur de faire pipi dans ma culotte devant tout le monde.
Parent : Je comprends bien mon chéri, moi non plus, je ne veux pas que ça t’arrive. Je vais en parler à ta maîtresse.
Enfant : Je ne veux pas y aller !
Parent : Ca doit être très dur d’aller à l’école avec cette peur dans le ventre. Moi non, plus je ne veux pas que ça dure. Je vais contacter ta maîtresse rapidement et lui faire part de l’urgence de la situation. Mais en attendant mon coeur, si tu ne vas pas à l’école, ça va être plus difficile pour toi de suivre les cours. Tu vas prendre du retard, et je sais que tu n’aimes pas ça. De plus, tu ne pourras pas voir tes amis que tu aimes bien retrouver.
N’hésitez pas, quelque soit la situation dans laquelle vous vous retrouvez, à faire en sorte à travers l’empathie et parfois la reformulation, de faire clarifier la préoccupation de votre enfant. Dans ses refus, il formule généralement des solutions, les seules qu’il a trouvées, à son problème du moment.
Un "je ne veux pas faire mes devoirs" de la part d’un enfant peut être l’équivalent dans un monde idéal de : "J’éprouve de grandes difficultés à me concentrer en classe, et comme je ne comprends rien, la seule solution que j’ai trouvé pour liquider ma frustration est de ne pas faire mes devoirs du tout. Je sais que ce n’est pas terrible mais je ne sais pas faire autrement".
Mais comme le monde idéal n’existe pas, il vous reste à vous entraîner à ses habiletés de communications qui pourront vous servir dans beaucoup de situations qui vous semblent pour le moment ingérables.