Stanley Kubrick 2

Kubrick reçoit l'Oscar des meilleurs effets spéciaux, le seul et unique Oscar de sa carrière, pour la qualité de son travail. Une remarquable équipe l'a aidé dans cette tâche, mais comme Kubrick est à la fois concepteur et créateur de quasiment tous les effets spéciaux du film, c'est à lui que l'on décerne la statuette. C'est également le début de la légende que le cinéaste va volontairement se forger : celle d'un homme qui, tel un ordinateur, enregistre une incroyable quantité d'informations, devenant un expert de la mise en scène et en maîtrisant parfaitement tous les rouages.

Kubrick n'hésite pas à utiliser les dernières innovations techniques quand cela sert son œuvre : ordinateur et projection frontale pour 2001, éclairage à la lumière de seules bougies grâce à un objectif obtenu de la NASA dans Barry Lyndon, ou encore la steadicam dans Shining.

Orange mécanique [modifier]

Article détaillé : Orange mécanique.
Malcom Mac Dowell
Malcom Mac Dowell

Orange mécanique est un film à la violence et à l’érotisme prémonitoire réalisé en 1971, d’après une adaptation assez fidèle par Kubrick qui travaille seul, du roman de l’écrivain britannique Anthony Burgess L'Orange mécanique (A Clockwork Orange).

Au XXIe siècle, dans une Angleterre surpeuplée où le gouvernement encourage l'homosexualité, Alexandre de Large (Malcom Mac Dowell), le chef de la bande des « drougs », exerce avec sadisme une terreur aveugle sur fond de mouvement de la Symphonie n° 9 de Beethoven.

Le film a été élu meilleur film de l'année 1972 par le New York Film Critics Circle et sera l’un des plus gros succès de la Warner Bros malgré son retrait prématuré des circuits de distribution et être resté à l'affiche durant soixante-deux semaines.

Barry Lyndon [modifier]

Article détaillé : Barry Lyndon.

Après trois films de science fiction, Kubrick frustré de l’abandon par la Warner Bros de son projet sur Napoléon, réalise son premier film historique d'après le roman de William Makepeace Thackeray lequel se situe pendant les guerres napoléoniennes. La préparation du film a pris un an, Kubrick veut tourner un film à l’esthétisme proche des tableaux du XVIIIe siècle. La réalisation du film demandera plus de 250 jours de tournage en Grande-Bretagne et en Allemagne. Pour retrouver les conditions de vie de l'époque, Kubrick s'astreint à un éclairage des scènes d'intérieur uniquement à la lueur de la bougie.

Au XVIIIe siècle, l'histoire d'un jeune intriguant irlandais sans le sou, Redmond Barry (Ryan O'Neal) et de son ascension à sa déchéance, dans la fastueuse société anglaise ; Après son mariage avec une riche Lady (Marisa Berenson) qui lui apporte une fortune considérable et un fils.

Si Barry Lyndon est salué comme un film d'une grande beauté visuelle, en particulier les scènes éclairées uniquement à la bougie, c'est un échec commercial dans le monde entier sauf en France. Les critiques seront extrêmement sévères envers le film, jugé trop long, trop lent, et ennuyeux. Le film décroche pourtant quatre Oscar : meilleure direction artistique et décors, meilleure photographie, meilleurs costumes, meilleur arrangement musical. Pour la musique, Kubrick emploie des œuvres de Bach, Mozart, Vivaldi, Haendel et surtout Schubert (avec le deuxième mouvement du deuxième trio), bien que ces auteurs ne soient pas tous du XVIIIe siècle. La mort du fils de Barry Lyndon qui tombe de cheval, a été rajoutée lors de l'écriture du scénario : cette scène clé amorcera la déchéance de Barry Lyndon père.

Dans l'œuvre de Kubrick, ce n'est pas la musique qui sert le film, mais le film qui sert la musique[27].

Shining [modifier]

Article détaillé : Shining (film).
Jack Nicholson
Jack Nicholson

Kubrick entreprend alors l'adaptation d'un roman de Stephen King, et réalise Shining, film d’horreur comme l'Exorciste et Halloween, film moins risqué financièrement après l'échec de Barry Lyndon, mais qui marquera les esprits ; plus que tout autre film, Shining va consolider sa réputation de « mégalomane perfectionniste[28] ». Une fois encore Kubrick va modifier l’histoire du livre, Stephen King extrêmement mécontent, refuse d’apparaître au générique final du film[29]. Le film sera tourné aux USA pour les extérieurs, à l'hôtel Timberline sur le mont Hood dans l'Orégon, et aux studio Pinewood et Elstree en Angleterre pour les intérieurs. Pour les scènes les plus complexes à filmer (la bagarre dans l'escalier, la marche dans le labyrinthe) Kubrick utilise une nouvelle caméra : la steadicam.

Jack Torrance (Jack Nicholson), ex-professeur qui se voudrait écrivain, accepte le poste de gardien de l'hôtel Overlook isolé dans les montagnes rocheuses et fermé pour l'hiver. Il s'installe dans cet endroit coupé du monde, avec sa femme Wendy (Shelley Duvall) et son fils Danny (Danny Lloyd), qui possède un don de médium, le Shining. Progressivement, (la notion de temps disparaît complètement dans le film), Jack devient schizophrène (symbolisé par les sœurs jumelles), puis glisse doucement vers la folie (symbolisé par les visions de Jack) et la mort.

Anecdotes :

Stephen King
Stephen King
  • Jack Torrance est un ancien professeur raté, comme Humbert Humbert dans Lolita ;
  • Jack est écrivain comme Alexander Delarge dans Orange Mécanique ;
  • Jack est filmé comme une bête en cage, usé par la fatigue (il tape à l'infini sur sa machine la même phrase[30]) et la rage, comme Alex dans Orange Mécanique ;
  • La marche dans le labyrinthe, équivalente à la marche ininterrompue du colonel Dax dans les tranchées du film Les Sentiers de la gloire ;
  • Jack Nicholson, ancien pompier volontaire, a réellement détruit la porte avec une hache ;
  • Les deux acteurs principaux ont le même prénom dans le film et dans la vie ;
  • Dans le livre, l'hôtel maléfique, disparaît après l'explosion de la chaudière, dans le film seul Jack meurt ;
  • Musiques de Béla Bartók et Penderecki, générique par Wendy Carlos, arrangement sur la Symphonie fantastique de Berlioz, générique de fin : Midnight, the Stars and You ;
  • Le film qui passe à la télévision lorsque Danny parle à sa mère et à son double (symbolisé par son doigt) est Un été 42, l'un des films favoris de Kubrick.

La photo finale qui termine le film, semblable à la fin quelque peu mystérieuse et ambiguë de 2001 : l'odyssée de l'espace, a engendré plusieurs interprétations par les fervents de Kubrick : selon la première, Jack Torrance, absorbé par l'hôtel, y deviendra un revenant de plus. Selon une autre, Jack a fréquenté l'hôtel hanté par les fantômes dans une vie antérieure, en 1921 ; Kubrick lui-même n'a jamais donné une réponse définitive, préférant laisser le choix aux spectateurs de décider par eux-mêmes.

Kubrick considère ce film comme son œuvre la plus personnelle[31].

Full Metal Jacket [modifier]

Article détaillé : Full Metal Jacket.

Kubrick, veut tourner un vrai film de guerre, mais pas un film comme Apocalypse Now ou Voyage au bout de l'enfer ou la parodie de Docteur Folamour.

Le message du film sera clair :

« La guerre finit par faire perdre leur conscience aux hommes. »

Kubrick va détourner l’esprit du livre pour mieux imposer sa vision de la guerre, au grand mécontentement de l’écrivain Gustav Hasford. Mais son nom sera tout de même présent au générique final comme coscénariste.

Le film est entièrement tourné en banlieue de Londres, quelques plantes « exotiques » servent de décors d’arrière-plan, les scènes de combat sont tournées dans une usine désaffectée, l'île de Parris Island a été recréée dans une ancienne base militaire britannique. Kubrick utilisera plusieurs fois l'élargissement de champ pour modifier l'interprétation du spectateur lorsqu'il voit la scène de près puis de loin.

La première partie du film suit l'entraînement et la formation d'un groupe de jeunes recrues américaines dans un camp de marines à Parris Island, aux États-Unis en 1968, pendant la guerre du Viêt Nam. L'un d'eux, un jeune homme simple d'esprit, est la cible de toutes les brimades du sergent instructeur. Par une sorte de contagion sadique, ses camarades de promotion prennent à leur tour l'infortuné garçon comme tête de turc. A tel point que le soldat, auquel son embonpoint a valu le cruel surnom de « Baleine » (Vincent D'Onofrio), finit par tuer l'instructeur, le sergent Hartman (Lee Ermey), avant de se donner la mort. La deuxième partie du film se déroule au Viêt Nam et montre le baptême du feu des marines à Da-Nang puis la sanglante bataille du Têt dans la province de Hué. Le soldat « Guignol » (Matthew Modine) va petit à petit perdre son âme aux États-Unis et au Viêt Nam.

  • Musique des Rolling Stones et de sa fille Vivian Kubrick,
  • Le film est un grand succès commercial.

Eyes Wide Shut [modifier]

Article détaillé : Eyes Wide Shut.
Tom Cruise
Tom Cruise
Nicole Kidman
Nicole Kidman

Plus de sept ans après la sortie de son dernier film, Stanley Kubrick se lance dans l'adaptation du roman la Nouvelle rêvée de l'écrivain autrichien Arthur Schnitzler. Le scénario, sera une très fidèle adaptation du livre. Dans ce film on retrouve encore une fois ce qui a toujours fasciné Kubrick ; le thème du double qui envahit tout et la perte d'identité : « nos pulsions les plus intimes, derrière les apparences ». Le tournage dure quinze mois de novembre 1996 à janvier 1998 et va bloquer la carrière de Tom Cruise pendant trois ans (deux ans de tournage, la sortie du film Mission Impossible sera retardée d'un an).

Après une confidence de sa femme (Nicole Kidman), laquelle a failli céder à la tentation d'un autre homme, le docteur Harford (Tom Cruise) obsédé par cette révélation, se perd dans la nuit new-yorkaise à la recherche de ses propres fantasmes. Un voyage entre le réel et l'imaginaire.

Anecdotes du film :

  • Pour accéder à la « réception masquée », le mot de passe est « Fidelio ». C'est également l’unique opéra de Ludwig van Beethoven, dont le thème est l'amour conjugal,
  • Dans la scène du rituel, les incantations extraite du Bhagavad Gita (prière Hindoue) sont en roumain,
  • Omniprésence du masque et des mannequins Orange mécanique,
  • Plusieurs références à 2001 : l'odyssée de l'espace (nom de protagonistes),
  • musique de : Chostakovitch, Franz Liszt, le Requiem de Mozart,
  • La femme de Stanley, (Christiane Kubrick) apparaît brièvement derrière Tom Cruise dans le Café Sonata.
  • Les scènes de rituel et d'orgie ont été filmées dans une grande maison ayant appartenu à un maharajah indien exilé en Angleterre.
  • Budget de 65 millions de $,
  • Le nom du Dr Harford (Dr Florestan dans le livre), est une amalgame du nom de l'acteur Harrison Ford, qui devait a l'origine tenir le rôle.

Le film testament de Kubrick. Stanley Kubrick est mort d'une crise cardiaque dans son sommeil. Il a été enterré à côté de son arbre préféré dans le manoir de Childwickbury, Hertfordshire, Angleterre.

Distinctions et récompenses [modifier]

Son caractère [modifier]

Son perfectionnisme lui vaut une renommée d'homme dur, coléreux et mégalomane avec une vision très pessimiste sur la nature humaine.

On fait état de scènes recommencées près d'une centaine de fois, d'une dispute violente avec Shelley Duvall (héroïne de Shining) dans le seul but de la mettre dans un état émotionnel intense, tout comme d'une équipe technique tenant une grande bâche des heures durant sous la pluie pour ne pas interrompre un tournage.

Stanley Kubrick devient un personnage mythique, vu comme un génie paranoïaque ne sortant de sa maison ultra-protégée, une sorte de forteresse infranchissable, ceinte de 80 hectares de bois et protégée par d'imposants grillages. Kubrick a toujours été réticent à s'entretenir sur ses œuvres, par crainte que celles-ci en soient appauvries. Le seul documentaire tourné sur Kubrick, le sera par sa fille Vivian, pendant le tournage du film Shining : The Making of the Shining (1980).

Lors de la présentation à la presse dans la ville belge de Gand, le 4 octobre 2006, de la prestigieuse exposition consacrée à l'homme et à son œuvre, sa veuve Christiane déclare : « C'est une légende créée de toutes pièces par la presse. » Tandis qu'à l'occasion du décès du cinéaste, Steven Spielberg affirme : « Kubrick était terriblement incompris et perçu comme un reclus parce qu'il fuyait la presse. Mais il était capable de décrocher son téléphone et téléphoner à un parfait inconnu pour lui dire combien il avait été impressionné par son film. Pour ceux d'entre nous qui l'ont connu, c'était un ours en peluche, gentil et passionné. »

Projets inachevés [modifier]

Parmi les projets inachevés de Stanley Kubrick, on peut citer, un film sur Napoléon Bonaparte, abandonné à la demande des producteurs : un projet monumental (fruit de trente années de travail de bénédictin) qui échoue en 1969 pour des raisons techniques, financières et d'organisation. Ou encore Aryan Papers, un film abandonné pour ne pas concurrencer La Liste de Schindler de son ami Steven Spielberg dont le sujet est similaire, et A.I. Intelligence artificielle, d'après Brian Aldiss, qu'il confie à Spielberg.

Stanley Kubrick et Orson Welles [modifier]

Orson Welles a déclaré, en 1963 : « Parmi la jeune génération, Kubrick me paraît être un géant ». Welles est né en 1915 et Kubrick en 1928 mais les deux artistes ont de nombreux points communs. Tous deux ont réalisé des films profondément originaux, et presque le même nombre (13 films pour Kubrick, 15 pour Welles). Ils se sont essayés au film de genre, et ont vécu en Europe, à la différence près que Kubrick s'est volontairement exilé en Angleterre pour travailler en paix, alors que Welles y fut contraint par la force des choses ; il avait besoin de décrocher des rôles pour financer ses films.

Tous deux n'ont pu mener à terme certains projets : Don Quichotte et It's all true, que Welles a réalisés, n'ont jamais vus le jour de la main de leur auteur, tout comme Kubrick qui dut renoncer à réaliser un film sur Napoléon et un autre, au début des années 1990, sur la Shoah.

Citizen Kane, était l'un des films favoris de Kubrick.

Anecdote [modifier]

Trois mois avant le décès du cinéaste, un certain Stanley Kubrick, demeurant à Harrow, décède d'une crise cardiaque dans son petit appartement. Il s'agit d'un imposteur, Alan Conway, qui, pendant des années, se fit passer pour le cinéaste et tira ainsi profit de dizaines de personnes plus ou moins connues. Il semblerait que l'idée ait fasciné Kubrick lui-même. Un film avec John Malkovich retrace d'ailleurs l'histoire de cet homme : Appelez-moi Kubrick.

Box-office [modifier]

  • Spartacus
    Budget : 12 000 000 dollars
    Exploitation : 60 000 000 dollars[32]
  • Lolita
    Budget : 2 000 000 dollars
    Bénéfices : 3 700 000 dollars[32]
  • Barry Lyndon
    Budget : 11 000 000 dollars
    Bénéfices : 20 000 000 dollars[32]
  • Shining
    Budget : 19 000 000 dollars
    Bénéfices : 44 017 374 dollars [33]
  • Eyes Wide Shut
    Budget : 65 000 000 dollars
    Bénéfices : 55 691 208 dollars (États-Unis), 106 400 000 (monde) [33]

Filmographie [modifier]

Année Titre français Titre original (si différent) D'après le Livre Remarque
1951 Day of the Fight court métrage, réalisation, photographie, montage, son : Stanley Kubrick
1951 Flying Padre court métrage, réalisation, photographie, montage, son : Stanley Kubrick
1953 The Seafarers premier documentaire en couleur. court métrage, réalisation, photographie, montage, son : Stanley Kubrick
1953 Fear and desire premier long métrage
1955 Le Baiser du tueur Killer's Kiss
1956 L'Ultime razzia The Killing Clean Break de Lionel White.
1957 Les Sentiers de la gloire Paths of Glory Paths of Glory de Humphrey Cobb. Production : Kirk Douglas, James B. Harris et Stanley Kubrick ; réalisation : Stanley Kubrick
1960 Spartacus Spartacus de Howard Fast
1962 Lolita Lolita de Vladimir Nabokov
1964 Docteur Folamour Dr. Strangelove or: How I Learned to Stop Worrying and Love the Bomb Red Alert par Peter George
1968 2001 : l'odyssée de l'espace 2001: A Space Odyssey La Sentinelle (nouvelle) par Arthur C. Clarke
1971 Orange mécanique A Clockwork Orange L'Orange mécanique par Anthony Burgess
1975 Barry Lyndon Mémoires de Barry Lyndon par William Makepeace Thackeray
1980 Shining The Shining The Shining par Stephen King
1987 Full Metal Jacket The Short Timers par Gustav Hasford
1999 Eyes Wide Shut La Nouvelle rêvée par Arthur Schnitzler

Bibliographie [modifier]

  • (fr) Jean-Michel Bertrand, 2001, l'odyssée de l'espace : puissance de l'énigme, Paris, L'Harmattan, 2005. ISBN 2-7475-9613-3
  • (en) Alison Castle, Stanley Kubrick Archives, Taschen, 2005.
  • (fr) Michel Chion, Stanley Kubrick, l'humain, ni plus ni moins, Cahiers du Cinéma, Coll. Auteurs, Paris, 2005. ISBN 2866423925
  • (fr) Michel Ciment (dossier réuni par), Stanley Kubrick, les yeux grands ouverts, Positif, n° 439, septembre 1997, p. 66-102.
  • (fr) Michel Ciment, Kubrick, Calmann-Lévy, Paris, 2004. ISBN 2-7021-3518-8. Préface de Martin Scorsese
  • (en) Tom Milne, How I Learned Stop Worrying and Love Stanley Kubrick, Sight and Sound, printemps 1964, p. 68-72.
  • (fr) Collectif, L'Amour du cinéma : 50 ans de la revue Positif (Poche) Analyse du film Shining
  • (fr) Stanley Kubrick, Drames et Ombres, les premières photos de Kubrick entre 1945 et 1950 pour le magazine Look.
  • (fr) Michel Ciment, Kubrick, Calmann-Lévy, Paris, édition de 1980.
  • (fr) Antoine Pecqueur, Les écrans sonores de Kubrick, Editions!
  • (fr) Christiane Kubrick, Stanley Kubrick une vie en instantanés, préface de Steven Spielberg, Cahiers du Cinéma, 2002

Notes [modifier]

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Stanley Kubrick.

  1. Avez-vous reçu une éducation religieuse ?
    Non, pas du tout.
    Kubrick par Michel Ciment Calmamnn Lévy 1980
  2. Son père est né aux États-Unis d'une mère roumaine et d'un père austro-hongrois
  3. J'étais un bon joueur, je jouais au début des années 1950 aux clubs Marshall et Manhattan à New York
    Kubrick par Michel Ciment Calmamnn Lévy 1980
  4. Quel genre de photographies faisiez-vous à Look ?
    De simples photos de reportage à la lumière naturelle
    Kubrick par Michel Ciment Calmamnn Lévy 1980
  5. Stanley Kubrick, Drames et Ombres, les premières photos de Kubrick entre 1945 et 1950 pour le magazine Look
  6. Revue Cinéma de 1963
  7. Jean-Luc Godard par Jean-Luc Godard Tome 1, page 250. Éditions Cahiers du cinéma
  8. http://video.google.com/videoplay?docid=-16820179242402842&hl=fr La vidéo du documentaire
  9. abc Stanley Kubrick, a life in Pictures
  10. Jean-Luc Godard par Jean-Luc Godard Tome 1, pages 121-122. Éditions Cahiers du cinéma


27/08/2007
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